[Freloo]

Salut Amélie.
En fait, je vois un psychiatre depuis 2009, par intermittence. Quelques mois par-ci, presqu'un 1 an par-là. Depuis mai dernier, j'ai entamé mon 5è ou 6è round, je ne sais plus.
Quand je disais que j'avais progressé au moins sur un point, à savoir que j'avais appris à refuser ce que je ne sentais pas sans sortir d'excuses bidons, je pense que c'est à mettre au crédit de ce suivi.
Pour résumer, je n'ai pas réussi à combattre l'anxiété, pas même à l'ébrécher mais je parviens de plus en plus à l'assumer.
Je suis conscient que ça n'est tout même pas un gros résultat ...

[Amelie]

Est-ce que ça va mieux pour des sorties avec un but précis, genre randonnée, danse, bénévolat ? On n’est pas obligé d’aimer les fêtes pour sortir et connaître des gens. Ma psy m’avait conseillé les soirées jeux de carte sur Ovs ou meetup, mais je n’aime ça, tout comme je n’aime pas les sorties meetup au restaurant ou dans un bar. Mais finalement ce n’est peut être pas un problème de phobie sociale, en allant sur les sites dédiés, j’ai pu constater qu’il y avait des personnes avec une phobie très prononcée qui était quand même en couple. C’est une piste à explorer avec ma psy, pour moi aussi, cette difficulté d’aller vers les gens sans un but précis. Je me rappelle la dernière semaine à l’école, quand il n’y avait plus de cours à vrai dire, car les profs étaient occupés avec la paperasse, c’était vraiment difficile, les groupes qui se formaient, discussion sur les flirts…. je n’aimais pas ça.

[Freloo]

Non, je n'ai pas de difficultés s'il s'agit du genre d'activités que tu cites. Pour le coup, c'est même une bonne idée. A vrai dire, j'ai lâché les activités en club (ou dans un cadre plus informel) depuis l'enfance. Mais ça n'était pas par phobie mais plus par rejet des contraintes, notamment horaires. Mais aujourd'hui je pense que je réagirai différemment et j'avoues que c'est une piste intéressante.
Après je pense que je vois ce que tu veux dire à propos de cette "dernière semaine". Que des groupes se forment est une chose mais la nature des discussions qui s'y tiennent en est une autre. Dans ce genre de situation, perso, j'avoues que j'ai encore tendance à m'esquiver pour échapper à un éventuel "et au fait, et toi ?" ...

[Eden]

Salut,
Je profite de la discussion pour partager un article qui traite le sujet des vierges tardifs aux USA. Entre les différentes causes et profils évoqués, on y désigne dans certains cas la timidité et l’anxiété sociale (difficulté à passer à l’acte pour séduire ou à être le centre d’attention etc )

VF
https://www-theatlantic-com.translate.g ... x_tr_tl=fr

VO
https://www.theatlantic.com/health/arch ... ss/284412/

Étant moi même pas très vaillant et assez maladroit socialement, j’ai passé le test de Liebowitz cité dans l’article, résultat : « Trouble d'anxiété sociale très probable ».
Bon il faut relativiser le résultat, ce n’est pas non plus un diagnostic, mais ca permet de se situer un peu. Je n’ai jamais rien entrepris de très concret pour changer les choses, le temps et l’âge pour une fois m’ont bonifié à ce niveau même si ca reste encore présent, surtout dans la sphère intime.

Pour ceux que cela intéresse, voici un lien pour passer le test :
http://www.psychomedia.qc.ca/tests/anxi ... -liebowitz

[Mellow]

Article intéressant, merci pour le partage. Quoique ce qu'ils disent sur la sexualité des VT n'est pas toujours positif

J'ai fait le test, je ne suis pas concernée. Pour rebondir sur le post de Freloo : hmm je m'identifie un petit peu mais sans le côté anxieux. Dès qu'il s'agit d'une performance solo ya pas de soucis. Mais je perds pied quand je suis dans un groupe. Je pense que c'est mon introversion, tout simplement. Avec une ou 2 personnes ça va. Quant aux mariages et autres fêtes, j'ai pas souvent l'occasion d'être invitée mais je décline souvent les trucs familiaux parce que je sais que je vais m'ennuyer car je ne suis pas proche de mes cousins ou par flemme, pas du tout par peur.
*Ok je sors de ce topic*

[Amaz]

Il y a certainement plein de raisons qui amène a devenir VT, voici des exemples que j'ai en tête: le harcèlement scolaire, le manque d'estime et de confiance en soi, la timidité, l'anxiété sociale, le manque d'opportunité (cela va de sens lorsque j’y pense), certain d'entre nous on pu également connaître des enfances relativement difficiles, ce qui fut mon cas dans une certaine mesure, ados, les histoires d'amour et la sexualité c'était le cadet de mes soucis.... ^^. Il y a aussi des membres qui n’ont simplement jamais été trop portés sur la chose.

Je pense aussi à l'éventualité du handicap, par exemple l'autisme, qui de par sa nature limite les opportunités l'occasion se faire des amis par exemple et par la même occasion, faire des rencontres qui pourraient amener à une relation amoureuse.

Je pense que d'une certaine façon, il y a autant de personnes que de circonstance qui amène à la VT.

Ça peut être difficile à vivre l'anxiété sociale. Je vois ça comme de la timidité ++, tout le monde peut être sujet à la timidité (selon les circonstances), mais l'anxiété sociale je vois ça comme quelque chose de plus envahissant dans la vie par rapport à la timidité.

[Geek59]

J'ai fait le test, dont voici le résultat : Vous avez obtenu un score de 52 sur 144.

0 – 29 Trouble d'anxiété sociale peu probable
30 – 59 Trouble d'anxiété sociale probable
60 – 89 Trouble d'anxiété sociale très probable
90 – 144 Trouble d'anxiété sociale extrêmement probable

Au vu des situations posées, j'ai vu que cette anxiété diminue avec le temps car il y a pas mal de situations ou j'ai mis "aucune" alors que cela n'était pas été le cas auparavant.

[Kayaka]

Personnellement, j’en ai beaucoup. Mais j’ai appris à vivre avec.

Si je compare au forum, depuis mes 13ans j’ai une vie sociale assez actif.

Mais voilà jamais les mêmes personnes du moins auquel je tiens (sauf 3 et encore réalité 1).

Pour les crises d’angoisse. Ca m’arrive mais grâce à mon poste j’arrive à les maîtriser, du moins les retarder.

Sinon deux fois par ans j’ai besoin de un week-end où je fais absolument rien afin de recharger les batteries (je mange à minimum durant ce week-end, je dors beaucoup, je ne lis pas, ne sors pas, ne fait pas le ménage bref seule avec moi-même complètement).

Je pense qu’il faut surtout apprendre comment on est + l’accepter et le plus gros du travail sera fait !

Je sais c’est plus facile à dire qu’à faire.

[Artifleur]

Comme, je suppose, beaucoup parmi nous, j'aimerai pouvoir mettre un nom sur les difficultés que je rencontre dans ma vie sociale. Anxiété sociale ? Troubles du spectre de l'autisme ?

J'ai rempli le questionnaire de Liebowitz en surestimant volontairement mes réponses et j'obtiens un score très faible.
Certains items me semblent confus. Le premier par exemple demande si l'on est à l'aise pour téléphoner en public. L'utilisation d'un téléphone m'a toujours rendu anxieux mais je ne vois pas de différence entre téléphoner en privé ou en public. De la même manière on nous demande si l'on peut regarder des étrangers dans les yeux. Là encore, regarder les gens dans les yeux me perturbe mais étranger ou ami de longue date cela ne change rien.

J'ai du mal à définir ce que je ressens quand je regarde les gens dans les yeux. J'ai trouvé dans un article une description qui me plaît assez : l'impression de risquer d'être submergé par ses émotions. Mais il y a aussi une sorte de peur que l'autre perçoive ce trouble et le trouve anormal. J'ai beau savoir que cela n'a pas de sens, je continue à le ressentir. Quand j'avais une vingtaine d'années, une jeune femme qui étudiait avec moi m'a fait remarquer, avec bienveillance, que je ne regardais jamais les gens dans les yeux. Auparavant, je n'en avais pas vraiment conscience. J'ai appris, avec le temps, à le faire plus ou moins naturellement et cela ne me cause plus trop de trouble sauf avec certaines femmes, particulièrement celles qui me plaisent. Je ressens une sensation agréable, proche de l'excitation sexuelle, mais à laquelle s'associe un sentiment de gêne, comme si je faisais quelque chose d'inconvenant.

Ce problème de contact visuel est un classique de l'autisme. Mais là encore j'ai rempli quelques questionnaires et j'obtiens des scores faibles voire très faible. Si j'ai quelques caractéristiques comportementales rappelant l'autisme, je ne peux visiblement pas me considérer comme souffrant de TSA pour autant.

Au milieu d'un groupe de personnes ne se connaissant pas, je suis souvent celui qui brise la glace et permet aux autres de se rapprocher. J'ai même un collègue et ami qui m'a fait remarquer que dans un groupe je jouait souvent le rôle d'intermédiaire ou de modérateur qui facilite la cohésion du groupe. Malgré cela, je suis mal à l'aise dans les pots et arrosages au travail dans lesquels je me retrouve facilement isolé et incapable de m'imposer à un des groupes qui se forment. J'ai souvent du mal à maintenir une conversation face à une personne seule et engager une conversation avec une inconnue simplement parce que je la trouve attirante est absolument hors de question, j’angoisse rien que d'y penser.

Finalement, comment nommer mes difficultés ? Peut-être simplement un déficit modéré pour les interactions sociales.

Et peut-on parler de handicap ? Si ces difficultés m'ont empêché, tout au long de mes 43 ans d'existence, d'expérimenter les relations sentimentales et sexuelles que la plupart des gens connaissent avant d'avoir 20 ans, le terme de handicap ne me semble pas exagéré. Mais je ne voudrais pas le faire reconnaître pour autant. Je préfère le taire et tenter de le dépasser. J'ai au moins acquis aujourd'hui la volonté de le faire.

[Everest]

Score de 53 pour moi . je pense que ça correspond à peu près....de l anxiété sociale dans certains domaines mais ça ne me pourrit pas la vie non plus

ça me fait penser un peu à ce titre tout ça