- 03 sept. 2019, 00:28
#224234
Bonsoir à tous,
Cela fait plusieurs années que je lis régulièrement le forum, ça aide de se dire qu’on est très loin d’être seul. Je vais me permettre d’être plus que transparent dans mon message de description, et j’espère que je pourrais apporter à chacun(e) autant qu’il/elle pourra m’apporter.
J’ai été VT jusque l’an dernier, soit 24 ans. Je ne m’étais jamais trop inquiété de la situation, étant malgré tout jeune, pas trop idiot ni laid (du moins je l’espère ), et attribuait la situation à ma timidité et à une certaine incapacité à prendre des risques ou à faire les bons choix : le trop plein de timidité pour aborder les filles au lycée, la détestation des boîtes de nuit, la peur de briser des amitiés lors de mes études supérieures, l’omerta familiale sur les relations sexuelles sont autant d’exemples... Je me suis donc longtemps imposé des contraintes par peur de l’échec.
Cela ne m’a jamais trop pesé moralement (à part la solitude et parfois la frustration), et même si les années passantes, je craignais forcément la réaction de ma première partenaire.
J’ai en fin d’année dernière rencontré une jeune femme avec qui le courant est tout de suite bien passé : elle n’était pas trop expérimentée non plus et n’était pas du tout gênée par le fait que je sois VT.
Lors de notre (presque) première fois, je me souviens ne pas avoir réussi à avoir une érection constante car je ne lui avais pas dit que j’étais VT : le fait de lui dire a réglé le problème.
Un autre problème s’est aussi rapidement présenté : ma compagne prenait du plaisir lors de nos rapports, mais je ne ressentais en revanche quasiment rien (et donc pas d’éjaculation – note : ça marche quand je joue ma partition seul, mais c’est forcément plus simple quand on connait son corps et qu’on est seul). Je ne me suis pas inquiété, car le fait d’avoir une relation de couple m’épanouissait (nous vivions presque ensemble), le fait qu’elle prenne du plaisir suffisait et j’attribuais le problème au préservatif sans plus m’inquiéter (superbe stratégie de fuite en y repensant...).
Notre relation a ensuite évolué, car son contrat dans ma région finissant, elle a dû prendre un emploi autre part au printemps (pas trop loin de chez moi, à environ 2h30/3h). Depuis, nous nous voyons en moyenne un weekend sur deux.
Nous avons aussi décidé de faire les tests VIH pour ne plus utiliser de préservatifs en début d’été, et avons donc fait l’amour sans : malheureusement, rien n’y fait. Je ne ressens quasiment rien lorsque nous faisons l’amour quelles que soient l’implication de ma compagne, les positions, l’excitation ou la lubrification artificielle. Nous continuons à faire l’amour, et à chaque fin de week-end, je suis extrêmement frustré (au sens physique) par la situation : c’est assez inconfortable d’avoir autant d’excitation sans aller au bout.
Cette situation me pèse fortement, et est devenue moralement plus difficile que le fait d’être VT (désolé si cette phrase choque certains d’entre vous). D’une certaine manière, je me considère encore comme VT car je n’ai jamais joui à deux...
Je me pose des tonnes de questions, car tout fonctionne en termes de désir, d’excitation et d’érection. Je m’interroge sur le fait que cela marche un jour, que cela m’empêche d’être heureux en couple et qu’à long terme je ne sois pas capable d’avoir des enfants naturellement...
Je crains que les longues années de célibat (et donc de consommation de contenus de plus en plus hard) aient atteints soit mentalement ma vision des relations sexuelles soit physiquement mon anatomie (est-ce possible physiologiquement de détruire des récepteurs ?).
Cela met aussi mon couple en danger, car avec la distance, cela m’éloigne de ma compagne et nous empêche d’avancer. Elle est très compréhensive, mais ne sait pas quoi faire de plus. J’ai aussi l’impression qu’entre la situation actuelle et la distance, mes sentiments disparaissent petit à petit, mais je ne sais pas si c’est vraiment le cas ou juste une réaction psychologique de protection.
J’ai bien pensé à consulter, mais qui : un généraliste, un psychologue, un sexologue, un urologue... Il n’est pas simple d’exposer ça avec les bons mots – à part sur ce forum...
J’ai aussi pensé à une incompatibilité physiologique entre ma compagne et moi, mais je me dis que ce serait une nouvelle fuite et une nouvelle excuse.
Bref, je suis un peu perdu et aurait bien besoin d’un avis ou d’un conseil bienveillant
Cela fait plusieurs années que je lis régulièrement le forum, ça aide de se dire qu’on est très loin d’être seul. Je vais me permettre d’être plus que transparent dans mon message de description, et j’espère que je pourrais apporter à chacun(e) autant qu’il/elle pourra m’apporter.
J’ai été VT jusque l’an dernier, soit 24 ans. Je ne m’étais jamais trop inquiété de la situation, étant malgré tout jeune, pas trop idiot ni laid (du moins je l’espère ), et attribuait la situation à ma timidité et à une certaine incapacité à prendre des risques ou à faire les bons choix : le trop plein de timidité pour aborder les filles au lycée, la détestation des boîtes de nuit, la peur de briser des amitiés lors de mes études supérieures, l’omerta familiale sur les relations sexuelles sont autant d’exemples... Je me suis donc longtemps imposé des contraintes par peur de l’échec.
Cela ne m’a jamais trop pesé moralement (à part la solitude et parfois la frustration), et même si les années passantes, je craignais forcément la réaction de ma première partenaire.
J’ai en fin d’année dernière rencontré une jeune femme avec qui le courant est tout de suite bien passé : elle n’était pas trop expérimentée non plus et n’était pas du tout gênée par le fait que je sois VT.
Lors de notre (presque) première fois, je me souviens ne pas avoir réussi à avoir une érection constante car je ne lui avais pas dit que j’étais VT : le fait de lui dire a réglé le problème.
Un autre problème s’est aussi rapidement présenté : ma compagne prenait du plaisir lors de nos rapports, mais je ne ressentais en revanche quasiment rien (et donc pas d’éjaculation – note : ça marche quand je joue ma partition seul, mais c’est forcément plus simple quand on connait son corps et qu’on est seul). Je ne me suis pas inquiété, car le fait d’avoir une relation de couple m’épanouissait (nous vivions presque ensemble), le fait qu’elle prenne du plaisir suffisait et j’attribuais le problème au préservatif sans plus m’inquiéter (superbe stratégie de fuite en y repensant...).
Notre relation a ensuite évolué, car son contrat dans ma région finissant, elle a dû prendre un emploi autre part au printemps (pas trop loin de chez moi, à environ 2h30/3h). Depuis, nous nous voyons en moyenne un weekend sur deux.
Nous avons aussi décidé de faire les tests VIH pour ne plus utiliser de préservatifs en début d’été, et avons donc fait l’amour sans : malheureusement, rien n’y fait. Je ne ressens quasiment rien lorsque nous faisons l’amour quelles que soient l’implication de ma compagne, les positions, l’excitation ou la lubrification artificielle. Nous continuons à faire l’amour, et à chaque fin de week-end, je suis extrêmement frustré (au sens physique) par la situation : c’est assez inconfortable d’avoir autant d’excitation sans aller au bout.
Cette situation me pèse fortement, et est devenue moralement plus difficile que le fait d’être VT (désolé si cette phrase choque certains d’entre vous). D’une certaine manière, je me considère encore comme VT car je n’ai jamais joui à deux...
Je me pose des tonnes de questions, car tout fonctionne en termes de désir, d’excitation et d’érection. Je m’interroge sur le fait que cela marche un jour, que cela m’empêche d’être heureux en couple et qu’à long terme je ne sois pas capable d’avoir des enfants naturellement...
Je crains que les longues années de célibat (et donc de consommation de contenus de plus en plus hard) aient atteints soit mentalement ma vision des relations sexuelles soit physiquement mon anatomie (est-ce possible physiologiquement de détruire des récepteurs ?).
Cela met aussi mon couple en danger, car avec la distance, cela m’éloigne de ma compagne et nous empêche d’avancer. Elle est très compréhensive, mais ne sait pas quoi faire de plus. J’ai aussi l’impression qu’entre la situation actuelle et la distance, mes sentiments disparaissent petit à petit, mais je ne sais pas si c’est vraiment le cas ou juste une réaction psychologique de protection.
J’ai bien pensé à consulter, mais qui : un généraliste, un psychologue, un sexologue, un urologue... Il n’est pas simple d’exposer ça avec les bons mots – à part sur ce forum...
J’ai aussi pensé à une incompatibilité physiologique entre ma compagne et moi, mais je me dis que ce serait une nouvelle fuite et une nouvelle excuse.
Bref, je suis un peu perdu et aurait bien besoin d’un avis ou d’un conseil bienveillant