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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#231931
Azrael a écrit : 16 avr. 2020, 19:26 Etant sur le forum depuis 8 ans, je dirais qu'une bonne partie des membres qui ont été des habitués, ont changé leur statut 8 ans après (plus de la moitié? je doute que cela étonnerait les anciens)
Effectivement, je dirais que presque la totalité des gens qui se sont inscrits à cette époque et qui donnent encore des nouvelles ont changé leur statut.

Mais il y a des exceptions évidemment :sweat_smile:
par Marcorel
Homme de 35 ans non vierge
#231933
Kael08 a écrit :de toute façon faut être extraverti et changer sa façon d'être pour attirer de nos jours
Ca m'intéresse.
Qu'est ce qu'être "extraverti" pour toi ? Et "changer sa façon d'être", cela siginifie quoi pour toi ? A quel limite fixes-tu le "changer sa façon d'être" ?
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par Burden
Homme de 29 ans vierge
#231936
MathSo a écrit :De toutes façons, plus le temps avance sans que rien ne se passe, plus le "risque" de rester vierge à vie augmente dangereusement. Non seulement de part ses habitudes, mais aussi des visions de la société. Au bout d'un certain temps, on finit par l'accepter, et on en fait le deuil.
Je trouve ça dur que tu puisse penser ça à 25 ans. Si les habitudes sont en cause, il faut dans ce cas changer ses habitudes non?
MathSo a écrit :D'ailleurs dans un sens plus général, une personne qui n'aura jamais rien connu à 50 ans va entrer dans un célibat "définitif".
Je ne pense pas que ça soit quelque chose d'immuable, même à 50 ans passées. A cet âge la libido baisse mais ne disparaît pas, et puis ça n'empêche pas d'avoir un besoin affectif. Que se soit pour les hommes et pour les femmes. Et le fait que la relation se base moins sur le désir sexuel peut changer les attentes de chacun.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#231938
MathSo a écrit : 17 avr. 2020, 00:04 En fait, plus le temps passe, plus on prend des habitudes qui seront difficiles à changer : des habitudes, des rituels de célibataire. Parfois tue l'amour. Et puis, on finit par s'y habituer. A tel point que passer notre vie seul ne fait plus peur. C'est vrai quoi. A quoi bon venir voir son train-train chamboulé par une partenaire alors que l'on a fini par si bien s'habituer à la solitude ?
Il s'agirait déjà de prouver, qu'il est généralement beaucoup plus difficile de changer 30 ans, que 20 ans, que 10 ans de ce genre d'habitudes. Je sais en tout cas que pour ma part, je ne prends pas "de plus en plus" des habitudes difficiles à changer, lorsque je vis dans ces habitudes elles n'empirent pas. Enfin, ça semble très théorique jusque-là, qui connaît beaucoup de gens qui se sont habitués à la solitude, lorsqu'avant elle les faisait beaucoup souffrir?

MathSo a écrit : 17 avr. 2020, 00:04 Admettons que quelqu'un de 50 ans ait envie de découvrir "la chose". C'est son droit. Seulement, il devra composer avec des personnes qui auront beaucoup plus de vécu que lui, qui auront fondé une famille, eu des enfants ... Et qui si ça se trouve, n'auront plus envie de connaitre les mêmes choses.
Plus envie de connaître les mêmes choses... On aura beau être resté célibataire, nous aurons également évolué, ne demanderons ou n'attendrons plus les mêmes choses. Après, oui à un certain âge l'autre risque d'avoir des enfants et des obligations, ou de moins se comporter comme un adolescent, mais vierge ou pas cela ne change pas forcément grand-chose.

MathSo a écrit : 17 avr. 2020, 00:04 Mais quand même, quand tu as vécu plus de la moitié de ta vie sans avoir rien fait, tu en viens à te poser des questions. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Déjà, toute durée est relative. J'ai déjà parlé à un vierge de 50 ans, qui avait vécu (à peu près) toute sa vie dans la difficulté financière, et peut-être pas que ça j'ai oublié, avoir des problèmes rend plus compliqué de se consacrer à un autre problème. Ici, nous sommes pas mal à avoir mis le mode "pause" pendant des années à cause du chômage, pas mal à avoir passé beaucoup de temps chez nous, à avoir été peu vers les autres lorsqu'on en avait davantage l'occasion. (Et évidemment l'enfance et l'adolescence ne comptent pas vraiment.) Cela équivaut à combien d'années de réelles tentatives?

Ensuite, même chez les cinquantenaires, tu trouveras des gens qui ont travaillé petit à petit sur leurs défauts et qualités, qui ont fini par intégrer des codes, qui ont fini par aller voir un psy, qui ont plus ou moins fini par surmonter un blocage ou traumatisme ; et tu trouveras des gens qui ont déjà plu à quelqu'un, parfois plusieurs personnes, parfois sans que cela soit réciproque, parfois en regrettant de ne pas avoir donné suite, par peur ou autre. Ce n'est pas un bloc uniforme de personnes, avec aucune qui aurait continué d'évoluer, et aucune qui aurait encore des raisons d'espérer.
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par CasseCraie
ans
#231941
Azrael a écrit :En même temps : moins il reste de temps à vivre, moins il y a de chances qu'un fait se produise, simplement parce qu'il reste moins de temps.
Il y a bien plus que ça, plus le temps passe et plus on s'éloigne de la période favorable. La période 16-22 ans (juste un ordre d'idée) favorise les nouvelles rencontres, les dynamiques de groupes, amicales, amoureuses. Je pense en particulier aux cadres du lycée et des études (bien que ça dépende des études, je n'avais pas du tout ce sentiment dans ma fac de sciences à l'époque :sweat_smile: ). A 30 ans, si tu travailles dans un bureau avec peu de collègues il n'y a plus vraiment de dynamique amoureuse. Le monde du travail peut dans beaucoup de métier ne pas permettre de rencontre, sans oublier de nouveaux freins par rapport à la paranoïa actuelle sur le harcèlement. Bien sûr on peut en faire en dehors, mais ce qui nous occupe toute la journée est quand même un vecteur important, surtout quand tu peux faire des rencontres sans spécialement le vouloir.
MathSo a écrit :Admettons que quelqu'un de 50 ans ait envie de découvrir "la chose". C'est son droit. Seulement, il devra composer avec des personnes qui auront beaucoup plus de vécu que lui, qui auront fondé une famille, eu des enfants ... Et qui si ça se trouve, n'auront plus envie de connaitre les mêmes choses.
Complètement d'accord. A 50 ans l'histoire habituelle c'est "je suis divorcé, j'ai deux enfants, après des années difficiles ils me poussent à rencontrer quelqu'un, mais je ne sais pas trop". Quelqu'un souhaitant faire sa première fois paraîtrait complètement déconnecté, dans l'inconscient collectif c'est une préoccupation de lycéen, aujourd'hui cela s'étend aux jeunes adultes mais pas plus loin.
Chill a écrit :Pour le moment, je ne peux pas être certains que je serais vierge toute ma vie, puisque j'ai encore rien fait pour que cela change.
Dans un sens c'est très positif. Tu ne sais pas encore de quoi tu es capable ! Prenons les choses à l'envers, comment aurais-tu pu réussir sans essayer ? Tu ne t'es simplement pas donné ta chance !
Il y a quelques années j'étais comme ça, et puis maintenant je constate que je suis vierge - encore plus - tardif tout en ayant fait pas mal d'effort pour rencontrer des filles. Quand on ne peut plus se dire qu'on n'a pas tenté sa chance, on finit forcément par se dire qu'on n'est peut-être juste pas fait pour ça. Au bout d'un moment on ne sait tout simplement plus quoi faire.
Pasta a écrit :Effectivement, je dirais que presque la totalité des gens qui se sont inscrits à cette époque et qui donnent encore des nouvelles ont changé leur statut.
C'est encourageant ! Ce serait vraiment intéressant (mais bien difficilement réalisable) d'avoir des statistiques dessus. Après je serai curieux de voir cela selon l'âge et le sexe. Sans discrimination aucune, je reste persuadé que les difficultés sont différentes pour les hommes et les femmes. Il faut aussi voir si les gens ont quitté le forum ont suivi le même chemin ou non.
SnapBack a écrit :On ne change pas de personnalité comme ça, par contre.
Des moyens existent mais les fortunes restent diverses...

C'est à voir selon ses moyens, ses envies.
On ne change pas du jour au lendemain, mais on évolue. Ceci dit on ne choisit pas vraiment comment notre personnalité évolue, bien sûr on peut y mettre certains éléments sans maîtriser les autres et sans trop savoir ce qui va ressortir (par exemple en se forçant à aller vers les autres, on peut logiquement devenir plus extraverti, ou se rendre compte que l'on préfère la solitude, ou plein de variantes en fait).

J'irai même plus loin. Si l'on pouvait changer notre personnalité, faudrait-il pour fautant le faire juste pour plaire à l'autre sexe ? Cela n'est-il pas très dévalorisant de se dire quelque part "Ok, je vais être comme ils/elles veulent que je sois".
Après tout il n'y a pas que l'amour et le sexe dans la vie, il serait dommage de se perdre soit-même en cherchant trop cela.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#231942
CasseCraie a écrit : 17 avr. 2020, 23:19 Il y a bien plus que ça, plus le temps passe et plus on s'éloigne de la période favorable. La période 16-22 ans (juste un ordre d'idée) favorise les nouvelles rencontres, les dynamiques de groupes, amicales, amoureuses. Je pense en particulier aux cadres du lycée et des études (bien que ça dépende des études, je n'avais pas du tout ce sentiment dans ma fac de sciences à l'époque :sweat_smile: ). A 30 ans, si tu travailles dans un bureau avec peu de collègues il n'y a plus vraiment de dynamique amoureuse. Le monde du travail peut dans beaucoup de métier ne pas permettre de rencontre, sans oublier de nouveaux freins par rapport à la paranoïa actuelle sur le harcèlement. Bien sûr on peut en faire en dehors, mais ce qui nous occupe toute la journée est quand même un vecteur important, surtout quand tu peux faire des rencontres sans spécialement le vouloir.
Franchement, de par chez moi il n'y avait pas tant de monde autour de 16/17 ans+ qui était en couple (surtout avec quelqu'un rencontré à l'école), ou qui avait connu plus que des petits flirts, et heureusement que si tu n'as pas rencontré la "personne de ta vie" (bon admettons) à 22 ans, ce n'est pas presque foutu, ou ça en ferait des gens foutus, combien restent avec la personne avec qui ils étaient à cet âge-là? Pour ma part, c'est le contraire après 18 ans j'étais en info, avec une, deux, trois nanas dans la classe. Récemment, j'étais le seul mec, entouré de 7 à 9 nanas au boulot. Enfin, évidemment je suis d'accord qu'il existe des âges plus propices en général, mais en tout cas il vaut mieux ne pas voir les choses pire qu'elles sont. Si par exemple, tu as peu de chances de faire des rencontres au boulot, en général tu peux toujours te débrouiller pour avoir plus de temps libre, en tout cas si c'est important pour toi, et pendant ton temps libre tu vas là où tu peux trouver des célibataires de ton âge. Regardez un peu les chiffres des divorces et des séparations... L'âge rend si difficile pour cette masse de concernés de retrouver quelqu'un?

Et puis à vrai dire on parle surtout de vierges tardifs, donc je partais plutôt du principe qu'on avait déjà un certain âge.

CasseCraie a écrit : 17 avr. 2020, 23:19 Complètement d'accord. A 50 ans l'histoire habituelle c'est "je suis divorcé, j'ai deux enfants, après des années difficiles ils me poussent à rencontrer quelqu'un, mais je ne sais pas trop".
Si tu tombes sur quelqu'un qui ne semble pas très motivé (et je doute quand même que ce soit habituel genre "quasi tout le monde"), eh bien tu laisses tomber et tu passes à une autre personne.
par Aurus
Homme de 33 ans non vierge
#231949
La première bataille que l'on doit mener, c'est contre nous même.
Il faut se sortir de la tête cette vision de l'esprit qu'on n'est pas assez bien pour intéresser quelqu'un.

Je doute que pour la grande majorité des personnes inscrites sur ce site, la virginité tardive soit seulement liée à un manque d'opportunité ou à un physique ne correspondant pas aux standards de beauté. Elle est généralement causée par des problèmes que nous devons adresser un par un par pour avancer.

Ce travail personne ne va le faire à notre place.

Je suis persuadé que rien n'est figé, il est toujours possible de s'améliorer, et ce à tout age.
Après, il y a bien sûr une part de chance : tomber sur la bonne personne.

Il ne faut pas se focaliser sur les échecs, mais savoir en tirer des leçons et rebondir.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#231953
Il est indéniable que si on sent que l'on a un "problème" dans sa vie, il faille faire un travail sur soi-même afin d'aller mieux. Et il est indéniable aussi que rien n'est gravé dans le marbre. Même si il faut avouer qu'il y a plus de facilité à changer à 20 ans, plutôt qu'à 50.

En revanche, c'est une chimère de penser que tout le monde sur cette terre finira par trouver quelqu'un, ou ne sera plus vierge. N'oublions pas qu'il existe des milliers de personnes qui meurent chaque jour vierges et sans jamais avoir connu la moindre histoire. Et ça vaut aussi pour certaines personnalités importantes.

En fait, c'est comme une grande loterie, où il vaut mieux ne pas avoir le mauvais numéro. Et chaque personne sur cette terre (peut-être moi, peut-être quelqu'un d'autre ...) peut avoir potentiellement pioché le mauvais numéro.
par CasseCraie
ans
#231955
Aurus a écrit :La première bataille que l'on doit mener, c'est contre nous même.
Il faut se sortir de la tête cette vision de l'esprit qu'on n'est pas assez bien pour intéresser quelqu'un.
C'est vrai. Puis de toute façon, dans les débuts de relation amoureuse ce qui compte c’est autant ce que l'on est que la façon dont on est perçu. Un être humain entier ne peut être appréhendé après seulement quelques heures.

Pour parler plus de mon cas, un ami m'a dit que je semblais très négatif et que cela jouait, les petites choses faisant toutes les différences. On peut tout à fait imaginer qu'une série d'échecs (ou de situations perçues comme des échecs) m'aient amené à moins y croire, ce qui impacte mon comportement et par voie de conséquence les résultats. Je me suis fait il y a quelques temps la réflexion que je ne préparais rien avant un rendez-vous. Je veux dire par là que je ne donne que le point de rendez-vous, et une fois sur place on finit par trouver un bar. Cela est très mauvais du point de vue "homme qui sait ce qu'il veut"et proactivité, c'est pourtant un critère important. Avec du recul c'est vrai que j'ai senti très vite sur certains RDV que ça commençait mal, peut-être juste à cause de ça. Pour les prochaines fois je prendrai systématiquement 10 minutes la veille pour choisir deux lieux, un pour le RDV et un de secours au cas où. Qui plus est cela peut enlever de l'enjeux, après tout même si je ne revois pas la personne, j'aurais passé une soirée dans tel bar que j'aime bien ou tel resto que je voulais essayer. Bref je m'égare !
MathSo a écrit :En fait, c'est comme une grande loterie, où il vaut mieux ne pas avoir le mauvais numéro. Et chaque personne sur cette terre (peut-être moi, peut-être quelqu'un d'autre ...) peut avoir potentiellement pioché le mauvais numéro.
Il y a de ça, tout le monde ne réussira pas c'est certain. Ceci dit je ne parlerais peut-être pas de loterie dans le sens où il n'y a pas que le hasard, selon la façon dont on agira on aura plus ou moins de chance de réussir. Il n'y a peut-être pas de cas perdu d'avance. Après je ne sais pas si, pour chaque individu, il existe une façon de se comporter qui fasse que ses chances de réussir soient relativement bonne. (oui, j'énonce les problèmes sociaux comme des énoncés mathématiques :smile: )
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