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par SnapBack
ans
#233095
Eeyore a écrit : 25 mai 2020, 18:53 D'accord mais du coup ces grosses barbes plus ou moins a la mode... C'est lavé ou pas? Vu qu'ils ne rasent pas....
Il y a des produits d'entretien pour grosses barbes.
De la cire, du shampooing.

C'est comme des cheveux : si ce n'est pas entretenu, la peau morte est prisonnière de la barbe.
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#233096
J'ai repensé à ce sujet ce midi en voyant les jambes et les aisselles dotées de pilosité d'une collègue que j'aime bien et à qui je trouve du charme (*). Je n'ai pas ressenti le moindre dégoût, donc apparemment mon ouverture d'esprit à ce sujet se porte effectivement bien, bonne nouvelle.

(*) : En outre elle a les bras assez musclés, donc pas exactement une poupée Barbie.
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#233097
Pour répondre au post initial :

- Je trouve complètement normal le fait d’avoir des poils pubiens. Peut-être que ça serait intéressant de voir comment ça fait quand c’est rasé histoire de changer, mais ça n’a à être ni obligatoire, ni permanent. La seule chose qui me dérangerait est : est-ce que ça gêne pour faire un cuni ? (je parle en toute méconnaissance de cause).
- Non, pour moi ce n’est pas un critère éliminatoire.
- C’est quoi la différence entre un rencard et un rendez-vous ?
-
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#233100
J'ai pas testé en cas de toison très très fournie, mais de mémoire (via ma modeste expérience j'entends) le cuni est de base faisable en présence de pilosité.
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par SnapBack
ans
#233101
Lereveur a écrit : 25 mai 2020, 19:42 J'ai pas testé en cas de toison très très fournie, mais de mémoire (via ma modeste expérience j'entends) le cuni est de base faisable en présence de pilosité.
C'est comme une moustache, ce n'est pas plus dérangeant qu'en porter une :smirk:
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par Kay67
Femme de 32 ans vierge
#233103
Lereveur a écrit : 25 mai 2020, 19:16 J'ai repensé à ce sujet ce midi en voyant les jambes et les aisselles dotées de pilosité d'une collègue que j'aime bien et à qui je trouve du charme (*). Je n'ai pas ressenti le moindre dégoût, donc apparemment mon ouverture d'esprit à ce sujet se porte effectivement bien, bonne nouvelle.

(*) : En outre elle a les bras assez musclés, donc pas exactement une poupée Barbie.
Merci pour ce retour d'expérience :sweat_smile: , c'es très rare de voir des femmes sortir avec des poils aux aisselles et aux jambes, elle s'assume et n'a pas peur du regard des autres, bravo !

Ajouté 3 minutes 11 secondes après :
Pasta a écrit : 25 mai 2020, 19:33
- C’est quoi la différence entre un rencard et un rendez-vous ?
-
En gros c'est la même chose, en faite dans ma tête le "rencard" c'est plutôt LA première rencontre ou on se découvre et un rendez-vous c'est après quand on s'est déjà vu plusieurs fois (je suis peut-être la seule à avoir cette définition :joy: )
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#233110
Valsiny a écrit : 24 mai 2020, 23:15 Je réagis sur un détail, ce qui ne m'empêche pas de souscrire en tout à la critique des injonctions.
Qu'il existe une pression sociale à ce sujet ne signifie pas que tel qui s'épile répond à cette pression, et que tel autre qui n'aime pas les poils subit cette pression. Les modèles qui s'appliquent aux grands nombres sont peu pertinents à l'échelle individuelle. Si ce n'était pas le cas, le paysage des goûts et des couleurs serait très homogène, ce qu'il n'est pas. Aussi je ne parierais pas que, si nous obtenions qu'on cesse tout à fait d'embêter les femmes avec leurs poils, et que nous y parvenions à tel point que celui qui déclarerait que c'est dégoûtant passerait pour étrange, il resterait des gens qui n'aiment pas ça. Comme d'autres aujourd'hui n'aiment pas les corps imberbes.
Malgré tout, je pense qu'une société qui donne à voir beaucoup les corps, et uniquement certains corps (jeunes, minces et sans poils) influe largement sur la vision qu'on a des corps en général et sur les "goûts" qu'on se forge.
Je ne suis pas sûre qu'il y a 300 ans, il y avait tellement de gens qui étaient repoussés par les poils, par exemple, tout simplement car ils étaient une réalité avec laquelle tout le monde devait composer. C'est comme si on était gênés par les sourcils, en fait : ils sont là, et à moins qu'une mode arrive pour qu'on se les retire, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de gens pour en être dégoûtés...
L'échelle individuelle, c'est justement ce qui nous reste dans une société où les goûts sont normés, pour dire "ah non mais moi c'est mon goût personnel". Comme d'ailleurs avec les pratiques sexuelles : je regardais la série the Deuce l'autre jour, qui parle de l'avènement du porno dans les années 70 et ses liens notamment avec la prostitution, et il y a cette réalisatrice de films X qui dit un jour : "mais en fait, qui finit systématiquement ses rapports sexuelles en éjaculant sur le visage de sa partenaire ? ou du moins, qui faisait ça avant qu'on leur en donne l'idée ?". La comparaison me semble juste : avant qu'on donne l'idée aux gens que les poils, c'est un truc qu'il faut retirer, je pense que ça faisait pour eux partie du corps humain. Et qu'il n'y avait donc pas à en être dégoûté ou passionné, à moins d'être fétichiste (ce qui reste rare).
On constate aussi de plus en plus de "dégoûts" face à la vue de sexes féminins normaux, parce que la pornographie a habitué beaucoup d'hommes et de femmes à penser qu'un sexe féminin doit ressembler à ci ou ça, alors que la réalité est beaucoup plus vaste — et encore une fois, avant de vivre dans une société où on voit des sexes en gros plan partout, les gens ne se demandaient pas tellement si le sexe de leur partenaire était beau ou pas. Il était. Tout simplement.
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par Valsiny
Homme de 35 ans vierge
#233147
Lux a écrit :Malgré tout, je pense qu'une société qui donne à voir beaucoup les corps, et uniquement certains corps (jeunes, minces et sans poils) influe largement sur la vision qu'on a des corps en général et sur les "goûts" qu'on se forge.
Je ne suis pas sûre qu'il y a 300 ans, il y avait tellement de gens qui étaient repoussés par les poils, par exemple, tout simplement car ils étaient une réalité avec laquelle tout le monde devait composer. C'est comme si on était gênés par les sourcils, en fait : ils sont là, et à moins qu'une mode arrive pour qu'on se les retire, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de gens pour en être dégoûtés...
Ça, qu'ils influent, c'est bien ce que l'analyse du grand nombre permet raisonnablement de déduire. La difficulté apparaît quand il s'agit d'analyser les goûts d'un individu précis : ils peuvent concorder avec les goûts majoritaires sans s'expliquer par leur influence. C'est pour cela que je présentais mon message comme la critique d'un détail : je réagissais à l'analyse "si je n'aime pas ça et que la majorité non plus, c'est que je suis en fait influencé par la majorité".

Sur les goûts d'autrefois : il faudrait vérifier. La pince à épiler existe depuis longtemps (on en a retrouvé une à Pompéi). Mais la difficulté n'empêche pas certains goûts de devenir majoritaires. Autrefois, la plupart des gens avaient les dents mal rangées : on n'en rangeait pas moins ces dentitions dans la catégorie du laid, et on appréciait les rares dentitions bien ordonnées.
par SnapBack
ans
#233148
Féru de musées, je vois souvent des représentations d’hommes et de femmes des siècles passés.
Les statues de la Grèce antique puis de l’époque romaine montrent en effet des corps plutôt imberbes (hormis la barbe parfois).

Je n’oublie pas que l’art est sujet à l’idéalisation, surtout pour représenter des divinités ou des figures guerrières.

La brève période hippie/mai 68 du siècle passée revendiquaient le poil : j’ai souvenir d’une artiste belge, du mouvement pop-art et féministe, qui revendiquait sa pilosité intime sans que ce soit honteux via divers autoportraits. Ça fluctue selon les époques et la condition de la femme artiste : condition reconnue tardivement (les femmes étaient peu considérées en tant qu’artistes professionnelles).

L’autre jour, je remarquais que la Joconde n’avait pas de sourcils...
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par Valsiny
Homme de 35 ans vierge
#233149
Oui, l'épilation intime était une pratique importante dans l'Antiquité gréco-romaine. La statuaire grecque représente un idéal du corps tout court, dans un monde où la plupart des corps sont pourtant enlaidis par divers maux. Mais je pense que Lux voulait surtout insister sur l'historicité des goûts. Pour ma part, je les historicise au point de douter de l'existence d'un "corps normal", et donc poilu, dont nous aurions été éloignés par l'invention de techniques de modification corporelle. Il me semble que ce serait retomber dans la fausse opposition nature-culture que de penser ainsi.
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