Karolina a écrit : ↑07 mai 2022, 20:36
>côté négatif : Certes j'ai une minuscule expérience mais je ne suis pas plus à l'aise pour autant avec tous le processus de relation à autrui, rencontre, drague, calin...
Je pense malheureusement que même avec une expérience, même plusieurs, ce processus, pour les VT, reste quelque chose d'assez compliqué à mettre en place et à gérer.
L'autre, jour, je me suis rendu compte que ça fait plus de 14 ans que j'ai eu ma première histoire. Et même si j'ai connu d'autre relations par après, aucune n'est venue simplement, et aucune ne s'est déroulée de manière "naturelle".
J'essuie encore aujourd'hui une longue période de célibat... Et... Un peu comme lorsque j'étais sans expérience et que je me retrouvais à mentir sur ma virginité, voilà qu'aujourd'hui je dois justifier pourquoi je suis "chaste" depuis quelques années, et comment je fais pour tenir le coup...
Karolina a écrit : ↑07 mai 2022, 20:36
-Je pensais pouvoir donner le change au lit pour ne pas que mon inexpérience se voit et il a été clair que c'était pas le cas et que j'étais nulle au lit, donc pour la confiance en soi bah c'est même pire qu'avant du coup.
Ca par contre, c'est le genre de témoignage qui me rend fou.
Je ne comprends pas qu'un homme puisse laisser imaginer ça à sa nana. De mon point de vue, et sans vouloir minimiser le rôle de la femme, loin de là, je peux t'assurer qu'un homme sera toujours capable de trouver son plaisir (C'est glauque, mais c'est pas pour rien que beaucoup de gros nazes se tamponnent de la notion de consentement...). Après, si le mec à une vision déformée de la relation sexuelle, et qu'il considère que la nana doit lui donner certaines choses, où qu'il s'attend à des perfs d'actrice prono, c'est lui qui a un sévère problème. Dans tous les cas, lui faire comprendre qu'elle est nulle, où en tout cas qu'elle en arrive à le penser... Non... C'est justement ça qui est minable.
D'ailleurs, je pense que c'est un énorme soucis à l'heure actuelle, dans cette la façon dont on a fait de la sexualité un consommable comme un autre, au cœur duquel seule compte la performance. Sans dire qu'il faut sacraliser le sexe et le garder uniquement pour les relations amoureuses (bon en fait, si, à titre perso je préfère...), je considère qu'on ne doit pas non plus verser dans l'autre excès. Parce que précisément, on fini par ne plus chercher que cette foutue perf. On biaise la baise en quelque sorte. Et tu en arrives à croiser des gens, hommes ou femmes pour le coup, qui te font te sentir assez minable... Alors que ça ne devrait justement pas être le cas...
Après, j'ai aussi envie de dire que les mœurs, c'est comme les goûts et les couleurs... Ca ne se discute pas. Mais il vaut quand même mieux partager les mêmes si on veut envisager une véritable histoire qui tient la route.
Si ce gars ne prenait pas de plaisir, et qu'il ne t'en donnait pas, tu n'as clairement pas à porter une quelconque culpabilité, et encore moins à ne pas avoir confiance en toi. Parce que pour le coup, le problème, c'était peut-être bien lui.
Une relation sexuelle, plus qu'une perf, je pense que c'est surtout un moment de partage. Le classique du plan c.l qu'on te vend dans les films et qui découle d'une énorme pulsion ou attirance, et qui se fini dans le méga orgasme, je pense que ça reste un idéal survendu, et relativement rare dans les faits. Pour partager, il faut un minimum de respect, de considération pour l'autre. Du coup avoir une petite attache sentimentale, même si ce n'est par une folie amoureuse. C'est juste une minuscule empathie, réciproque, qui fait que tu vas vouloir que l'autre se sente bien avec toi. C'est ce qui va te rendre attentionné à son égard, même dans des gestes aussi banals, mais nécessaires, que de le prendre dans tes bras, à passer une soirée à discuter, avant d'imaginer autre chose,... Ca ne peut pas se résumer uniquement à une partie de jambes en l'air. Parce que justement, l'orgasme n'est pas la fin en soi...
Si c'est tout ce qu'un mec cherche, sachant que c'est très facile à obtenir pour lui, alors vraiment, c'est lui le nul.