- 07 avr. 2022, 01:09
#242527
Je te remercie pour ta réponse. Ainsi il faudrait voir les remords comme des évènements qui touchent tout le monde.. j'imagine ?
MonDestin a écrit : ↑07 avr. 2022, 01:09 Je te remercie pour ta réponse. Ainsi il faudrait voir les remords comme des évènements qui touchent tout le monde.. j'imagine ?Oh je ne saurais pas te dire comment il faut voir ça;
MonDestin a écrit :Bonsoir à tous.Ce genre de ressenti, à peu près n'importe quel membre du forum, moi compris, aurait pu l'écrire... avoir ce genre de pensées est pour ainsi dire normal dans notre situation. Mais voyons le positif : tu n'as que 24 ans, un chez-toi, un travail et tu vois du monde, à première vue les bases sont déjà là.
Ce soir, j'ai grandement besoin d'écrire. Je traverse une période de déprime comme je passe par là de temps en temps, notamment quand il y a des successions d'évènements qui ne jouent pas trop en ma faveur.
La déprime peut être plus ou moins forte d'une période à une autre. Ici, je dois être dans une période très forte puisque je pense au.. suicide. Si jamais vous vous en inquiétez, sachez que je suis bien trop peureux pour tenter quoi que ce soit. Cependant je me demande dans ces moments là s'il n'est pas raisonnable de mettre fin à ses jours lorsque tout va mal, que dans ma situation précisément je ne serai probablement jamais en couple, jamais marié, enfants tout ça... Alors que de 1- C'était un peu mon rêve, le but à atteindre pour avoir une vie réussie, je ne pensais pas demander beaucoup en ayant un rêve comme ça et 2- Je suis pas heureux car je ressent ce manque d'affection, d'amour, d'intérêt qu'une seule malheureuse personne aurait pu combler.
Quand on est pas heureux, qu'on a plus aucun but à atteindre, on vit pour quoi ? On est juste là pour consommer, dépenser de l'eau, de la nourriture, avoir un toit à la place d'un autre pour rien ! Et donc c'est de la que vient ma question "En quoi ce serait irréfléchi à ce stade, de penser à la mort ?" Ça sert à quoi de vivre impuissant, pour au final avoir des remords alors que l'on n'aurait rien pu y faire ?
J'en viens à ce deuxième point : Comment faites vous pour ne rien regretter dans votre vie ? On n'y peut rien, de ce qui nous arrive, mais si jamais on commence à se dire "Si jamais j'étais différent.. en grandissant par exemple"..
Mimi2020 a écrit : ↑09 avr. 2022, 21:51 "qu'une seule malheureuse personne aurait pu combler."Probablement parce que personne ne peut vivre sans affection tout le long de sa vie sans que ça n'ait d'impact..
Ton problème il est là. Comme d'autres personnes non VT d'ailleurs, qui font leur parcours de vie dans "la norme" : de croire que c'est la relation amoureuse qui doit t'apporter le bonheur.
C'est mettre tous ses oeufs dans le même panier et ne miser que sur une seule forme de bonheur, alors qu'il en existe de multiples.
Très difficile de sortir de l'injonction sociale.
Lereveur a écrit : ↑09 avr. 2022, 20:57Il faut savoir que je n'ai "jamais" de pensées négatives lorsque je ne suis pas tout seul. (Sauf exceptions, du style je traverse une période difficile, comme tout le monde j'imagine).
Ce genre de ressenti, à peu près n'importe quel membre du forum, moi compris, aurait pu l'écrire... avoir ce genre de pensées est pour ainsi dire normal dans notre situation. Mais voyons le positif : tu n'as que 24 ans, un chez-toi, un travail et tu vois du monde, à première vue les bases sont déjà là.
Il faudrait peut-être que tu précises ta situation pour confirmer ou infirmer la pertinence de ce que je vais dire, mais récemment, il m'est venu à l'esprit la nécessité de 1) évacuer à tout prix ce négatif lors de mes interactions avec autrui, particulièrement avec le sexe opposé et 2) se décentrer au maximum et s'adapter individuellement à chaque interlocuteur.
Pourquoi cela ? Parce que on m'a fait souvent remarquer dans mes échanges avec des filles, que j'étalais trop ma galère sentimentale - or, même si je suis tout à fait disposé à écouter leurs propres problèmes, cette tendance au négatif peut leur laisser penser qu'elle n'ont pas de place pour les exposer ; avant j'envisageais lesdits échanges comme un ping-pong (chaque parle à son tour un peu de lui), mais je suis en train de me dire que notre " poids " en tant que VT doit être particulièrement surveillé à ce moment ; donc, surtout ne pas parler de soi, uniquement de l'interlocutrice, avec le souci qu'elle passe un bon moment.
Je le répète, ce n'est peut-être pas cela qui pêche chez toi, mais personnellement c'est une hypothèse qui semble faire sens, je la mets ici des fois que ça aide.