- 14 avr. 2022, 22:32
#242773
Bonjour à tous,
Me revoilà sur ce forum que je parcours très rarement. Je suis toujours ravie de revenir ici, un peu comme si c'était ma première maison
J'avais posté mon dernier message il y a 4 ou 5 ans. J'ai longtemps hésiter à donner de mes nouvelles. Par peur d'être jugée peut-être...
Ma vie a complètement changé depuis. J'ai changé aussi.
Les évenements qui suivent se sont bousculés dans ma vie avec une vitesse et une violence inouïe:
Un travail sur soi pour lâcher prise. Une rencontre. Une relation amoureuse paisible, après tant d'années de célibat. L'envie d'officialiser. Un mariage en plein confinement. Un désir de fonder une famille rapidement. La naissance d'une adorable petite fille. Puis parallèlement à cette grossesse qui aurait dû être une période heureuse et réjouissante, des conflits répétés et exarcerbés, un entourage hostile à cette union mais surtout à ma personne, l'isolement, le harcèlement et le dénigrement insidieux, très subtil. Et Puis au moment de la naissance de mon trésor, le clash, l'éloignement, l'éclatement du couple, la trahison, l'abandon, l'impression de ne plus connaitre l'autre, les conflits où se mêlent intimidations et humiliations ... et donc, un divorce en cours.
Aujourd'hui, je ressens tellement de gratitude car nous avons un petit ange. J'ai la lourde responsabilté de l'élever et la protéger de toute ce conflit. Mais en mon for intérieur, je suis meurtrie, abîmée.
Depuis ces derniers mois, je vis une sorte de traversée du desert. Seule. Je n'arrive pas à comprendre ma réaction face à cette solitude. Elle m'est devenue insupportable. Moi qui ai toujours vécue en celibataire. Moi qui passait des weekends entiers toute seule, ma propre compagnie me suffisant. Je développe de l'anxieté. Je ne vois plus personne. Je me replie sur moi-même. Je n'ai plus m ďélan ni d'energie.
J'ai consulté pour traiter cette dépression mais j'aimerais m'en sortir sans médication. La route sera longue et difficile pour regagner mon estime, me reconstruire, et envisager de refaire confiance. Mais je suis pleine d'espoir et j'ai la foi.
Je me rends compte en relisant certains post, que nous, les VT ou anciens VT, nous sommes probablement plus susceptible d'être touché par la dépression chronique.
Je suis peut-être un peu exigeante envers moi même mais j'ai absolument envie de me prouver que je peux dépasser cette épreuve douloureuse: relever la tête, montrer que je suis Forte, sortir, faire des activités, retrouver un semblant de vie sociale, reprendre soin de moi, reprendre mon travail comme si de rien n’était et prétendre que je suis toujours performante.
Seulement je n'y arrive pas. Et le soir, une fois que ma fille est couchée, je vous avoue qu' il m'arrive de fondre en larmes parce que cette solitude est déchirante. Elle me renvoit à mes propres faiblesses et mes propres échecs.
Merci de m'avoir lue
Me revoilà sur ce forum que je parcours très rarement. Je suis toujours ravie de revenir ici, un peu comme si c'était ma première maison
J'avais posté mon dernier message il y a 4 ou 5 ans. J'ai longtemps hésiter à donner de mes nouvelles. Par peur d'être jugée peut-être...
Ma vie a complètement changé depuis. J'ai changé aussi.
Les évenements qui suivent se sont bousculés dans ma vie avec une vitesse et une violence inouïe:
Un travail sur soi pour lâcher prise. Une rencontre. Une relation amoureuse paisible, après tant d'années de célibat. L'envie d'officialiser. Un mariage en plein confinement. Un désir de fonder une famille rapidement. La naissance d'une adorable petite fille. Puis parallèlement à cette grossesse qui aurait dû être une période heureuse et réjouissante, des conflits répétés et exarcerbés, un entourage hostile à cette union mais surtout à ma personne, l'isolement, le harcèlement et le dénigrement insidieux, très subtil. Et Puis au moment de la naissance de mon trésor, le clash, l'éloignement, l'éclatement du couple, la trahison, l'abandon, l'impression de ne plus connaitre l'autre, les conflits où se mêlent intimidations et humiliations ... et donc, un divorce en cours.
Aujourd'hui, je ressens tellement de gratitude car nous avons un petit ange. J'ai la lourde responsabilté de l'élever et la protéger de toute ce conflit. Mais en mon for intérieur, je suis meurtrie, abîmée.
Depuis ces derniers mois, je vis une sorte de traversée du desert. Seule. Je n'arrive pas à comprendre ma réaction face à cette solitude. Elle m'est devenue insupportable. Moi qui ai toujours vécue en celibataire. Moi qui passait des weekends entiers toute seule, ma propre compagnie me suffisant. Je développe de l'anxieté. Je ne vois plus personne. Je me replie sur moi-même. Je n'ai plus m ďélan ni d'energie.
J'ai consulté pour traiter cette dépression mais j'aimerais m'en sortir sans médication. La route sera longue et difficile pour regagner mon estime, me reconstruire, et envisager de refaire confiance. Mais je suis pleine d'espoir et j'ai la foi.
Je me rends compte en relisant certains post, que nous, les VT ou anciens VT, nous sommes probablement plus susceptible d'être touché par la dépression chronique.
Je suis peut-être un peu exigeante envers moi même mais j'ai absolument envie de me prouver que je peux dépasser cette épreuve douloureuse: relever la tête, montrer que je suis Forte, sortir, faire des activités, retrouver un semblant de vie sociale, reprendre soin de moi, reprendre mon travail comme si de rien n’était et prétendre que je suis toujours performante.
Seulement je n'y arrive pas. Et le soir, une fois que ma fille est couchée, je vous avoue qu' il m'arrive de fondre en larmes parce que cette solitude est déchirante. Elle me renvoit à mes propres faiblesses et mes propres échecs.
Merci de m'avoir lue
Les amants véritables ne se retrouvent pas par hasard, ils s’appartiennent depuis toujours. –Rumi–