- 28 août 2022, 14:14
#245646
Réponse à Azrael concernant son message du 25 août 2022 :
"Oui, dans la vie il faut savoir se fixer des objectifs. N'empêche, certains ont des objectifs dont on peut raisonnablement dire qu'ils sont comiques et/ou nocifs, dès lors que ces objectifs plus ou moins WTF prennent une place importante voire démesurée. Et très franchement, c'est compréhensible qu'on ait peur de finir (très) pauvre, quand on risque de se retrouver au chômage bien des années avant la retraite en ayant peu. Quand on est capable d'avoir un salaire freelance jusqu'à la retraite (puisque tu te vois futur indépendant), quand on est propriétaire (sans crédit) avec plus de 200 000 € à côté, par exemple, cette peur n'a juste plus de raison d'être. Bien sûr, on peut toujours avoir peur parce qu'on n'est pas millionnaire, et donc tout faire pour tenter de le devenir. On peut aussi éviter de prendre la voiture, et tout type de transport en commun toute sa vie, même éviter de marcher sur les trottoirs, par peur de se faire faucher, mais au bout d'un moment est-ce que ça vaut le coup?"
Merci pour ta réponse m'ayant permis de m'éclairer mieux concernant ta vision des choses.
Je te réponds qu'avoir 200 000 € de côté veut tout dire et ne rien dire à la fois.
Avoir 200 000 € répartis sur différents comptes courants n'est pas 200 000 sur une assurance vie.
L'exemple que je donne est un exemple parmi d'autres.
Si j'avais une telle somme de côté ce serait réparti dans plusieurs paniers (Comptes courants classiques , comptes courants rémunérés , assurances vies , livrets réglementés , plans d'épargnes retraites etc...) et pas un seul.
Je ferais aussi attention à ne jamais dépasser la limite qui est couverte en cas de faillite hypothétique d'un établissement bancaire ou autre où je dépose des fonds.
Par exemple dans les pays de l'Union Européenne les dépôts sont couverts jusqu'à 100 000 € par client pour les comptes courants classiques. Il faut donc ne pas dépasser cette limite pour pouvoir être couvert en cas de faillite hypothétique de la banque faisant qu'elle ne peut pas payer.
Par exemple si un jour une banque ayant des activités en France fait faillite et ne peut plus rendre l'argent des dépôts par manque de fonds (Ça me semble improbable en pratique mais on ne sait jamais).
Le FGDR (Fond de Garantie des Dépôts et de Résolution) pourra t'indemniser jusqu'à 100 000 mais pas au-delà et donc si tu as mis 1 000 000 € sur un compte courant tu as perdu 900 000 dans une telle situation.
Le propriétaire de sa résidence principale n'a pas a priori à s'inquiéter s'il n'a pas de crédit à payer mais un bien immobilier s'use à travers le temps et il faut faire des réparations pour ne pas qu'il perd de sa valeur et parfois il faut en faire directement après l'acquisition. Si on n'a pas d'intention de revente ce n'est pas grave.
Si on veut un jour revendre on peut avoir perdu de l'argent à cause de l'entretien et des réparations.
Tu achètes un bien pour 200 000 € en euro courant de 2022.
On imagine que tu le revends en 2062 à 600 000 € en euro courant de 2062 et qu'il y a eu 50% d'inflation cumulé en 40 ans (Soit environ 1,25% annuel qui est bien en dessous du niveau actuel) et que ces 600 000 représente donc 300 000 de 2022 en gros. C'est donc en apparence un gain de 100 000 euros de 2022 par rapport au prix d'achat d'origine.
Si tu as dû faire 100 000 € de réparation en euro de 2022 parce que tu as acheté un truc qu'il fallait retaper un peu tu as dépensé 150 000 de 2062 en réparation.
200 000 en achat + 100 000 de réparations = 300 000 de 2022 dépensés pour ce bien.
300 000 en achat + 150 000 de réparations = 450 000 de 2062 dépensés pour ce bien.
Vente de 600 000 €2062 - 300 000 achat €2062 - 150 000 de réparations €2062 = 150 000 de gains en euro de 2062 soit 75 000 de 2022
200 000 de 2022 - 75 000 de 2022 = Une perte de 125 000 € de 2022 sur la vente.
Si après on enlève la commission de l'agence immobilière qui prélève environ 3% à 10% du prix de vente.
Pas besoin de faire un dessin.
Mes calculs sont approximatifs mais ça donne une idée.
Je n'ai pas compté l'entretien durant la vie du bien immobilier pour simplifier les choses et j'ai donc préféré compter uniquement les réparations après l'acquisition du bien ainsi que la commission de l'agence immobilière.
Avoir un travail en indépendant signifie que l'on a des revenus variant chaque mois et on est pas à l'abri d'un accident de la vie faisant qu'on ne plus travailler comme par exemple un AVC sévère.
Un accident vasculaire cérébrale est une chose pouvant arriver même si je ne suis pas un profil particulièrement à risque pour le moment.
Quand tu prends ta voiture tu conduis prudemment pour réduire les risques.
Quand on marche sur les trottoirs on est vigilant pour réduire les risques.
Pour les finances c'est pareil on reste vigilant.
"Du coup, tu parles de craintes quelque peu exagérées niveau rencontres et pauvreté, mais passer plus de 50 000 h (+ trajet pour envelopper le tout), dans un boulot que tu risques de trouver détestable là t'as confiance."
Il faut bien travailler pour avoir de l'argent. Même si on a pas envie de travailler il faut bien travailler un jour.
Par ailleurs, si tu ne te sens pas capable d'éviter de telles (horripilantes c'est vrai) digressions à l'écrit, comment feras-tu pour ne pas te perdre également en hors-sujet les jours de l'examen? Viser un diplôme (ou titre) difficile sans maîtriser de telles bases a aussi de quoi laisser dubitatif.
S'exprimer sur Internet et dans le cadre d'un diplôme où le cadre est bien définis sont des choses différentes.
"Visiblement tu fais aussi une fixation sur le fait de savoir de quelle classe tu feras officiellement partie, alors que toutes proportions gardées, ça ne veut souvent pas dire grand-chose et ce n'est pas ce qui importe. Je connais pas mal de gens qui seraient classés comme pauvres, mais qui gèrent bien et sans problème, ont tout le confort vital, sont heureux et n'ont pas à s'inquiéter de l'avenir, se payent les plaisirs qui leur font envie, et ont beaucoup de temps libre. J'en connais pas mal avec un salaire d'au moins classe moyenne qui sont assez malheureux, éternellement insatisfaits, minés par l'ambition ou la peur de décevoir papa/maman, qui auront très vite les chocottes à cause d'un crédit pas possible, sont toujours pressés à cause de leur taf, finissent dans la tombe sans en avoir vraiment profité, ne s'achètent rien et sont radins à mort (sinon une maison hors de prix parce que voilà hein le paraître), ou qui dépensent n'importe comment, payent leurs addictions etc et au final ne vivent pas si bien. Ca apporte quelque chose en soi de pouvoir se dire, ça y est selon les chiffres je fais partie de telle classe? Strictement rien, à part si on veut se sentir comme un paon."
J'ai bien conscience des réalités que tu as décrites mais je sais ce que je veux comme mode de vie.
Plus j'ai d'argent plus je pourrais accéder à ce que je veux avec la possibilité de conserver ce que je veux comme mode de vie.
Je ne compte pas faire les erreurs que la plupart des gens font comme par exemple être dans le paraître pour le paraître.
Je serais du genre à vivre en dessous de mes moyens mais sans être dans l'excès.
J'ai pu me documenter sur les différents modes de vies et je sais donc ce que je veux.
Rejoindre le seuil symbolique d'une certaine classe socio-économique signifie que je peux mener tel mode de vie.
Ce qui compte n'est pas la classe en elle-même mais les moyens financiers de celle-ci.
"Bah oui c'est très choquant que tous ces salaires smicards/moyens fassent des enfants, ça devrait être réservé aux riches. C'est de l'ironie hein, tu n'as pas de rapport maladif avec l'argent à part ça."
Je pense que faire des enfants dans ces conditions est irresponsable.
Un enfant à un coût financier non négligeable et cela a un coût en énergie mentale qui est plus élevé que le coût financier.
La plupart des couples faisant des enfants ne réfléchissent pas vraiment aux conséquences du coût financier et mental.
Un enfant c'est comme un deuxième travail qui n'est pas rémunéré.
En général, les enfants subiront la reproduction sociale. C'est déjà difficile d'être SMICARD ou d'avoir un salaire moyen.
Voulons-nous ça pour ses enfants ?
Le réchauffement climatique ce n'est pas génial et ils devront subir cela avec toutes les conséquences politiques que cela aura.
Les plus riches peuvent se payer des gardes d'enfants pour décompresser et se prendre un moment en couple.
Les plus pauvres ne peuvent que se contenter de l'aide familiale et de l'aide amicale disponible. Ces aides ne sont pas toujours disponibles.
Si l'enfant né handicapé d'un handicap non visible durant la grossesse. C'est la surprise pour les parents et c'est bien plus compliqué à gérer qu'un enfant sans handicap.
Il n'est pas rare que l'un des parents doit de fait arrêter de travailler à cause du manque de structures adaptées.
Par exemple avec certains handicap comme certaines formes d'autismes sévères.
La "Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" est en pratique mal appliqué ou pas du tout dans beaucoup de cas.
Je connais le cas d'une femme ayant un enfant autiste qui voulait que son enfant puisse suivre une scolarité en milieu ordinaire avec des adaptations.
Elle m'a rapporté qu'on lui a répondu que l'intérêt de l'État (Comprendre la République Française. Je précise le sens du mot état pour ne pas que l'on pense que je parle de l'état de son fils) était qu'il soit placé en institution.
Pour les enfants non handicapés c'est une surprise pour les parents quand ils découvrent ce qu'il est avec ce qu'il le rapproche de l'enfant qu'ils ont voulus (L'enfant fantasmé) et celui qu'ils ont.
Je te laisse imaginer pour les parents d'un enfant handi que ce soit pour les bons ainsi que les mauvais moments.
L'effet de surprise est bien plus fort que pour un enfant non concerné par un handicap.
Les futurs parents ont souvent trop tendance à fantasmer l'enfant à venir en s'imaginant une future vie de famille qui sera souvent bien différente de ce qu'il passera en réalité.
Par exemple un père peut imaginer qu'il jouera au foot avec son fils mais il se trouve que son fils n'aime pas ça.
C'est donc un espoir déçu pour le père.
Comme autre exemple je peux prendre la mère qui s'imagine qu'elle deviendra mère au foyer comme elle qui souhaite devenir grand-mère.
Finalement, sa fille ne fera jamais d'enfant n'en voulant pas et donc la mère ne sera jamais grand-mère et c'est un espoir déçu pour la mère.
Beaucoup de parents voient leurs enfants comme des extensions d'eux-mêmes en projetant leurs désirs en pensant que leurs enfants veulent la même chose qu'eux. Ces parents font donc des enfants leurs jouets sans s'en rendre compte.
C'est par exemple le cas chez une mère forçant sa fille à faire des cours de théâtres et des auditions parce que la mère n'a pas eu l'occasion de devenir actrice de cinéma.
Elle veut vivre ce rêve par procuration et s'imagine que sa fille rêve de devenir actrice.
Sa fille ne deviendra probablement pas actrice de cinéma (Peu de gens y parviennent) et si elle n'en a pas envie il est improbable que ça marche.
Si un jour sa fille lui fait bien comprendre que non les deux femmes peuvent cesser de se parler pendant des années voir même jusqu'à la mort de la mère.
Si un jour elles se réconcilient et que la fille a une fille. Il est possible que la grand-mère fasse la même chose avec sa petite-fille parce qu'elle n'a pas réussi avec sa fille.
Souvent, on fait des enfants pour des mauvaises raisons. La plupart des couples parlent pas vraiment de pourquoi ils veulent un enfant.
Parmi l'une des mauvaises raisons de faire un enfant. Il y a le cas de l'homme possessif (Origine du problème du couple faisant que sa femme pourrait demander le divorce. Il est la source du problème sans s'en rendre compte) voulant faire un enfant parce qu'il s'imagine que jamais sa femme demandera le divorce s'ils ont un enfant.
"Oui, dans la vie il faut savoir se fixer des objectifs. N'empêche, certains ont des objectifs dont on peut raisonnablement dire qu'ils sont comiques et/ou nocifs, dès lors que ces objectifs plus ou moins WTF prennent une place importante voire démesurée. Et très franchement, c'est compréhensible qu'on ait peur de finir (très) pauvre, quand on risque de se retrouver au chômage bien des années avant la retraite en ayant peu. Quand on est capable d'avoir un salaire freelance jusqu'à la retraite (puisque tu te vois futur indépendant), quand on est propriétaire (sans crédit) avec plus de 200 000 € à côté, par exemple, cette peur n'a juste plus de raison d'être. Bien sûr, on peut toujours avoir peur parce qu'on n'est pas millionnaire, et donc tout faire pour tenter de le devenir. On peut aussi éviter de prendre la voiture, et tout type de transport en commun toute sa vie, même éviter de marcher sur les trottoirs, par peur de se faire faucher, mais au bout d'un moment est-ce que ça vaut le coup?"
Merci pour ta réponse m'ayant permis de m'éclairer mieux concernant ta vision des choses.
Je te réponds qu'avoir 200 000 € de côté veut tout dire et ne rien dire à la fois.
Avoir 200 000 € répartis sur différents comptes courants n'est pas 200 000 sur une assurance vie.
L'exemple que je donne est un exemple parmi d'autres.
Si j'avais une telle somme de côté ce serait réparti dans plusieurs paniers (Comptes courants classiques , comptes courants rémunérés , assurances vies , livrets réglementés , plans d'épargnes retraites etc...) et pas un seul.
Je ferais aussi attention à ne jamais dépasser la limite qui est couverte en cas de faillite hypothétique d'un établissement bancaire ou autre où je dépose des fonds.
Par exemple dans les pays de l'Union Européenne les dépôts sont couverts jusqu'à 100 000 € par client pour les comptes courants classiques. Il faut donc ne pas dépasser cette limite pour pouvoir être couvert en cas de faillite hypothétique de la banque faisant qu'elle ne peut pas payer.
Par exemple si un jour une banque ayant des activités en France fait faillite et ne peut plus rendre l'argent des dépôts par manque de fonds (Ça me semble improbable en pratique mais on ne sait jamais).
Le FGDR (Fond de Garantie des Dépôts et de Résolution) pourra t'indemniser jusqu'à 100 000 mais pas au-delà et donc si tu as mis 1 000 000 € sur un compte courant tu as perdu 900 000 dans une telle situation.
Le propriétaire de sa résidence principale n'a pas a priori à s'inquiéter s'il n'a pas de crédit à payer mais un bien immobilier s'use à travers le temps et il faut faire des réparations pour ne pas qu'il perd de sa valeur et parfois il faut en faire directement après l'acquisition. Si on n'a pas d'intention de revente ce n'est pas grave.
Si on veut un jour revendre on peut avoir perdu de l'argent à cause de l'entretien et des réparations.
Tu achètes un bien pour 200 000 € en euro courant de 2022.
On imagine que tu le revends en 2062 à 600 000 € en euro courant de 2062 et qu'il y a eu 50% d'inflation cumulé en 40 ans (Soit environ 1,25% annuel qui est bien en dessous du niveau actuel) et que ces 600 000 représente donc 300 000 de 2022 en gros. C'est donc en apparence un gain de 100 000 euros de 2022 par rapport au prix d'achat d'origine.
Si tu as dû faire 100 000 € de réparation en euro de 2022 parce que tu as acheté un truc qu'il fallait retaper un peu tu as dépensé 150 000 de 2062 en réparation.
200 000 en achat + 100 000 de réparations = 300 000 de 2022 dépensés pour ce bien.
300 000 en achat + 150 000 de réparations = 450 000 de 2062 dépensés pour ce bien.
Vente de 600 000 €2062 - 300 000 achat €2062 - 150 000 de réparations €2062 = 150 000 de gains en euro de 2062 soit 75 000 de 2022
200 000 de 2022 - 75 000 de 2022 = Une perte de 125 000 € de 2022 sur la vente.
Si après on enlève la commission de l'agence immobilière qui prélève environ 3% à 10% du prix de vente.
Pas besoin de faire un dessin.
Mes calculs sont approximatifs mais ça donne une idée.
Je n'ai pas compté l'entretien durant la vie du bien immobilier pour simplifier les choses et j'ai donc préféré compter uniquement les réparations après l'acquisition du bien ainsi que la commission de l'agence immobilière.
Avoir un travail en indépendant signifie que l'on a des revenus variant chaque mois et on est pas à l'abri d'un accident de la vie faisant qu'on ne plus travailler comme par exemple un AVC sévère.
Un accident vasculaire cérébrale est une chose pouvant arriver même si je ne suis pas un profil particulièrement à risque pour le moment.
Quand tu prends ta voiture tu conduis prudemment pour réduire les risques.
Quand on marche sur les trottoirs on est vigilant pour réduire les risques.
Pour les finances c'est pareil on reste vigilant.
"Du coup, tu parles de craintes quelque peu exagérées niveau rencontres et pauvreté, mais passer plus de 50 000 h (+ trajet pour envelopper le tout), dans un boulot que tu risques de trouver détestable là t'as confiance."
Il faut bien travailler pour avoir de l'argent. Même si on a pas envie de travailler il faut bien travailler un jour.
Par ailleurs, si tu ne te sens pas capable d'éviter de telles (horripilantes c'est vrai) digressions à l'écrit, comment feras-tu pour ne pas te perdre également en hors-sujet les jours de l'examen? Viser un diplôme (ou titre) difficile sans maîtriser de telles bases a aussi de quoi laisser dubitatif.
S'exprimer sur Internet et dans le cadre d'un diplôme où le cadre est bien définis sont des choses différentes.
"Visiblement tu fais aussi une fixation sur le fait de savoir de quelle classe tu feras officiellement partie, alors que toutes proportions gardées, ça ne veut souvent pas dire grand-chose et ce n'est pas ce qui importe. Je connais pas mal de gens qui seraient classés comme pauvres, mais qui gèrent bien et sans problème, ont tout le confort vital, sont heureux et n'ont pas à s'inquiéter de l'avenir, se payent les plaisirs qui leur font envie, et ont beaucoup de temps libre. J'en connais pas mal avec un salaire d'au moins classe moyenne qui sont assez malheureux, éternellement insatisfaits, minés par l'ambition ou la peur de décevoir papa/maman, qui auront très vite les chocottes à cause d'un crédit pas possible, sont toujours pressés à cause de leur taf, finissent dans la tombe sans en avoir vraiment profité, ne s'achètent rien et sont radins à mort (sinon une maison hors de prix parce que voilà hein le paraître), ou qui dépensent n'importe comment, payent leurs addictions etc et au final ne vivent pas si bien. Ca apporte quelque chose en soi de pouvoir se dire, ça y est selon les chiffres je fais partie de telle classe? Strictement rien, à part si on veut se sentir comme un paon."
J'ai bien conscience des réalités que tu as décrites mais je sais ce que je veux comme mode de vie.
Plus j'ai d'argent plus je pourrais accéder à ce que je veux avec la possibilité de conserver ce que je veux comme mode de vie.
Je ne compte pas faire les erreurs que la plupart des gens font comme par exemple être dans le paraître pour le paraître.
Je serais du genre à vivre en dessous de mes moyens mais sans être dans l'excès.
J'ai pu me documenter sur les différents modes de vies et je sais donc ce que je veux.
Rejoindre le seuil symbolique d'une certaine classe socio-économique signifie que je peux mener tel mode de vie.
Ce qui compte n'est pas la classe en elle-même mais les moyens financiers de celle-ci.
"Bah oui c'est très choquant que tous ces salaires smicards/moyens fassent des enfants, ça devrait être réservé aux riches. C'est de l'ironie hein, tu n'as pas de rapport maladif avec l'argent à part ça."
Je pense que faire des enfants dans ces conditions est irresponsable.
Un enfant à un coût financier non négligeable et cela a un coût en énergie mentale qui est plus élevé que le coût financier.
La plupart des couples faisant des enfants ne réfléchissent pas vraiment aux conséquences du coût financier et mental.
Un enfant c'est comme un deuxième travail qui n'est pas rémunéré.
En général, les enfants subiront la reproduction sociale. C'est déjà difficile d'être SMICARD ou d'avoir un salaire moyen.
Voulons-nous ça pour ses enfants ?
Le réchauffement climatique ce n'est pas génial et ils devront subir cela avec toutes les conséquences politiques que cela aura.
Les plus riches peuvent se payer des gardes d'enfants pour décompresser et se prendre un moment en couple.
Les plus pauvres ne peuvent que se contenter de l'aide familiale et de l'aide amicale disponible. Ces aides ne sont pas toujours disponibles.
Si l'enfant né handicapé d'un handicap non visible durant la grossesse. C'est la surprise pour les parents et c'est bien plus compliqué à gérer qu'un enfant sans handicap.
Il n'est pas rare que l'un des parents doit de fait arrêter de travailler à cause du manque de structures adaptées.
Par exemple avec certains handicap comme certaines formes d'autismes sévères.
La "Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" est en pratique mal appliqué ou pas du tout dans beaucoup de cas.
Je connais le cas d'une femme ayant un enfant autiste qui voulait que son enfant puisse suivre une scolarité en milieu ordinaire avec des adaptations.
Elle m'a rapporté qu'on lui a répondu que l'intérêt de l'État (Comprendre la République Française. Je précise le sens du mot état pour ne pas que l'on pense que je parle de l'état de son fils) était qu'il soit placé en institution.
Pour les enfants non handicapés c'est une surprise pour les parents quand ils découvrent ce qu'il est avec ce qu'il le rapproche de l'enfant qu'ils ont voulus (L'enfant fantasmé) et celui qu'ils ont.
Je te laisse imaginer pour les parents d'un enfant handi que ce soit pour les bons ainsi que les mauvais moments.
L'effet de surprise est bien plus fort que pour un enfant non concerné par un handicap.
Les futurs parents ont souvent trop tendance à fantasmer l'enfant à venir en s'imaginant une future vie de famille qui sera souvent bien différente de ce qu'il passera en réalité.
Par exemple un père peut imaginer qu'il jouera au foot avec son fils mais il se trouve que son fils n'aime pas ça.
C'est donc un espoir déçu pour le père.
Comme autre exemple je peux prendre la mère qui s'imagine qu'elle deviendra mère au foyer comme elle qui souhaite devenir grand-mère.
Finalement, sa fille ne fera jamais d'enfant n'en voulant pas et donc la mère ne sera jamais grand-mère et c'est un espoir déçu pour la mère.
Beaucoup de parents voient leurs enfants comme des extensions d'eux-mêmes en projetant leurs désirs en pensant que leurs enfants veulent la même chose qu'eux. Ces parents font donc des enfants leurs jouets sans s'en rendre compte.
C'est par exemple le cas chez une mère forçant sa fille à faire des cours de théâtres et des auditions parce que la mère n'a pas eu l'occasion de devenir actrice de cinéma.
Elle veut vivre ce rêve par procuration et s'imagine que sa fille rêve de devenir actrice.
Sa fille ne deviendra probablement pas actrice de cinéma (Peu de gens y parviennent) et si elle n'en a pas envie il est improbable que ça marche.
Si un jour sa fille lui fait bien comprendre que non les deux femmes peuvent cesser de se parler pendant des années voir même jusqu'à la mort de la mère.
Si un jour elles se réconcilient et que la fille a une fille. Il est possible que la grand-mère fasse la même chose avec sa petite-fille parce qu'elle n'a pas réussi avec sa fille.
Souvent, on fait des enfants pour des mauvaises raisons. La plupart des couples parlent pas vraiment de pourquoi ils veulent un enfant.
Parmi l'une des mauvaises raisons de faire un enfant. Il y a le cas de l'homme possessif (Origine du problème du couple faisant que sa femme pourrait demander le divorce. Il est la source du problème sans s'en rendre compte) voulant faire un enfant parce qu'il s'imagine que jamais sa femme demandera le divorce s'ils ont un enfant.