- 03 juil. 2022, 19:28
#244236
Le sujet n'ayant été qu'effleuré sur le forum, j'ai décidé d'ouvrir ce fil pour partager nos expériences de personnes hypersensibles (HSP), se prodiguer des conseils et aussi permettre aux moins sensibles de mieux nous appréhender. Bonne lecture ;)
Dans le chapitre "Les relations intimes : l'hypersensible amoureux" de son livre, Elaine Aron dégage les principaux points :
D'abord les hypersensibles ont des personnalités très diverses, bien que les introvertis sois plus représentés. Du fait d'être plus réceptif aux subtilités de notre environnement, nous nous satisferions plus facilement d'une relation unique.
Et comme d'habitude, les problème que nous pose l'hyperstimulation (l’état de burn-out émotif que ressent l'HSP quand exposé à trop de stimuli) qui peut vite exploser le plafond quand on s'engage dans les feux de la passion :
« Puisque nous sommes plus facilement stimulés que les autres, nous risquons de tomber amoureux plus facilement (et plus profondément) lorsque nous sommes en présence d'une personne qui nous attire. »
La grande difficulté de l'hyperstimulation ici, c'est d'arriver à garder un suivi stable dans une relation. Car entre ces moments très stimulant qui nous poussent fort vers l'autre... jusqu'à l'inévitable burn-out qui nous force à aller nous réfugier sous une couette, il y a de quoi décourager bien des partenaires
Ce que l'autrice appelle "la valse hésitation".
L'absence de lien sécurisant :
« Étant donné que seulement 50-60% de la population ont connu un véritable lien sécurisant dans leur enfance (pourcentage véritablement scandaleux, vous en conviendrez), si vous ressentez une grande méfiance envers les relations intimes ou si vos amours ou amitiés sont extrêmement intenses, vous pouvez cependant vous considérer comme normal. Mais la puissance de votre réaction est imputable aux problèmes non résolus que vous traînez derrière vous.
Il est fréquent que ceux qui n'ont pas connu de lien sécurisant s’efforcent d'éviter l'amour, de peur d'être blessé. Mais quoi que vous fassiez, quelqu'un apparaîtra avec qui vous vous sentirez suffisamment en sécurité pour courir le risque d'un attachement. »
Un dilemme omniprésent pour beaucoup de monde sur ce forum. J'ai déjà discuté de mon passif ici.
Sur l'amour éperdu :
Je pense qu'on a tous connu celui là. La relation impossible. Souvent parce qu'elle n'est pas réciproque et que nos désirs se confondent avec la réalité :
« Les introvertis (soit la plupart des HSP) tournent leur énergie vers l’intérieur afin de protéger leur vie secrète qui leur est si précieuse, de l'empêcher d'être asphyxiée par le monde extérieur. Cette accumulation d'énergie est souvent dirigée vers une personne, un endroit ou un objet qui acquière une importance démesurée pour le malheureux introverti. Il est amoureux, certes, mais cette passion n'a pas grand chose à voir avec son objet. Ce qui importe ici, c'est depuis combien de temps l'énergie est ainsi refoulée. »
Ça m'est arrivé d'être épris d'une jolie camarade de formation à m'en rendre malade. Je sortait d'une très longue période d'isolement et me retrouve par hasard à être celui à qui elle confie tout ses tracas intimes, sans me rendre compte sous ce bombardement d'émotions qu'on avait absolument rien en commun. Et j'avais 20 ans aussi
Amour humain et amour divin :
« L'amour intense n'est parfois qu'une projection de nos désirs spirituels sur quelqu'un d'autre. Selon la psychologie jungienne, nous possédons chacun en nous un "compagnon de voyage", qui a pour tache de nous entraîner vers les profondeurs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Anima). Le compagnon intérieur d'un homme prend généralement la forme d'une âme féminine ou "anima", tandis que celui d'une femme est habituellement un guide spirituel masculin ou "animus". Il peux arriver que nous ne connaissions pas très bien ce compagnon ou que nous le projetions vers les autres, car nous sommes victimes de notre désir exacerbé de trouver l'âme sœur dont nous avons tant besoin. Lorsque nous tombons amoureux, c'est souvent de cette anima ou de cet animus, qui nous entraîneront là où nous désirons aller, au paradis. »
C'est moi à 100%. Je me suis bâti de l’intérieur et je dois être inconsciemment à la recherche de la "moitié" qui me manque sans savoir si elle existe. C'est sûrement ça qui me bloque, plus encore que le décalage social.
« Nous considérons l'anima et l'animus comme des être en chair et en os, avec lesquels nous souhaitons vivre dans un paradis terrestre, sensuel […] Tout cela n'a rien de répréhensible mais les êtres de chairs et d'os ne remplaceront pas le personnage intérieur ou le but de notre vie intérieure. »
N'empêche, je n'arrive toujours pas aujourd'hui à m'imaginer dans une relation de couple sans partager une vie intérieure profonde.
Les relations entre deux hypersensibles :
« Voilà une relation qui devrait présenter de maints avantages. Enfin, chacun se sent compris l'un de l'autre. Chacun sait exactement ce que l'autre juge intolérable et comprend son besoin de solitude. En outre, il est probable qu'ils aient les même goûts en matière de loisirs.
Toutefois, chaque médaille à son revers. En effet, vous reculerez tout les deux devant les mêmes obstacles, qu'il s’agisse de demander son chemin à un étranger ou de passer une journée dans les magasins. Aucun des deux ne se résout à agir. En outre, si vous avez tout deux tendance a vous distancier des autres, personne ne vous obligera à vous rapprocher l'un de l'autre, à affronter votre insécurité. [...]
Une excellente tactique pour rencontrer d'autres HSP consiste à demander à vos amis extravertis de vous présenter à d'autres qui, selon eux, vous ressemblent. Sinon, vous trouverez d'autres hypersensibles en pensant comme eux. Oubliez les bars à l'heure de l’apéritif, les gymnases et les cocktails.
Une fois que vous aurez découvert un autre HSP, entamez la conversation en parlant du bruit ambiant ou du degré de stimulation que suscite en vous cette situation. Puis suggérez une promenade dans un lieu plus calme. Et vous voilà parti. »
Si l'autre n'est pas aussi sensible que vous :
« Dans le cas d'un couple formé d'un hypersensible et d'un moins sensible, c'est ce dernier qui finit par se charger de toute les taches susceptibles de provoquer l'hyperstimulation chez l'autre, l'HSP pouvant s'occuper de tout ce qui relève du domaine du subtil. Les deux membres du couple y gagnent. L'un se sent épaulé, l'autre se sent utile.
Mais il peut arriver que votre hyperstimulation échappe complètement à votre partenaire moins sensible. Par exemple, vous venez de vous livrer à une même activité. L'autre se sent en pleine forme, vous êtes rompu. Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ?
Comment répondre à une prière bien intentionnée, du genre « Mais essaye donc ! » ou « ne nous gâche pas le plaisir ! » […] Rien d'étonnant à se que maints HSP finissent par perdre contact avec le "Soi authentique".
Je crois que c'est l'HSP qui doit prendre la situation en main. Après tout, c'est vous qui savez exactement ce que vous ressentez. Si vous hésitez à suivre votre partenaire par crainte de l'hyperstimulation, pesez le pour et le contre (et ajoutez une dose de "pour" si, depuis l'enfance, vous avez peur de l'inconnu). Si vous souhaitez plutôt rester tranquille, faites gentiment vos excuses et ne montrez pas de regrets excessifs. Exhortez les autres à s'amuser sans vous.
Si vous vivez avec un partenaire moins sensible, votre besoin d'un moment quotidien de solitude sera encore plus grand que si votre conjoint est également HSP. Expliquez lui clairement pourquoi vous avez besoin de marquer cette pause. Précisez lui à quel moment vous reprendrez contact avec le monde extérieur et tenez votre promesse. Vous pourriez également lire ou méditer ensemble, en silence. »
La sexualité chez les HSP
« Notre société nous gave d'information sur ce qui est idéal et sur ce qui est anormal. Qu'est ce qui est idéal ou anormal pour nous ? Je n'ai aucune certitude à cet égard mais il me semble que si nous somme plus sensible à la stimulation en général,nous devrions être plus sensible à la stimulation sexuelle en particulier.
Voilà qui devrait rendre notre vie sexuelle très satisfaisante. Ce serait alors une des raisons pour lesquelles nous ne cherchons pas autant la variété que les moins sensibles.
Mais, il est fort possible que l'hyperstimulation provoquée par des facteurs externes vienne entraver notre plaisir sexuel. Si, jusqu'à présent votre vie sexuelle s'est révélée décevante ou douloureuse, peut être jugerez vous utile de recadrer certaines de vos expériences ou de vos sentiments reliés à la sexualité. »
Quelques citations pour conclure :
« Les HSP ont tendance à se dévaloriser parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal de notre société. Par conséquent, ils se considèrent chanceux si quelqu'un veux bien d'eux. Mais une relation fondée sur ce genre de sentiments se soldera forcément sur un échec. Évitez de nouer une relation simplement parce que vous avez peur de la solitude.
Aussi introverti que vous soyez, vous vivez en société. Il vous est impossible de refouler entièrement votre besoin et votre désir de nouer des relations, même si vous ressentez une puissante envie de vous protéger.
Pour vous protéger contre une passion trop intense, vous devez entretenir des contacts avec le monde extérieur et non vous en isoler. [...] La solution consiste à nourrir votre amour-propre en recadrant votre vie sous l'éclairage de votre sensibilité, à analyser ce qui vous a fait perdre confiance en vous et à affronter le monde extérieur en pleine possession de vos moyens, afin de prouver que vous valez autant qu'un autre. Vous serez étonné de constater à quel point les gens vous apprécient justement en raison de votre sensibilité.
Heureusement, lorsque vous vous serez aventuré dans le monde extérieur, lorsque vous aurez connu l'amour à quelques reprises, vous comprendrez que personne n'est parfait.
Dès que vous aurez trouvé un équilibre, vous constaterez que la proximité de certaines personnes vous permet de garder votre calme et vous procure un sentiment de sécurité. Et puisqu'un jour vous vous trouverez sous l'averse, autant vous mouiller tout de suite, en compagnie du commun des mortels. »
Cela va faire 10 ans que je me suis découvert HSP. J'ai beaucoup progressé pour m'assumer et en faire une force dans ma vie mais en restant encore de mon côté. Il me manque de franchir le pas vers les autres. Je participe ici pour m'y aider.
N'hésitez pas à participer, que vous soyez hypersensible ou non
Dans le chapitre "Les relations intimes : l'hypersensible amoureux" de son livre, Elaine Aron dégage les principaux points :
D'abord les hypersensibles ont des personnalités très diverses, bien que les introvertis sois plus représentés. Du fait d'être plus réceptif aux subtilités de notre environnement, nous nous satisferions plus facilement d'une relation unique.
Et comme d'habitude, les problème que nous pose l'hyperstimulation (l’état de burn-out émotif que ressent l'HSP quand exposé à trop de stimuli) qui peut vite exploser le plafond quand on s'engage dans les feux de la passion :
« Puisque nous sommes plus facilement stimulés que les autres, nous risquons de tomber amoureux plus facilement (et plus profondément) lorsque nous sommes en présence d'une personne qui nous attire. »
La grande difficulté de l'hyperstimulation ici, c'est d'arriver à garder un suivi stable dans une relation. Car entre ces moments très stimulant qui nous poussent fort vers l'autre... jusqu'à l'inévitable burn-out qui nous force à aller nous réfugier sous une couette, il y a de quoi décourager bien des partenaires
L'absence de lien sécurisant :
« Étant donné que seulement 50-60% de la population ont connu un véritable lien sécurisant dans leur enfance (pourcentage véritablement scandaleux, vous en conviendrez), si vous ressentez une grande méfiance envers les relations intimes ou si vos amours ou amitiés sont extrêmement intenses, vous pouvez cependant vous considérer comme normal. Mais la puissance de votre réaction est imputable aux problèmes non résolus que vous traînez derrière vous.
Il est fréquent que ceux qui n'ont pas connu de lien sécurisant s’efforcent d'éviter l'amour, de peur d'être blessé. Mais quoi que vous fassiez, quelqu'un apparaîtra avec qui vous vous sentirez suffisamment en sécurité pour courir le risque d'un attachement. »
Un dilemme omniprésent pour beaucoup de monde sur ce forum. J'ai déjà discuté de mon passif ici.
Sur l'amour éperdu :
Je pense qu'on a tous connu celui là. La relation impossible. Souvent parce qu'elle n'est pas réciproque et que nos désirs se confondent avec la réalité :
« Les introvertis (soit la plupart des HSP) tournent leur énergie vers l’intérieur afin de protéger leur vie secrète qui leur est si précieuse, de l'empêcher d'être asphyxiée par le monde extérieur. Cette accumulation d'énergie est souvent dirigée vers une personne, un endroit ou un objet qui acquière une importance démesurée pour le malheureux introverti. Il est amoureux, certes, mais cette passion n'a pas grand chose à voir avec son objet. Ce qui importe ici, c'est depuis combien de temps l'énergie est ainsi refoulée. »
Ça m'est arrivé d'être épris d'une jolie camarade de formation à m'en rendre malade. Je sortait d'une très longue période d'isolement et me retrouve par hasard à être celui à qui elle confie tout ses tracas intimes, sans me rendre compte sous ce bombardement d'émotions qu'on avait absolument rien en commun. Et j'avais 20 ans aussi
Amour humain et amour divin :
« L'amour intense n'est parfois qu'une projection de nos désirs spirituels sur quelqu'un d'autre. Selon la psychologie jungienne, nous possédons chacun en nous un "compagnon de voyage", qui a pour tache de nous entraîner vers les profondeurs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Anima). Le compagnon intérieur d'un homme prend généralement la forme d'une âme féminine ou "anima", tandis que celui d'une femme est habituellement un guide spirituel masculin ou "animus". Il peux arriver que nous ne connaissions pas très bien ce compagnon ou que nous le projetions vers les autres, car nous sommes victimes de notre désir exacerbé de trouver l'âme sœur dont nous avons tant besoin. Lorsque nous tombons amoureux, c'est souvent de cette anima ou de cet animus, qui nous entraîneront là où nous désirons aller, au paradis. »
C'est moi à 100%. Je me suis bâti de l’intérieur et je dois être inconsciemment à la recherche de la "moitié" qui me manque sans savoir si elle existe. C'est sûrement ça qui me bloque, plus encore que le décalage social.
« Nous considérons l'anima et l'animus comme des être en chair et en os, avec lesquels nous souhaitons vivre dans un paradis terrestre, sensuel […] Tout cela n'a rien de répréhensible mais les êtres de chairs et d'os ne remplaceront pas le personnage intérieur ou le but de notre vie intérieure. »
N'empêche, je n'arrive toujours pas aujourd'hui à m'imaginer dans une relation de couple sans partager une vie intérieure profonde.
Les relations entre deux hypersensibles :
« Voilà une relation qui devrait présenter de maints avantages. Enfin, chacun se sent compris l'un de l'autre. Chacun sait exactement ce que l'autre juge intolérable et comprend son besoin de solitude. En outre, il est probable qu'ils aient les même goûts en matière de loisirs.
Toutefois, chaque médaille à son revers. En effet, vous reculerez tout les deux devant les mêmes obstacles, qu'il s’agisse de demander son chemin à un étranger ou de passer une journée dans les magasins. Aucun des deux ne se résout à agir. En outre, si vous avez tout deux tendance a vous distancier des autres, personne ne vous obligera à vous rapprocher l'un de l'autre, à affronter votre insécurité. [...]
Une excellente tactique pour rencontrer d'autres HSP consiste à demander à vos amis extravertis de vous présenter à d'autres qui, selon eux, vous ressemblent. Sinon, vous trouverez d'autres hypersensibles en pensant comme eux. Oubliez les bars à l'heure de l’apéritif, les gymnases et les cocktails.
Une fois que vous aurez découvert un autre HSP, entamez la conversation en parlant du bruit ambiant ou du degré de stimulation que suscite en vous cette situation. Puis suggérez une promenade dans un lieu plus calme. Et vous voilà parti. »
Si l'autre n'est pas aussi sensible que vous :
« Dans le cas d'un couple formé d'un hypersensible et d'un moins sensible, c'est ce dernier qui finit par se charger de toute les taches susceptibles de provoquer l'hyperstimulation chez l'autre, l'HSP pouvant s'occuper de tout ce qui relève du domaine du subtil. Les deux membres du couple y gagnent. L'un se sent épaulé, l'autre se sent utile.
Mais il peut arriver que votre hyperstimulation échappe complètement à votre partenaire moins sensible. Par exemple, vous venez de vous livrer à une même activité. L'autre se sent en pleine forme, vous êtes rompu. Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ?
Comment répondre à une prière bien intentionnée, du genre « Mais essaye donc ! » ou « ne nous gâche pas le plaisir ! » […] Rien d'étonnant à se que maints HSP finissent par perdre contact avec le "Soi authentique".
Je crois que c'est l'HSP qui doit prendre la situation en main. Après tout, c'est vous qui savez exactement ce que vous ressentez. Si vous hésitez à suivre votre partenaire par crainte de l'hyperstimulation, pesez le pour et le contre (et ajoutez une dose de "pour" si, depuis l'enfance, vous avez peur de l'inconnu). Si vous souhaitez plutôt rester tranquille, faites gentiment vos excuses et ne montrez pas de regrets excessifs. Exhortez les autres à s'amuser sans vous.
Si vous vivez avec un partenaire moins sensible, votre besoin d'un moment quotidien de solitude sera encore plus grand que si votre conjoint est également HSP. Expliquez lui clairement pourquoi vous avez besoin de marquer cette pause. Précisez lui à quel moment vous reprendrez contact avec le monde extérieur et tenez votre promesse. Vous pourriez également lire ou méditer ensemble, en silence. »
La sexualité chez les HSP
« Notre société nous gave d'information sur ce qui est idéal et sur ce qui est anormal. Qu'est ce qui est idéal ou anormal pour nous ? Je n'ai aucune certitude à cet égard mais il me semble que si nous somme plus sensible à la stimulation en général,nous devrions être plus sensible à la stimulation sexuelle en particulier.
Voilà qui devrait rendre notre vie sexuelle très satisfaisante. Ce serait alors une des raisons pour lesquelles nous ne cherchons pas autant la variété que les moins sensibles.
Mais, il est fort possible que l'hyperstimulation provoquée par des facteurs externes vienne entraver notre plaisir sexuel. Si, jusqu'à présent votre vie sexuelle s'est révélée décevante ou douloureuse, peut être jugerez vous utile de recadrer certaines de vos expériences ou de vos sentiments reliés à la sexualité. »
Quelques citations pour conclure :
« Les HSP ont tendance à se dévaloriser parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal de notre société. Par conséquent, ils se considèrent chanceux si quelqu'un veux bien d'eux. Mais une relation fondée sur ce genre de sentiments se soldera forcément sur un échec. Évitez de nouer une relation simplement parce que vous avez peur de la solitude.
Aussi introverti que vous soyez, vous vivez en société. Il vous est impossible de refouler entièrement votre besoin et votre désir de nouer des relations, même si vous ressentez une puissante envie de vous protéger.
Pour vous protéger contre une passion trop intense, vous devez entretenir des contacts avec le monde extérieur et non vous en isoler. [...] La solution consiste à nourrir votre amour-propre en recadrant votre vie sous l'éclairage de votre sensibilité, à analyser ce qui vous a fait perdre confiance en vous et à affronter le monde extérieur en pleine possession de vos moyens, afin de prouver que vous valez autant qu'un autre. Vous serez étonné de constater à quel point les gens vous apprécient justement en raison de votre sensibilité.
Heureusement, lorsque vous vous serez aventuré dans le monde extérieur, lorsque vous aurez connu l'amour à quelques reprises, vous comprendrez que personne n'est parfait.
Dès que vous aurez trouvé un équilibre, vous constaterez que la proximité de certaines personnes vous permet de garder votre calme et vous procure un sentiment de sécurité. Et puisqu'un jour vous vous trouverez sous l'averse, autant vous mouiller tout de suite, en compagnie du commun des mortels. »
Cela va faire 10 ans que je me suis découvert HSP. J'ai beaucoup progressé pour m'assumer et en faire une force dans ma vie mais en restant encore de mon côté. Il me manque de franchir le pas vers les autres. Je participe ici pour m'y aider.
N'hésitez pas à participer, que vous soyez hypersensible ou non