Comment nous avez-vous connu ? Recherche, bouche à oreille...
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par Nectaris
Homme de 33 ans vierge
#244236
Le sujet n'ayant été qu'effleuré sur le forum, j'ai décidé d'ouvrir ce fil pour partager nos expériences de personnes hypersensibles (HSP), se prodiguer des conseils et aussi permettre aux moins sensibles de mieux nous appréhender. Bonne lecture ;)

Dans le chapitre "Les relations intimes : l'hypersensible amoureux" de son livre, Elaine Aron dégage les principaux points :

D'abord les hypersensibles ont des personnalités très diverses, bien que les introvertis sois plus représentés. Du fait d'être plus réceptif aux subtilités de notre environnement, nous nous satisferions plus facilement d'une relation unique.
Et comme d'habitude, les problème que nous pose l'hyperstimulation (l’état de burn-out émotif que ressent l'HSP quand exposé à trop de stimuli) qui peut vite exploser le plafond quand on s'engage dans les feux de la passion :

« Puisque nous sommes plus facilement stimulés que les autres, nous risquons de tomber amoureux plus facilement (et plus profondément) lorsque nous sommes en présence d'une personne qui nous attire. »

La grande difficulté de l'hyperstimulation ici, c'est d'arriver à garder un suivi stable dans une relation. Car entre ces moments très stimulant qui nous poussent fort vers l'autre... jusqu'à l'inévitable burn-out qui nous force à aller nous réfugier sous une couette, il y a de quoi décourager bien des partenaires :pensive: Ce que l'autrice appelle "la valse hésitation".

L'absence de lien sécurisant :

« Étant donné que seulement 50-60% de la population ont connu un véritable lien sécurisant dans leur enfance (pourcentage véritablement scandaleux, vous en conviendrez), si vous ressentez une grande méfiance envers les relations intimes ou si vos amours ou amitiés sont extrêmement intenses, vous pouvez cependant vous considérer comme normal. Mais la puissance de votre réaction est imputable aux problèmes non résolus que vous traînez derrière vous.
Il est fréquent que ceux qui n'ont pas connu de lien sécurisant s’efforcent d'éviter l'amour, de peur d'être blessé. Mais quoi que vous fassiez, quelqu'un apparaîtra avec qui vous vous sentirez suffisamment en sécurité pour courir le risque d'un attachement. »


Un dilemme omniprésent pour beaucoup de monde sur ce forum. J'ai déjà discuté de mon passif ici.

Sur l'amour éperdu :

Je pense qu'on a tous connu celui là. La relation impossible. Souvent parce qu'elle n'est pas réciproque et que nos désirs se confondent avec la réalité :

« Les introvertis (soit la plupart des HSP) tournent leur énergie vers l’intérieur afin de protéger leur vie secrète qui leur est si précieuse, de l'empêcher d'être asphyxiée par le monde extérieur. Cette accumulation d'énergie est souvent dirigée vers une personne, un endroit ou un objet qui acquière une importance démesurée pour le malheureux introverti. Il est amoureux, certes, mais cette passion n'a pas grand chose à voir avec son objet. Ce qui importe ici, c'est depuis combien de temps l'énergie est ainsi refoulée. »

Ça m'est arrivé d'être épris d'une jolie camarade de formation à m'en rendre malade. Je sortait d'une très longue période d'isolement et me retrouve par hasard à être celui à qui elle confie tout ses tracas intimes, sans me rendre compte sous ce bombardement d'émotions qu'on avait absolument rien en commun. Et j'avais 20 ans aussi :sweat_smile:

Amour humain et amour divin :

« L'amour intense n'est parfois qu'une projection de nos désirs spirituels sur quelqu'un d'autre. Selon la psychologie jungienne, nous possédons chacun en nous un "compagnon de voyage", qui a pour tache de nous entraîner vers les profondeurs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Anima). Le compagnon intérieur d'un homme prend généralement la forme d'une âme féminine ou "anima", tandis que celui d'une femme est habituellement un guide spirituel masculin ou "animus". Il peux arriver que nous ne connaissions pas très bien ce compagnon ou que nous le projetions vers les autres, car nous sommes victimes de notre désir exacerbé de trouver l'âme sœur dont nous avons tant besoin. Lorsque nous tombons amoureux, c'est souvent de cette anima ou de cet animus, qui nous entraîneront là où nous désirons aller, au paradis. »

C'est moi à 100%. Je me suis bâti de l’intérieur et je dois être inconsciemment à la recherche de la "moitié" qui me manque sans savoir si elle existe. C'est sûrement ça qui me bloque, plus encore que le décalage social.

« Nous considérons l'anima et l'animus comme des être en chair et en os, avec lesquels nous souhaitons vivre dans un paradis terrestre, sensuel […] Tout cela n'a rien de répréhensible mais les êtres de chairs et d'os ne remplaceront pas le personnage intérieur ou le but de notre vie intérieure. »

N'empêche, je n'arrive toujours pas aujourd'hui à m'imaginer dans une relation de couple sans partager une vie intérieure profonde.

Les relations entre deux hypersensibles :

« Voilà une relation qui devrait présenter de maints avantages. Enfin, chacun se sent compris l'un de l'autre. Chacun sait exactement ce que l'autre juge intolérable et comprend son besoin de solitude. En outre, il est probable qu'ils aient les même goûts en matière de loisirs.
Toutefois, chaque médaille à son revers. En effet, vous reculerez tout les deux devant les mêmes obstacles, qu'il s’agisse de demander son chemin à un étranger ou de passer une journée dans les magasins. Aucun des deux ne se résout à agir. En outre, si vous avez tout deux tendance a vous distancier des autres, personne ne vous obligera à vous rapprocher l'un de l'autre, à affronter votre insécurité. [...]
Une excellente tactique pour rencontrer d'autres HSP consiste à demander à vos amis extravertis de vous présenter à d'autres qui, selon eux, vous ressemblent. Sinon, vous trouverez d'autres hypersensibles en pensant comme eux. Oubliez les bars à l'heure de l’apéritif, les gymnases et les cocktails.
Une fois que vous aurez découvert un autre HSP, entamez la conversation en parlant du bruit ambiant ou du degré de stimulation que suscite en vous cette situation. Puis suggérez une promenade dans un lieu plus calme. Et vous voilà parti. »


Si l'autre n'est pas aussi sensible que vous :

« Dans le cas d'un couple formé d'un hypersensible et d'un moins sensible, c'est ce dernier qui finit par se charger de toute les taches susceptibles de provoquer l'hyperstimulation chez l'autre, l'HSP pouvant s'occuper de tout ce qui relève du domaine du subtil. Les deux membres du couple y gagnent. L'un se sent épaulé, l'autre se sent utile.
Mais il peut arriver que votre hyperstimulation échappe complètement à votre partenaire moins sensible. Par exemple, vous venez de vous livrer à une même activité. L'autre se sent en pleine forme, vous êtes rompu. Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ?
Comment répondre à une prière bien intentionnée, du genre « Mais essaye donc ! » ou « ne nous gâche pas le plaisir ! » […] Rien d'étonnant à se que maints HSP finissent par perdre contact avec le "Soi authentique".
Je crois que c'est l'HSP qui doit prendre la situation en main. Après tout, c'est vous qui savez exactement ce que vous ressentez. Si vous hésitez à suivre votre partenaire par crainte de l'hyperstimulation, pesez le pour et le contre (et ajoutez une dose de "pour" si, depuis l'enfance, vous avez peur de l'inconnu). Si vous souhaitez plutôt rester tranquille, faites gentiment vos excuses et ne montrez pas de regrets excessifs. Exhortez les autres à s'amuser sans vous.
Si vous vivez avec un partenaire moins sensible, votre besoin d'un moment quotidien de solitude sera encore plus grand que si votre conjoint est également HSP. Expliquez lui clairement pourquoi vous avez besoin de marquer cette pause. Précisez lui à quel moment vous reprendrez contact avec le monde extérieur et tenez votre promesse. Vous pourriez également lire ou méditer ensemble, en silence. »


La sexualité chez les HSP

« Notre société nous gave d'information sur ce qui est idéal et sur ce qui est anormal. Qu'est ce qui est idéal ou anormal pour nous ? Je n'ai aucune certitude à cet égard mais il me semble que si nous somme plus sensible à la stimulation en général,nous devrions être plus sensible à la stimulation sexuelle en particulier.
Voilà qui devrait rendre notre vie sexuelle très satisfaisante. Ce serait alors une des raisons pour lesquelles nous ne cherchons pas autant la variété que les moins sensibles.
Mais, il est fort possible que l'hyperstimulation provoquée par des facteurs externes vienne entraver notre plaisir sexuel. Si, jusqu'à présent votre vie sexuelle s'est révélée décevante ou douloureuse, peut être jugerez vous utile de recadrer certaines de vos expériences ou de vos sentiments reliés à la sexualité. »


Quelques citations pour conclure :

« Les HSP ont tendance à se dévaloriser parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal de notre société. Par conséquent, ils se considèrent chanceux si quelqu'un veux bien d'eux. Mais une relation fondée sur ce genre de sentiments se soldera forcément sur un échec. Évitez de nouer une relation simplement parce que vous avez peur de la solitude.
Aussi introverti que vous soyez, vous vivez en société. Il vous est impossible de refouler entièrement votre besoin et votre désir de nouer des relations, même si vous ressentez une puissante envie de vous protéger.
Pour vous protéger contre une passion trop intense, vous devez entretenir des contacts avec le monde extérieur et non vous en isoler. [...] La solution consiste à nourrir votre amour-propre en recadrant votre vie sous l'éclairage de votre sensibilité, à analyser ce qui vous a fait perdre confiance en vous et à affronter le monde extérieur en pleine possession de vos moyens, afin de prouver que vous valez autant qu'un autre. Vous serez étonné de constater à quel point les gens vous apprécient justement en raison de votre sensibilité.
Heureusement, lorsque vous vous serez aventuré dans le monde extérieur, lorsque vous aurez connu l'amour à quelques reprises, vous comprendrez que personne n'est parfait.
Dès que vous aurez trouvé un équilibre, vous constaterez que la proximité de certaines personnes vous permet de garder votre calme et vous procure un sentiment de sécurité. Et puisqu'un jour vous vous trouverez sous l'averse, autant vous mouiller tout de suite, en compagnie du commun des mortels. »


Cela va faire 10 ans que je me suis découvert HSP. J'ai beaucoup progressé pour m'assumer et en faire une force dans ma vie mais en restant encore de mon côté. Il me manque de franchir le pas vers les autres. Je participe ici pour m'y aider.

N'hésitez pas à participer, que vous soyez hypersensible ou non :grinning:
par Eden
Homme de 37 ans vierge
#244240
« Si l'on n'est pas sensible, on n'est jamais sublime» disait Voltaire.
Par conséquent te voilà hyper sublime. En tout cas c’est super si ca t’aide à devenir plus fort. :wink:

J’ai trouvé le test original sur l’hypersensibilité d’Elaine Aron
https://www.leshypersensibles.ch/assets ... e5e4d2.pdf
J’ai eu 12pts sur les 14 minimums pour être considéré HSP, ce qui ne m’empêche pas d’être sublime, on est d’accord ? :triumph:
Bonne soirée à toi.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#244256
18/23 (même si de rares questions c'est difficile de mettre une réponse), je ne me souviens plus si j'avais déjà fait un test, étant de ceux qui s'en doutent de toute façon. Cela dit je ne me sens pas concerné par la plupart des problèmes/pièges du 1er post, et pour les autres j'ai déjà du apprendre à les résoudre ou à ne pas tomber dedans, du coup je ne vois pas quoi faire de cette info à part "laissez-moi tous je suis hyper sensib'", "ne m'invite pas à ton mariage, ça m'épuise de voir tout le monde s'agiter sur des musiques pourries", et pis surtout, "ce serait possible d'avoir l'allocation adulte handicapé"? :grin:
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par Nectaris
Homme de 33 ans vierge
#244258
Ah oui, les mariages... l'épreuve ultime! :laughing:
Azrael a écrit :"ce serait possible d'avoir l'allocation adulte handicapé"? :grin:
L'hypersensibilité n'étant pas une maladie mais un trait, c'est difficile à assimiler pour un monde qui n'est majoritairement pas fait pour nous. Où alors il faudrait allouer l'AAH à 1/5 de l'humanité :smile: (ce qui ne me gênerai franchement pas). Mais comme pour tout le monde, notre personnalité peut aussi cacher un trouble. Le mieux reste d'en parler à un psychiatre.
Azrael a écrit :"laissez-moi tous je suis hyper sensib'"
Justement, l’intérêt de la recherche c'est de mieux comprendre notre trait pour que chacun trouve un équilibre afin d'apprendre à vivre avec les moins sensibles. C'est un travail de long terme (on parle de psychologie), surtout si on en a souffert dans le passé. Je n'ai fait que lancer des pistes ici, mais il existe des tas d'articles pour creuser le sujet.

Merci pour vos réponses, vous êtes hyper-sublimes :sunglasses:
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#244260
Exact, c'est un trait de personnalité, après ça n'exclue pas une potentiel explication biologique dans le cerveau, je me demande d'ailleurs si il y a eu des gens qui se disent hypersensible qui sont passait sous un IRM.

L'hypersensible je vois ça comme l'antipode du trait de la personnalité dite ''antisocial'' hastag : psychopathe, sociopathe mais si j'avais à choisir je préférais ne pas avoir à gérer une potentiel hypersensibilité, ce doit être plus simple à gérer (je suppose) le trait de personnalité antisocial, le fait de ne pas avoir beaucoup d'empathie, le fait de ne pas avoir bcp de remord ce doit être très confortable à vivre psychiquement parlant. Après c'est possible que cela amène sont lot d'angoisse.

J'ai écris avec soin le mot ''potentiel '', car je reste prudent vis a vis de ce terme, ça me semble un petit peu compliqué de situer sa sensibilité par rapport au reste du monde.

La sensibilité je pense qu'elle évolue au cours de sa vie, on est plus ou moins sensible je pense selon les expériences que l'on vie, selon note passé, l'éducation reçu etc.

Si une personne est par-exemple en proie à un épisode dépressif ou anxieux elle peut avoir voir sensibilité qui peut grimper en flèche ou au contraire, s’inhiber. Je ne vois pas la sensibilité comme quelque chose de statique.

hypersensible d’ailleurs pour moi ça ne sous entend pas automatiquement que la personne en question va prendre soin des mots qu'elle va choisir lorsqu'elle parle avec une personne ou qu'elle écrit, Je pense qu'il y a un peu deux sorte d'hypersensiible, ce qui le sont unilatéralement et ou bilatéralement, les hypersensible qui le sont surtout envers soi mais pas spécialement envers autrui et les gens qui le sont dans les deux sens, qui sont sensible vis a vis de leur propre personne mais qui sont également doué d'énormément d'empathie.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#244263
Nectaris a écrit : 04 juil. 2022, 20:56 Justement, l’intérêt de la recherche c'est de mieux comprendre notre trait pour que chacun trouve un équilibre afin d'apprendre à vivre avec les moins sensibles.
Ah mais je plaisantais, à vrai dire je n'ai pas l'impression que les moins sensibles me posent spécialement de problème (j'imagine qu'on exclue les gens qui font le b*rdel la nuit, ce n'est plus tellement une question de "sensibilité" et ce n'est juste pas aux autres d'apprendre à vivre avec). Au besoin j'explique simplement que j'ai un fréquent besoin de solitude, tout en faisant des efforts pour ne pas laisser X sans nouvelles pendant des semaines, et en général ça résout suffisamment le mécontentement.
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par Nectaris
Homme de 33 ans vierge
#244265
Bien sur, chacun est différent dans sa personnalité et son vécu. Les HSP n'échappent pas à cette règle. L'hypersensibilité se caractérise avant tout par un système nerveux plus sensible que la moyenne qui rend la personne plus réceptive à son environnement et aussi plus vite épuisée par les stimuli. Mais même un moins sensible qui se retrouverait longtemps seul sur une ile ou en haute montagne verrait sa sensibilité s'exacerber.

L'empathie et l'anti-sociabilité ne sont pas des caractéristiques propres à l'hypersensibilité mais peuvent devenir une réponse à l’environnement, surtout dans une société qui met en valeur la prédation et la compétition, et dans laquelle la plupart des HSP peuvent difficilement exprimer leurs qualités.

Je ne l'opposerais pas non plus avec des troubles reconnus comme la psychopathie, là où l’hypersensibilité semble être simplement un trait hérité de l'évolution que l'on retrouve chez d'autres mammifères (avoir une fraction de la population avec ce trait accroîtrait les chances de survie de tout le groupe). Bref, il n'y a pas d'HSP type, ce n'est pas un archétype.
Mais le sujet étant encore récent (et la psychologie une science assez jeune), il nous reste énormément de choses à défricher.

à vrai dire je n'ai pas l'impression que les moins sensibles me posent spécialement de problème
C'est tant mieux :wink:
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#244294
Pour ma part ma potentielle hypersensibilité ne m'a jamais vraiment posé de soucis IRL, en revanche sur le net je suis tombé sur de sacré FDP.

IRL il y a les masques sociaux etc., ce qui fait je pense que les gens font attention, pourtant je suis d'un naturel calme et très très patient, on pourrait se dire que les gens pourraient profiter du fait que je sois calme pour se montrer mesquin mais non ! je pense que le fait que de prime abord on ne sache pas à qui l'on a fait joue dans la balance. Et avec mon 1m80 passer ça m'évite je pense à me faire ennuyer.

En revanche sur internet la donne n'est pas la même, je suis déjà tombé sur des gens franchement toxique (pour dire les termes), mesquin, rabaissant, voir même blessant ! et ça injustement dans certains cas (c'est très rarement justifiable un comportement toxique soit y en passant), c'est à croire qu'il y a des gens qui prennent sur le net du plaisir à se montrer désagréable. L'anonymat aidant les masques tombe, ça fait pousser des ailes disons le net.

En plus le fait que j'ai tendance à bcp ressasser aide pas à passer à autre chose lorsque je me sens blessé, humilier ou autres. Et aussi le fait que j'ai la mauvaise habitude de me justifier pour tout et n'importe quoi (de me confondre en excuse) et ne pas osez me défendre aide encore moins x) :triumph:, ça ajoute une couche en plus au sentiment d’humiliation ou e blessure, ça donne du crédit à la personne néfaste.

Tout ça pour dire que J'ai dû plus souvent me protéger sur internet qu'IRL par rapport à ma potentielle hypersensibilité.
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par Eden
Homme de 37 ans vierge
#244306
On est pas directement confronté à l’autre sur internet, que ce soit sur les réseaux sociaux ou forums, ca joue aussi. En plus de l’anonymat, le fait de n’être qu’un au milieu de milliers/millions autres (sans compter les bots) ca ne pousse pas toujours aux meilleurs égards. Ce n’est peut être pas la meilleure place pour les personnes sensibles. Par contre on peut plus facilement s’en protéger_des personnes toxiques_ qu’IRL, même si c’est au prix d’une forme d’exclusion « sociale » quand on ne possède ni F******k, ni T*****r, ni L******n , tant le virtuel a prit de l’importance dans nos vies.
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par Nectaris
Homme de 33 ans vierge
#244319
Amaz a écrit :En plus le fait que j'ai tendance à bcp ressasser aide pas à passer à autre chose lorsque je me sens blessé, humilier ou autres.
Perso j'arrive à évacuer ça en prenant immédiatement de la distance sur l’événement, pour ne pas tourner en rond dans l'émotion et me faire une psychose tout seul alors que les autres sont déjà passé à autre chose.

« Internet c'est avoir toute la sagesse et toute la bassesse du monde au bout des doigts » Cela étant, je m'y sens plus à l'aise pour communiquer qu'IRL, déjà grâce à la distance qui m'inhibe moins et la Persona moins prégnante qu'au quotidien. De fait, je ne m'imagine pas trop parler de ma vie comme ici autour d'un cercle IRL.

Le piège des réseaux type FB ou TW c'est de nous mettre une pression sociale en nous laissant croire que les autres y ont une vie géniale alors que les "liens sociaux" y sont très pauvres. On connait tous ces personnes (souvent des très jeunes :confused: ) qui y passent leur temps à s'y construire une image alors qu'IRL c'est le mal-être absolu. Bien sur, c'est le règne du nombrilisme et de la grande gueule et on se rend compte aujourd'hui du burn-out mental que ça provoque, même pour les non HSP, mais est-ce si nécessaire que ça? J'y vais de moins en moins et je ne vis pas ça comme une exclusion sociale, plutôt comme une libération de mon temps (et de ma santé mentale).