- 05 juil. 2022, 00:16
#244266
Bonjour,
Je m'appelle Anna, j'ai 24 ans dans un mois et je viens de laisser passer une occasion en or, c'est à ce moment là que j'ai compris que mon cas était totalement désespéré.
Je ne suis pas inexpérimentée en amour, vraiment. En fait, bon, j'ai d'abord essayé avec quelqu'un, d'avoir une relation, quand j'étais au lycée, j'ai embrassé à l'école primaire, mais cette relation lycéenne s'était faite uniquement en ligne avec quelqu'un que je n'ai au final jamais rencontré parce que ça devenait franchement malsain. Puis je suis tombée amoureuse d'une étudiante de ma prépa quand j'avais 18 ans, j'ai connu les joies de la friendzone. Elle était incapable de comprendre ce que je ressentais pour elle et j'étais incapable de lui dire de peur de gâcher mon amitié. Après avoir gardé le silence pendant 2 ans et demi d'amitié en pensant que quand le moment sera le bon ça se ferait, j'ai vu que j'avais été doublée par un mec. Ensuite, j'ai déménagé. Pourtant, j'ai pu connaître la joie de recevoir des signes d'affection, j'ai pu dormir dans son lit, se faire des bisous sur la joue, des hugs, mais rien de romantique. Malheureusement. Un échec duquel j'ai eu beaucoup du mal à me remettre, et qui m'a longtemps fait me perdre en hésitation entre les garçons et les filles.
Je suis même allée jusqu'à tenter de renouer avec la rencontre online d'il y a quelques années, et cela m'a rendue terriblement malheureuse. Il m'avait pas oublié et avait développé une fixette assez malsaine sur moi, mais je ne l'aimais pas. Je voulais juste que mes amis arrêtent de s'inquiéter pour moi. Je faisais semblant et c'était vite devenue intenable.
J'ai ensuite déménagé en Pologne et là, tout est allée très vite. A peine arrivée, je matche avec une étudiante de mon master sur un site de rencontre, un rendez-vous, on est amies, ça va pas plus loin. Le soir de ma dernière rencontre avec elle, je reçois un message d'un étudiant que j'ai rencontré lors d'échanges linguistiques russophones. Très pratique pour faire des rencontres. Nous ne nous sommes vus qu'une fois et pourtant, il souhaitait prendre une bière avec moi. Et puis, alors que je suis allée à ce rendez-vous toute intimidée et que je pensais qu'il ne déboucherait sur rien, le gars souhaite me voir deux jours plus tard, et participe à une sortie en compagnie de mon groupe d'amis de l'époque qu'il souhaite intégrer très vite. Je pensais avoir pris pour acquis que je n'étais pas attirée par les hommes, mais les choses ont changé très vite. Il se rend à toutes les sorties organisées par le groupe où il y a moi. Il s'intéresse à moi et me propose un rendez-vous. C'est à peine croyable. Au bout de deux mois et après plusieurs rendez-vous, qui au départ étaient clairement des dates, on part en vacances ensemble et on dort dans le même lit. Sauf que entre temps, je n'avais pas osé le moindre contact avec lui, mais j'étais consciente de cette ambigüité. Nous étions seuls ce soir-là. C'était trop réel. J'ai pris peur et je me suis roulée en boule dans un coin du lit. Pourtant, c'est vraiment à ce moment que j'ai commencé à développer de vrais sentiments pour lui. Nous nous ressemblions beaucoup, et c'est pour cela que ça n'a pas marché. On s'est tournés autour et j'étais incapable de communiquer.
Nous sommes finalement sortis ensemble quand mes symptômes dépressifs avaient recommence à émerger. Pire timing. Il a commencé à vouloir plus et je me retrouvais tout d'un coup incapable de lui donner quoi que ce soit alors que j'en rêvais tellement. Alors il m'a quitté. Je crois qu'en un mois de relation nous nous sommes blottis l'un contre l'autre, tenus la main deux fois, et je n'ai même pas été capable de lui donner un bisou. J'avais une relation amoureuse et je n'ai même pas été capable de le mettre suffisamment en confiance pour lui donner ce contact?
Je pense cependant que je n'étais peut-être pas tant que cela sûrs de mes sentiments. Dans le cas de la cas de la fille du lycée, je m'étais davantage projetée avec elle.
Comment ai-je pu tout faire s'écrouler aussi vite? L'indice qui explique pas mal c'est que je suis autiste et dépressive chronique.
J'aurais tellement aimé que cela évolue en une relation sérieuse, et pourtant, j'étais tétanisée. Ma honte de mon propre corps, j'imagine. J'ai eu trop peur et il n'a même pas pu insister.
Après tout ce temps d'attente, normalement, c'est le bon? Je l'aimais, alors que je ne tombe pas amoureuse comme ça, et quand j'aime, c'est pour la vie. J'ai été harcelée à l'école sur mon physique, ce qui me paraît de plus en plus absurde car je reçois des compliments régulièrement maintenant, et ça a totalement inhibé ma confiance en moi. Je suis en train de gâcher ma vie alors que je rêve d'amour depuis plus de dix ans. Comment me sortir de cet état de fait? J'ai toujours, toujours été malheureuse à cause de ça. Je ne pense qu'à ce manque qui me dévore de l'intérieur, jour et nuit.
Je m'appelle Anna, j'ai 24 ans dans un mois et je viens de laisser passer une occasion en or, c'est à ce moment là que j'ai compris que mon cas était totalement désespéré.
Je ne suis pas inexpérimentée en amour, vraiment. En fait, bon, j'ai d'abord essayé avec quelqu'un, d'avoir une relation, quand j'étais au lycée, j'ai embrassé à l'école primaire, mais cette relation lycéenne s'était faite uniquement en ligne avec quelqu'un que je n'ai au final jamais rencontré parce que ça devenait franchement malsain. Puis je suis tombée amoureuse d'une étudiante de ma prépa quand j'avais 18 ans, j'ai connu les joies de la friendzone. Elle était incapable de comprendre ce que je ressentais pour elle et j'étais incapable de lui dire de peur de gâcher mon amitié. Après avoir gardé le silence pendant 2 ans et demi d'amitié en pensant que quand le moment sera le bon ça se ferait, j'ai vu que j'avais été doublée par un mec. Ensuite, j'ai déménagé. Pourtant, j'ai pu connaître la joie de recevoir des signes d'affection, j'ai pu dormir dans son lit, se faire des bisous sur la joue, des hugs, mais rien de romantique. Malheureusement. Un échec duquel j'ai eu beaucoup du mal à me remettre, et qui m'a longtemps fait me perdre en hésitation entre les garçons et les filles.
Je suis même allée jusqu'à tenter de renouer avec la rencontre online d'il y a quelques années, et cela m'a rendue terriblement malheureuse. Il m'avait pas oublié et avait développé une fixette assez malsaine sur moi, mais je ne l'aimais pas. Je voulais juste que mes amis arrêtent de s'inquiéter pour moi. Je faisais semblant et c'était vite devenue intenable.
J'ai ensuite déménagé en Pologne et là, tout est allée très vite. A peine arrivée, je matche avec une étudiante de mon master sur un site de rencontre, un rendez-vous, on est amies, ça va pas plus loin. Le soir de ma dernière rencontre avec elle, je reçois un message d'un étudiant que j'ai rencontré lors d'échanges linguistiques russophones. Très pratique pour faire des rencontres. Nous ne nous sommes vus qu'une fois et pourtant, il souhaitait prendre une bière avec moi. Et puis, alors que je suis allée à ce rendez-vous toute intimidée et que je pensais qu'il ne déboucherait sur rien, le gars souhaite me voir deux jours plus tard, et participe à une sortie en compagnie de mon groupe d'amis de l'époque qu'il souhaite intégrer très vite. Je pensais avoir pris pour acquis que je n'étais pas attirée par les hommes, mais les choses ont changé très vite. Il se rend à toutes les sorties organisées par le groupe où il y a moi. Il s'intéresse à moi et me propose un rendez-vous. C'est à peine croyable. Au bout de deux mois et après plusieurs rendez-vous, qui au départ étaient clairement des dates, on part en vacances ensemble et on dort dans le même lit. Sauf que entre temps, je n'avais pas osé le moindre contact avec lui, mais j'étais consciente de cette ambigüité. Nous étions seuls ce soir-là. C'était trop réel. J'ai pris peur et je me suis roulée en boule dans un coin du lit. Pourtant, c'est vraiment à ce moment que j'ai commencé à développer de vrais sentiments pour lui. Nous nous ressemblions beaucoup, et c'est pour cela que ça n'a pas marché. On s'est tournés autour et j'étais incapable de communiquer.
Nous sommes finalement sortis ensemble quand mes symptômes dépressifs avaient recommence à émerger. Pire timing. Il a commencé à vouloir plus et je me retrouvais tout d'un coup incapable de lui donner quoi que ce soit alors que j'en rêvais tellement. Alors il m'a quitté. Je crois qu'en un mois de relation nous nous sommes blottis l'un contre l'autre, tenus la main deux fois, et je n'ai même pas été capable de lui donner un bisou. J'avais une relation amoureuse et je n'ai même pas été capable de le mettre suffisamment en confiance pour lui donner ce contact?
Je pense cependant que je n'étais peut-être pas tant que cela sûrs de mes sentiments. Dans le cas de la cas de la fille du lycée, je m'étais davantage projetée avec elle.
Comment ai-je pu tout faire s'écrouler aussi vite? L'indice qui explique pas mal c'est que je suis autiste et dépressive chronique.
J'aurais tellement aimé que cela évolue en une relation sérieuse, et pourtant, j'étais tétanisée. Ma honte de mon propre corps, j'imagine. J'ai eu trop peur et il n'a même pas pu insister.
Après tout ce temps d'attente, normalement, c'est le bon? Je l'aimais, alors que je ne tombe pas amoureuse comme ça, et quand j'aime, c'est pour la vie. J'ai été harcelée à l'école sur mon physique, ce qui me paraît de plus en plus absurde car je reçois des compliments régulièrement maintenant, et ça a totalement inhibé ma confiance en moi. Je suis en train de gâcher ma vie alors que je rêve d'amour depuis plus de dix ans. Comment me sortir de cet état de fait? J'ai toujours, toujours été malheureuse à cause de ça. Je ne pense qu'à ce manque qui me dévore de l'intérieur, jour et nuit.
Nectaris aime ça