@Amaz
je reprends ce qu'on a dit sur le fil 'état d'esprit', pour ne pas gêner le post
car ce fil "news" est + adapté
Amaz a écrit :Je crois qu'il y a 2-3 secondes inconscientes où on évalue si oui ou non la personne inspire confiance, est un danger, ou bien si elle est amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Je pense que les commerçants sont neutres, on est juste un client parmi les autres. De toute façon, ce n'est pas dans ces moments-là que tu vas te créer un cercle social.
sinon je suis trop sur la défensive, inhibition, retenue, ça se voit que ça va pas quoi. là y'a rien à en tirer
Exact, je pense que les gens le remarquent lorsqu'une personne est sur la défensive. Comme on le dit, le regard est le miroir de l'âme, il ne trompe pas et via l'expression du regard (l'expression du visage), je pense que des choses qui peuvent se remarquer, le fait d'être méfiant, etc.
j'aborde pas les gens avec la sensation que ça va bien se passer surtout que les faits divers donnent raison de + en+souvent , désormais.
C'est intéressant, car je note dans ce passage que tu sembles déjà avoir analysé ton propre comportement, que tu as fait une introspection, tu notes ici une chose intéressante, tu abordes de-facto les échanges humains comme étant dès le départ négatif. Mais je pense que ce n'est pas une fatalité, on peut apprendre à changer ce type de penser et de schémas automatique. C'est un travail de longue halène, mais je ne pense pas que ça soit une fatalité.
Je ne pense pas que les gens soient mal intentionnés, je pense qu'à causse de notre passif, nous interprétons les intentions des gens comme étant de-facto négative, mais la plupart des gens n'ont pas de raison de s'en prendre à nous. C'est le cerveau qui nous jouent des tours.
Dis-moi n'as-tu jamais songé à suivre une thérapie ? j'en suis une depuis un an et ça m'a aidé à y voir plus clair, ça pourrait peut-être te faire du bien d'échanger avec une personne de confiance et de délester de ton passé douloureux ?
Ça m'a aussi aidé dans les relations sociales, ça m'a aidé justement à être moins sur la défensive et notamment envers les hommes.
on me foutait des grosses baffes à la maison jusqu'à mes 18 ans, et encore une fois pour la route à 21 ans
Je compatis, j'ai également eu une enfance pas très drôle, mais dieu merci, on ne me frappait pas !, c'était en l'occurrence dans mon cas de la maltraitance psychologique sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité. Mon père était très bon à ce jeu + il souffrait d'alcoolisme.
J'imagine que c'était l'un de tes parents qui fut maltraitant envers toi ?
Et justement, comment veut tu avoir confiance en les autres alors que tu ne pouvais pas avoir confiance en ton propre parent. Ce sont des situations qui laissent sans nul doute des séquelles plus ou moins importante selon les gens.
là où mon caractère devait se développer s'épnouir, tout a pourri
Bah voilà, tu l'écris toi-même, tu en as conscience, comme le disait très précisément Deadwood, un enfant ayant grandi dans un foyer sain à plus de chance de devenir un adulte n'ayant pas de carence, un enfant ayant eu une enfance douloureuse à plus de chance de finir avec des séquelles. C'est quelque part logique.
je crois que je suis cyclothymique, assez marqué
Évitons-les auto-diagnostique, c'est toujours un peu casse-gueule les auto-diagnostique, mais néanmoins (pour l'exemple) j'étais tombé sur un PDF qui expliquait les conséquences de l'alcoolisme d'un parent sur l'enfant et aussi sur le futur adulte qu'il allait devenir et l'une des conclusions à ça, c'était qu'il y avait plus de probabilité de souffrir de trouble anxieux et/ou dépressif.
PS : je précise que ce n'est pas péjoratif quand j'indique le terme ''surinterprétation'', etc. Et qui plus est, ça se fait je pense malgré soi ce type de comportement.
Amaz a écrit :Je crois qu'il y a 2-3 secondes inconscientes où on évalue si oui ou non la personne inspire confiance, est un danger, ou bien si elle est amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Je pense que les commerçants sont neutres, on est juste un client parmi les autres. De toute façon, ce n'est pas dans ces moments-là que tu vas te créer un cercle social.
sinon je suis trop sur la défensive, inhibition, retenue, ça se voit que ça va pas quoi. là y'a rien à en tirer
Exact, je pense que les gens le remarquent lorsqu'une personne est sur la défensive. Comme on le dit, le regard est le miroir de l'âme, il ne trompe pas et via l'expression du regard (l'expression du visage), je pense que des choses qui peuvent se remarquer, le fait d'être méfiant, etc.
j'aborde pas les gens avec la sensation que ça va bien se passer surtout que les faits divers donnent raison de + en+souvent , désormais.
C'est intéressant, car je note dans ce passage que tu sembles déjà avoir analysé ton propre comportement, que tu as fait une introspection, tu notes ici une chose intéressante, tu abordes de-facto les échanges humains comme étant dès le départ négatif. Mais je pense que ce n'est pas une fatalité, on peut apprendre à changer ce type de penser et de schémas automatique. C'est un travail de longue halène, mais je ne pense pas que ça soit une fatalité.
Je ne pense pas que les gens soient mal intentionnés, je pense qu'à causse de notre passif, nous interprétons les intentions des gens comme étant de-facto négative, mais la plupart des gens n'ont pas de raison de s'en prendre à nous. C'est le cerveau qui nous jouent des tours.
Dis-moi n'as-tu jamais songé à suivre une thérapie ? j'en suis une depuis un an et ça m'a aidé à y voir plus clair, ça pourrait peut-être te faire du bien d'échanger avec une personne de confiance et de délester de ton passé douloureux ?
Ça m'a aussi aidé dans les relations sociales, ça m'a aidé justement à être moins sur la défensive et notamment envers les hommes.
on me foutait des grosses baffes à la maison jusqu'à mes 18 ans, et encore une fois pour la route à 21 ans
Je compatis, j'ai également eu une enfance pas très drôle, mais dieu merci, on ne me frappait pas !, c'était en l'occurrence dans mon cas de la maltraitance psychologique sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité. Mon père était très bon à ce jeu + il souffrait d'alcoolisme.
J'imagine que c'était l'un de tes parents qui fut maltraitant envers toi ?
Et justement, comment veut tu avoir confiance en les autres alors que tu ne pouvais pas avoir confiance en ton propre parent. Ce sont des situations qui laissent sans nul doute des séquelles plus ou moins importante selon les gens.
là où mon caractère devait se développer s'épnouir, tout a pourri
Bah voilà, tu l'écris toi-même, tu en as conscience, comme le disait très précisément Deadwood, un enfant ayant grandi dans un foyer sain à plus de chance de devenir un adulte n'ayant pas de carence, un enfant ayant eu une enfance douloureuse à plus de chance de finir avec des séquelles. C'est quelque part logique.
je crois que je suis cyclothymique, assez marqué
Évitons-les auto-diagnostique, c'est toujours un peu casse-gueule les auto-diagnostique, mais néanmoins (pour l'exemple) j'étais tombé sur un PDF qui expliquait les conséquences de l'alcoolisme d'un parent sur l'enfant et aussi sur le futur adulte qu'il allait devenir et l'une des conclusions à ça, c'était qu'il y avait plus de probabilité de souffrir de trouble anxieux et/ou dépressif.
PS : je précise que ce n'est pas péjoratif quand j'indique le terme ''surinterprétation'', etc. Et qui plus est, ça se fait je pense malgré soi ce type de comportement.
Amaz a écrit :Je crois qu'il y a 2-3 secondes inconscientes où on évalue si oui ou non la personne inspire confiance, est un danger, ou bien si elle est amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Je pense que les commerçants sont neutres, on est juste un client parmi les autres. De toute façon, ce n'est pas dans ces moments-là que tu vas te créer un cercle social.
sinon je suis trop sur la défensive, inhibition, retenue, ça se voit que ça va pas quoi. là y'a rien à en tirer
Exact, je pense que les gens le remarquent lorsqu'une personne est sur la défensive. Comme on le dit, le regard est le miroir de l'âme, il ne trompe pas et via l'expression du regard (l'expression du visage), je pense que des choses qui peuvent se remarquer, le fait d'être méfiant, etc.
j'aborde pas les gens avec la sensation que ça va bien se passer surtout que les faits divers donnent raison de + en+souvent , désormais.
C'est intéressant, car je note dans ce passage que tu sembles déjà avoir analysé ton propre comportement, que tu as fait une introspection, tu notes ici une chose intéressante, tu abordes de-facto les échanges humains comme étant dès le départ négatif. Mais je pense que ce n'est pas une fatalité, on peut apprendre à changer ce type de penser et de schémas automatique. C'est un travail de longue halène, mais je ne pense pas que ça soit une fatalité.
Je ne pense pas que les gens soient mal intentionnés, je pense qu'à causse de notre passif, nous interprétons les intentions des gens comme étant de-facto négative, mais la plupart des gens n'ont pas de raison de s'en prendre à nous. C'est le cerveau qui nous jouent des tours.
Dis-moi n'as-tu jamais songé à suivre une thérapie ? j'en suis une depuis un an et ça m'a aidé à y voir plus clair, ça pourrait peut-être te faire du bien d'échanger avec une personne de confiance et de délester de ton passé douloureux ?
Ça m'a aussi aidé dans les relations sociales, ça m'a aidé justement à être moins sur la défensive et notamment envers les hommes.
on me foutait des grosses baffes à la maison jusqu'à mes 18 ans, et encore une fois pour la route à 21 ans
Je compatis, j'ai également eu une enfance pas très drôle, mais dieu merci, on ne me frappait pas !, c'était en l'occurrence dans mon cas de la maltraitance psychologique sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité. Mon père était très bon à ce jeu + il souffrait d'alcoolisme.
J'imagine que c'était l'un de tes parents qui fut maltraitant envers toi ?
Et justement, comment veut tu avoir confiance en les autres alors que tu ne pouvais pas avoir confiance en ton propre parent. Ce sont des situations qui laissent sans nul doute des séquelles plus ou moins importante selon les gens.
là où mon caractère devait se développer s'épnouir, tout a pourri
Bah voilà, tu l'écris toi-même, tu en as conscience, comme le disait très précisément Deadwood, un enfant ayant grandi dans un foyer sain à plus de chance de devenir un adulte n'ayant pas de carence, un enfant ayant eu une enfance douloureuse à plus de chance de finir avec des séquelles. C'est quelque part logique.
je crois que je suis cyclothymique, assez marqué
Évitons-les auto-diagnostique, c'est toujours un peu casse-gueule les auto-diagnostique, mais néanmoins (pour l'exemple) j'étais tombé sur un PDF qui expliquait les conséquences de l'alcoolisme d'un parent sur l'enfant et aussi sur le futur adulte qu'il allait devenir et l'une des conclusions à ça, c'était qu'il y avait plus de probabilité de souffrir de trouble anxieux et/ou dépressif.
PS : je précise que ce n'est pas péjoratif quand j'indique le terme ''surinterprétation'', etc. Et qui plus est, ça se fait je pense malgré soi ce type de comportement.
Amaz a écrit :Je crois qu'il y a 2-3 secondes inconscientes où on évalue si oui ou non la personne inspire confiance, est un danger, ou bien si elle est amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Je pense que les commerçants sont neutres, on est juste un client parmi les autres. De toute façon, ce n'est pas dans ces moments-là que tu vas te créer un cercle social.
sinon je suis trop sur la défensive, inhibition, retenue, ça se voit que ça va pas quoi. là y'a rien à en tirer
Exact, je pense que les gens le remarquent lorsqu'une personne est sur la défensive. Comme on le dit, le regard est le miroir de l'âme, il ne trompe pas et via l'expression du regard (l'expression du visage), je pense que des choses qui peuvent se remarquer, le fait d'être méfiant, etc.
j'aborde pas les gens avec la sensation que ça va bien se passer surtout que les faits divers donnent raison de + en+souvent , désormais.
C'est intéressant, car je note dans ce passage que tu sembles déjà avoir analysé ton propre comportement, que tu as fait une introspection, tu notes ici une chose intéressante, tu abordes de-facto les échanges humains comme étant dès le départ négatif. Mais je pense que ce n'est pas une fatalité, on peut apprendre à changer ce type de penser et de schémas automatique. C'est un travail de longue halène, mais je ne pense pas que ça soit une fatalité.
Je ne pense pas que les gens soient mal intentionnés, je pense qu'à causse de notre passif, nous interprétons les intentions des gens comme étant de-facto négative, mais la plupart des gens n'ont pas de raison de s'en prendre à nous. C'est le cerveau qui nous jouent des tours.
Dis-moi n'as-tu jamais songé à suivre une thérapie ? j'en suis une depuis un an et ça m'a aidé à y voir plus clair, ça pourrait peut-être te faire du bien d'échanger avec une personne de confiance et de délester de ton passé douloureux ?
Ça m'a aussi aidé dans les relations sociales, ça m'a aidé justement à être moins sur la défensive et notamment envers les hommes.
on me foutait des grosses baffes à la maison jusqu'à mes 18 ans, et encore une fois pour la route à 21 ans
Je compatis, j'ai également eu une enfance pas très drôle, mais dieu merci, on ne me frappait pas !, c'était en l'occurrence dans mon cas de la maltraitance psychologique sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité. Mon père était très bon à ce jeu + il souffrait d'alcoolisme.
J'imagine que c'était l'un de tes parents qui fut maltraitant envers toi ?
Et justement, comment veut tu avoir confiance en les autres alors que tu ne pouvais pas avoir confiance en ton propre parent. Ce sont des situations qui laissent sans nul doute des séquelles plus ou moins importante selon les gens.
là où mon caractère devait se développer s'épnouir, tout a pourri
Bah voilà, tu l'écris toi-même, tu en as conscience, comme le disait très précisément Deadwood, un enfant ayant grandi dans un foyer sain à plus de chance de devenir un adulte n'ayant pas de carence, un enfant ayant eu une enfance douloureuse à plus de chance de finir avec des séquelles. C'est quelque part logique.
je crois que je suis cyclothymique, assez marqué
Évitons-les auto-diagnostique, c'est toujours un peu casse-gueule les auto-diagnostique, mais néanmoins (pour l'exemple) j'étais tombé sur un PDF qui expliquait les conséquences de l'alcoolisme d'un parent sur l'enfant et aussi sur le futur adulte qu'il allait devenir et l'une des conclusions à ça, c'était qu'il y avait plus de probabilité de souffrir de trouble anxieux et/ou dépressif.
PS : je précise que ce n'est pas péjoratif quand j'indique le terme ''surinterprétation'', etc. Et qui plus est, ça se fait je pense malgré soi ce type de comportement.
Amaz a écrit : amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Amaz a écrit : Je crois qu'il y a 2-3 secondes inconscientes où on évalue si oui ou non la personne inspire confiance, est un danger, ou bien si elle est amicale et sympa
la première impression.
Je me dis que ça soit des reliquats de notre instant de survie.
guichetiere poste, caissière, supermarché, boulangère : tout ce petit monde a hâte de se débarrasser de moi, je le ressens comme ça
Pour le coup, je pense que c'est de la surinterprétation, dû à ta méfiance envers les gens, et ça peut se comprendre vu ce que tu relates en filigrane de ton enfance et adolescence,
Je pense que les commerçants sont neutres, on est juste un client parmi les autres. De toute façon, ce n'est pas dans ces moments-là que tu vas te créer un cercle social.
sinon je suis trop sur la défensive, inhibition, retenue, ça se voit que ça va pas quoi. là y'a rien à en tirer
Exact, je pense que les gens le remarquent lorsqu'une personne est sur la défensive. Comme on le dit, le regard est le miroir de l'âme, il ne trompe pas et via l'expression du regard (l'expression du visage), je pense que des choses qui peuvent se remarquer, le fait d'être méfiant, etc.
j'aborde pas les gens avec la sensation que ça va bien se passer surtout que les faits divers donnent raison de + en+souvent , désormais.
C'est intéressant, car je note dans ce passage que tu sembles déjà avoir analysé ton propre comportement, que tu as fait une introspection, tu notes ici une chose intéressante, tu abordes de-facto les échanges humains comme étant dès le départ négatif. Mais je pense que ce n'est pas une fatalité, on peut apprendre à changer ce type de penser et de schémas automatique. C'est un travail de longue halène, mais je ne pense pas que ça soit une fatalité.
Je ne pense pas que les gens soient mal intentionnés, je pense qu'à causse de notre passif, nous interprétons les intentions des gens comme étant de-facto négative, mais la plupart des gens n'ont pas de raison de s'en prendre à nous. C'est le cerveau qui nous jouent des tours.
Dis-moi n'as-tu jamais songé à suivre une thérapie ? j'en suis une depuis un an et ça m'a aidé à y voir plus clair, ça pourrait peut-être te faire du bien d'échanger avec une personne de confiance et de délester de ton passé douloureux ?
Ça m'a aussi aidé dans les relations sociales, ça m'a aidé justement à être moins sur la défensive et notamment envers les hommes.
on me foutait des grosses baffes à la maison jusqu'à mes 18 ans, et encore une fois pour la route à 21 ans
Je compatis, j'ai également eu une enfance pas très drôle, mais dieu merci, on ne me frappait pas !, c'était en l'occurrence dans mon cas de la maltraitance psychologique sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité. Mon père était très bon à ce jeu + il souffrait d'alcoolisme.
J'imagine que c'était l'un de tes parents qui fut maltraitant envers toi ?
Et justement, comment veut tu avoir confiance en les autres alors que tu ne pouvais pas avoir confiance en ton propre parent. Ce sont des situations qui laissent sans nul doute des séquelles plus ou moins importante selon les gens.
là où mon caractère devait se développer s'épnouir, tout a pourri
Bah voilà, tu l'écris toi-même, tu en as conscience, comme le disait très précisément Deadwood, un enfant ayant grandi dans un foyer sain à plus de chance de devenir un adulte n'ayant pas de carence, un enfant ayant eu une enfance douloureuse à plus de chance de finir avec des séquelles. C'est quelque part logique.
je crois que je suis cyclothymique, assez marqué
Évitons-les auto-diagnostique, c'est toujours un peu casse-gueule les auto-diagnostique, mais néanmoins (pour l'exemple) j'étais tombé sur un PDF qui expliquait les conséquences de l'alcoolisme d'un parent sur l'enfant et aussi sur le futur adulte qu'il allait devenir et l'une des conclusions à ça, c'était qu'il y avait plus de probabilité de souffrir de trouble anxieux et/ou dépressif.
PS : je précise que ce n'est pas péjoratif quand j'indique le terme ''surinterprétation'', etc. Et qui plus est, ça se fait je pense malgré soi ce type de comportement.
Bonjour,
moi aussi j'ai eu les violences psycho et verbales (en + des physiques)
encore jusque très tard. Comme j'ai pas confiance en moi il suffit d'un rien, un mot pour que tout flanche, même si depuis quelque temps, je fais le systeme "plume de canard" : ça veut dire que ça glisse et que ça ne m'atteint pas et également que je traduis immédiatement cela par ressentir de la pitié pour le type qui les prononce : (je ne cotoie personne d'autre que ma famille, donc quand je dis "type" bin ça veut dire qu'il n'y a pas de liens très forts)
les violences verbales : père et freres, on s'est jamais entraidé entre nous, tjrs esprit de compétition (notes à l'école) et élevés les uns contre les autres.
or, j'habite tjrs chez mes parents à 37 ans. relations de dépendance toxique chacun s'en accomode. je n'ai pas eu les "armes" pour prendre mon envol, j'aurai été un oiseau je me serai écrasé au sol.
j'ai encore retrouvé le fouet avec lequel l'autre nous frappait. tiroir cuisine.
oui on aborde pas la vie avec la confiance normale de qqun de normal. ma mère était 90% du temps au travail. (quand gt enfant), elle savait, vu les cris, mais ne venait pas, par peur de s'opposer à l'autre. pour moi elle est complice. qd je veux lui en parler elle s'enerve botte en touche, on n'a jamais pu aborder ce sujet sereinement ou alors elle fait de l'echolalie, ça mène à rien. je ne suis pas le seul dans ma famille à être vt. on est : 3 sur 4 . c'est colossal.
maintenant je me dis qu'il me reste 20 ou 30 ans à vivre donc ce sera pas si long
enfin voilà ça explique mon manque de confiance et d'estime de moi
j'ai arreêté de penser à tout ça quand je travaillais beaucoup
là g pu de travail ça remonte à la surface (surtout quand on tombe sur le fouet) oui, ça fait s.m. faut être taré pour faire ça à ses propres enfants.
j'aimerai trouver un travail, ma voie pro, m'épanouir dedans, arrêter de penser à ça. peut être que je serai différent, mais rencontrer femme avoir des enfants, je me doute bien qu'il faut pas trop y compter.
mon rêve depuis que j'ai 9 ans est de couper les ponts avec ma famille ne plus jamais avoir à les revoir.
et je me dis que si je rencontrais une femme elle me demande des trucs sur ma famille , je serai mal à l'aise, elle croirait que j'ai des trucs à cacher, et si elle savait, elle aurait pitié de moi. ce serait pu comme avant. pareil, pour la présenter, impossible
psy : pas envie ni de prendre des médocs, ni d'aller en hp, ni de payer 60 euros (mm remboursé), pour qu'on m'écoute.
je fais sport pour penser à autre chose
pdt des années : jeux vidéos, jeux d'argent, alcool, mauvais frequentations, tout ça : fini, il faut de la force pour se sortir de ces pièges. et surtout solitude. il y aavit aussi, addiction au porno. ça c'est une horreur que je supprime de ma vie. quel piège.
oui bcp d'introspection, de résilience, mais à quoi bon, je fais rien de ma vie pour autant.
j'aurai aimé avoir de l'utilité, mais je suis mal à l'aise avec les gens, mais je veux faire un truc, je veux pas crever sans avoir essayé.
pas du tout forcé de répondre, je sais très bien que c'est pénible à lire et qu'on a pas tjrs envie de répondre, je le comprends très bien, sincèrement.
merci de m'avoir lu