- 02 févr. 2023, 11:25
#248905
Je ne parle pas seulement ici de dépression chronique mais aussi de ces épisodes de mélancolie où l'on se sent au plus bas. Que l'on soit VT ou non, on est tous sujet à des moments cafardeux pour diverses raisons.
Bien sûr chacun affronte des problématiques de vie différentes et combat les coups de blues à sa manière ou ne les combat pas, il n'y a pas de jugement moral sur ce que chacun fait.
Le déclencheur chez moi vient de mon isolement. Pas la solitude que je sais apprécier, mais de ne trouver personne avec qui partager ma sensibilité, mes passions, ma différence. En fait c'est souvent pire lors d'une activité de groupe où mon décalage des autres est encore plus accablant. Ça donne des épisodes de profonde frustration où je me sens condamné au néant affectif à vie dans un monde qui ne me ressemble pas.
Dans ces moments là, j'ai appris le réflexe de prendre de la hauteur sur les émotions, de me focaliser sur le positif dans ma vie afin de voir ma situation plus posément et ne pas m’engouffrer dans le syndrome du vilain petit canard. Ça marche de paire avec du soin plus quotidien ; sortir tout les jours, essayer de garder un sommeil correct, faire de vrais repas, avoir un lieu de vie agréable, s'automasser, prendre le temps de lire et essayer de nouvelles choses, même seul.
Et puis il y a des moments où je me sens trop abattu ; j'ai encore cette réaction depuis l'adolescence de me retrancher dans ma chambre pendant une semaine en me consolant avec mon imagination et en rêvant de rencontrer la personne qu'il me faut, jusqu'à ce que la tristesse passe ou que j'en ai marre. Alors je reviens à la phase "prends de la hauteur sur tes émotions".
Évidement les astuces de vie sont là pour me maintenir le mieux possible. Je sais que je ne sortirais du cercle qu'en rencontrant vraiment quelqu'un ou en changeant radicalement mes aspirations sur la vie mais je ne me sens pas encore prêt pour la seconde.
Ça se passe comment chez vous ?
Bien sûr chacun affronte des problématiques de vie différentes et combat les coups de blues à sa manière ou ne les combat pas, il n'y a pas de jugement moral sur ce que chacun fait.
Le déclencheur chez moi vient de mon isolement. Pas la solitude que je sais apprécier, mais de ne trouver personne avec qui partager ma sensibilité, mes passions, ma différence. En fait c'est souvent pire lors d'une activité de groupe où mon décalage des autres est encore plus accablant. Ça donne des épisodes de profonde frustration où je me sens condamné au néant affectif à vie dans un monde qui ne me ressemble pas.
Dans ces moments là, j'ai appris le réflexe de prendre de la hauteur sur les émotions, de me focaliser sur le positif dans ma vie afin de voir ma situation plus posément et ne pas m’engouffrer dans le syndrome du vilain petit canard. Ça marche de paire avec du soin plus quotidien ; sortir tout les jours, essayer de garder un sommeil correct, faire de vrais repas, avoir un lieu de vie agréable, s'automasser, prendre le temps de lire et essayer de nouvelles choses, même seul.
Et puis il y a des moments où je me sens trop abattu ; j'ai encore cette réaction depuis l'adolescence de me retrancher dans ma chambre pendant une semaine en me consolant avec mon imagination et en rêvant de rencontrer la personne qu'il me faut, jusqu'à ce que la tristesse passe ou que j'en ai marre. Alors je reviens à la phase "prends de la hauteur sur tes émotions".
Évidement les astuces de vie sont là pour me maintenir le mieux possible. Je sais que je ne sortirais du cercle qu'en rencontrant vraiment quelqu'un ou en changeant radicalement mes aspirations sur la vie mais je ne me sens pas encore prêt pour la seconde.
Ça se passe comment chez vous ?
Kayaka aime ça