[Jean]

Perso, si quelqu'une me disait qu'elle aurait fui direct devant un vierge de 25 ans, j'aurais bien du mal à me voir continuer une relation sérieuse, en ce qui me concerne ce genre de choses n'est jamais anodine, ça révèle un manque d'humanité et de compréhension, qui a toutes les chances de réapparaître sur d'autres sujets et d'annoncer la fin, c'est mon avis.

C'est vrai que j'aurais dû avoir des doutes dès ce moment la. Mais il y avait une sorte de pensée malsaine qui me faisait rester avec elle : j'avais tellement galéré à réussir à intéresser une fille que je me disais que si je restais pas avec elle j'allais jamais retrouver quelqu'un. Et d'ailleurs, après 2 an de célibat je n'ai pas l'ombre d'une prétendante

Cette logique de l'attente, on l'a retrouve aussi beaucoup sur les SDR, je me suis inscrit (juste par curiosité) sur un SDR et cette notion de l'attente est très prégnante, à chaque message, c'est écrit ''venez me parler'', sans être aucunement myosine ou quoi, mais en tout cas, pour ce qui est des SDR, les femmes arborent une forme de passivité, c'est à l'homme d'être proactif.

Après IRL peut-être que la donne chance et qu'il puisse arriver que les femmes soient plus proactives. C'est probablement aussi culturel, ce n'est pas le cas partout dans le monde, il y a sans doute des pays à travers le globe ou ce n'est pas ainsi que ça se passe ou les rôles sont plus hétérogènes.

Cette passivité ça complique d'autant plus les rencontres je trouve ^^

Je suis sur le SDR aussi, mais la passivité des femmes me démotive. Je crois que j'aurais plus de succès IRL.

Bonjour Jean, rassurant de te lire . Je suis dans le même cas où tu étais il y a 6 ans, à la différence que ma compagne est au courant que je suis puceau et l'a accepté sans me mettre de pression, du moins au début de notre relation. Mes premières tentatives de pénétration ont été un échec total et maintenant je me mets une énorme pression à chaque fois come.cela semblait être ton cas, j'en suis à un point où je n'essaie plus depuis des mois et ça met une grosse tension dans notre couple. Trois ans et demi que nous sommes ensemble et les seuls rapports que nous avons s'arrêtent aux préliminaires. Je serais curieux de savoir comment tu as fait pour passer outre la pression que tu te mettais toi-même et arriver à avoir des rapports "normaux"

Comment j'ai fait pour passer outre la pression ? Et bien j'étais conscient que mon blocage était purement psychologique et dû au stress, à force d'essayer régulièrement avec mon ex j'ai fini par être moins tendu en sa présence et réussir à maintenir mes érections un peu plus longtemps. De mémoire on a dû rajouter du lubrifiant pour faciliter les choses les premières fois, pas très glamour mais efficace
Paradoxalement au fil des année elle avait de moins en moins souvent de désir pour moi, ce qui faisait que les rares fois ou elle voulait bien coucher avec moi il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait "profites en, c'est la première fois depuis xxx semaines/ mois, ça ne se reproduira peut être pas avant longtemps". Du coup j'avais à nouveau la pression et souvent les rapport s'arrêtaient aux préliminaires.

Je pense que c'est cette peur de la contre performance qui me fait fuir face aux potentielles nouvelles rencontres amoureuses.

[ReMoi]

Je suis désolée de ce qui t’ait arrivé.
J’ai envie de réagir sur beaucoup de choses mais je vais certainement en oublier.

D’abord, si après 5 ans de relation elle te considérait toujours nul au lit, elle aurait aussi pu elle se remettre en question. D’abord, elle pouvait ne pas apprécier ce que tu faisais alors qu’une autre aimerait beaucoup. Ensuite, de grandes discussions et explications sur ce qu’elle aime auraient dû être initiée de sa part. Si tu découvres par hasard que tu es « nul » comme elle le croit, c’est qu’elle simulait. Elle est alors aussi responsable du fait que tu ne progressais pas dans sa satisfaction. Enfin, peut-être aussi qu’elle ne savait pas elle-même ce qu’elle aimait, qu’elle connaissait mal son corps, qu’elle pensait que c’était à l’autre de tout lui apprendre, que l’homme est seul responsable de son plaisir. Des idées très présentent quand on grandit dans notre société patriarcale, et des idées très présentent quand on est jeune. Il est vraiment inutile de te focaliser sur ce qu’elle a pu raconter à ses proches, d’autant plus qu’elle a manifestement montré une grande immaturité en n’assumant pas la responsabilité de ses actes. On ne trompe pas parce qu’on ne prend pas de plaisir au lit. C’est vraiment une excuse des plus foireuses. Et je le répète, tu coucheras avec des femmes qui apprécieront ce que tu proposes et te guideront dans ce qu’elles aiment. L’homme qui m’a donné le plus de plaisir était celui qui m’a demandé d’expliciter ce que j’aimais, et que j’ai rencontré quand je savais déjà un peu plus ce que j’aimais. A un moment, il faut arrêter de croire qu’on est bon ou mauvais et que c’est définitif. Les seuls amants vraiment nuls que j’ai eu, et ils étaient nuls nuls nuls, c’est parce qu’ils ne s’intéressaient pas du tout à moi, n’écoutaient rien de ce que je demandais ou mes explications. Enfin, je me souviendrai toujours d’une phrase de Samantha dans la série Sex and the City, personnage connu pour aimer le sexe et être sans tabou : « Baise moi mal une fois, c’est de ta faute ; baise moi mal deux fois, c’est de ma faute ». Une reine.

Ensuite, aller voir un sexologue n’a rien d’absurde. Au-delà du fait que c’est cher et non remboursé, c’est une excellente idée d’aller poser des questions à des experts. Mais attention, la sexologie n’est pas une discipline en elle-même et il existe plein d’approche différentes. C’est le praticien qui se forme selon une ou des approches de sexologie. Ainsi, je vois ma kiné pour des séances de sexo, elle s’est formée en sexo-corporel, ce qui fait sens puisqu’elle est kiné. Mais rien n’empêche un psy de se former sur cette approche ou sur une autre. Il est donc pertinent de se renseigner sur ce que les professionnels qui t’intéressent te proposent pour t’orienter vers la solution la plus adéquate.
D’ailleurs, puisque tu poses la question ailleurs sur le site, j’ai commencé à la voir au tout tout tout début de ma vie sexuelle avec un homme. Et concrètement, ce qu’elle m’enseigne n’a pas grand chose avec le partenaire. J’apprends à me connaître, à me masturber correctement, à bouger de certaines manières pendant l’acte pour apprendre à prendre du plaisir (comme quoi ta copine était au moins aussi responsable que toi de son insatisfaction)…

Au sujet des rencontres avec de nouvelles femmes, et que tu aimerais attendre avant l’intimité. C’est beaucoup plus courant parmi les hommes que ce que tu penses. Selon le moment où tu l’expliques, ça peut être pris différemment :
- pas de soucis ou ça ne m’intéresse pas, en tout cas madame l’apprend tôt dans vos rencontres (au 2e ou 3e rdv)
- quelque chose cloche chez moi ? Je ne l’excite pas ? Il me trouve moche ? (Tu lui apprends alors que vous êtes chez l’un ou l’autre et qu’elle pensait que vous alliez vous faire des câlins). Parce que les femmes aussi ont beaucoup d’insécurité.

PS : pourquoi le lubrifiant, c’est pas sexy ??? Désolée mais on peut avoir des sécheresses hommes et femmes. Et comme la lubrification est surtout due au corps de la femme il me semble, on ne va pas commencer à culpabiliser de ne pas assez mouiller. Pour info, c’est courant à cause de toutes les infections qu’on se tape notamment à cause des rapports (ex : la cystite, puis on la traite aux antibiotiques bien hardcores qui modifient la flore vaginale, on se tape à la chaîne donc ensuite une mycose, donc on est sèche). Et moi, j’aime bien le lubrifiant, ça fait partie de mes kinks, voilà. Chacun ses trucs !

[Jean]

Je suis désolée de ce qui t’ait arrivé.
J’ai envie de réagir sur beaucoup de choses mais je vais certainement en oublier.

D’abord, si après 5 ans de relation elle te considérait toujours nul au lit, elle aurait aussi pu elle se remettre en question. D’abord, elle ne pouvait ne pas apprécier ce que tu faisais alors qu’une autre aimerait beaucoup. Ensuite, de grandes discussions et explications sur ce qu’elle aime auraient dû être initiée de sa part. Si tu découvres par hasard que tu es « nul » comme elle le croit, c’est qu’elle simulait. Elle est alors aussi responsable du fait que tu ne progressais pas dans sa satisfaction. Enfin, peut-être aussi qu’elle ne savait pas elle-même ce qu’elle aimait, qu’elle connaissait mal son corps, qu’elle pensait que c’était à l’autre de tout lui apprendre, que l’homme est seul responsable de son plaisir. Des idées très présentent quand on grandit dans notre société patriarcale, et des idées très présentent quand on est jeune. Il est vraiment inutile de te focaliser sur ce qu’elle a pu raconter à ses proches, d’autant plus qu’elle a manifestement montré une grande immaturité en n’assumant pas la responsabilité de ses actes. On ne trompe pas parce qu’on ne prend pas de plaisir au lit. C’est vraiment une excuse des plus foireuses. Et je le répète, tu coucheras avec des femmes qui apprécieront ce que tu proposes et te guideront dans ce qu’elles aiment. L’homme qui m’a donné le plus de plaisir était celui qui m’a demandé d’expliciter ce que j’aimais, et que j’ai rencontré quand je savais déjà un peu plus ce que j’aimais. A un moment, il faut arrêter de croire qu’on est bon ou mauvais et que c’est définitif. Les seuls amants vraiment nuls que j’ai eu, et ils étaient nuls nuls nuls, c’est parce qu’ils ne s’intéressaient pas du tout à moi, n’écoutaient rien de ce que je demandais ou mes explications. Enfin, je me souviendrai toujours d’une phrase de Samantha dans la série Sex and the City, personnage connu pour aimer le sexe et être sans tabou : « Baise moi mal une fois, c’est de ta faute ; baise moi mal deux fois, c’est de ma faute ». Une reine.

Ensuite, aller voir un sexologue n’a rien d’absurde. Au-delà du fait que c’est cher et non remboursé, c’est une excellente idée d’aller poser des questions à des experts. Mais attention, la sexologie n’est pas une discipline en elle-même et il existe plein d’approche différentes. C’est le praticien qui se forme selon une ou des approches de sexologie. Ainsi, je vois ma kiné pour des séances de sexo, elle s’est formée en sexo-corporel, ce qui fait sens puisqu’elle est kiné. Mais rien n’empêche un psy de se former sur cette approche ou sur une autre. Il est donc pertinent de se renseigner sur ce que les professionnels qui t’intéressent te proposent pour t’orienter vers la solution la plus adéquate.
D’ailleurs, puisque tu poses la question ailleurs sur le site, j’ai commencé à la voir au tout tout tout début de ma vie sexuelle avec un homme. Et concrètement, ce qu’elle m’enseigne n’a pas grand chose avec le partenaire. J’apprends à me connaître, à me masturber correctement, à bouger de certaines manières pendant l’acte pour apprendre à prendre du plaisir (comme quoi ta copine était au moins aussi responsable que toi de son insatisfaction)…

Au sujet des rencontres avec de nouvelles femmes, et que tu aimerais attendre avant l’intimité. C’est beaucoup plus courant parmi les hommes que ce que tu penses. Selon le moment où tu l’expliques, ça peut être pris différemment :
- pas de soucis ou ça ne m’intéresse pas, en tout cas madame l’apprend tôt dans vos rencontres (au 2e ou 3e rdv)
- quelque chose cloche chez moi ? Je ne l’excite pas ? Il me trouve moche ? (Tu lui apprends alors que vous êtes chez l’un ou l’autre et qu’elle pensait que vous alliez vous faire des câlins). Parce que les femmes aussi ont beaucoup d’insécurité.

PS : pourquoi le lubrifiant, c’est pas sexy ??? Désolée mais on peut avoir des sécheresses hommes et femmes. Et comme la lubrification est surtout due au corps de la femme il me semble, on ne va pas commencer à culpabiliser de ne pas assez mouiller. Pour info, c’est courant à cause de toutes les infections qu’on se tape notamment à cause des rapports (ex : la cystite, puis on la traite aux antibiotiques bien hardcore qui modifie la flore vaginale, on se tape à la chaîne donc ensuite une mycose, donc on est sèche). Et moi, j’aime bien le lubrifiant, ça fait partie de mes kinks, voilà. Chacun ses trucs !

ça me fait beaucoup de bien de lire ton message. D'un point de vue "raisonnable" je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit. Par contre au font de moi je suis quand même perturbé parce que d'après les écrit de mon ex, tous ces amants étaient géniaux et moi complètement nul. Du coup j'ai des pensées du style "Si tous les autres ont réussit, c'est que le problème vient de moi".
J'ai parfois tenté d'initier des discutions pour savoir ce qu'elle aimait ou pas au lit, mais elle se contre disait d'un jour sur l'autre

[ReMoi]

Ah bah de rien, ça fait plaisir de pouvoir aider !

En tant que femme, je suis presque dans le même état d’esprit que toi dans mon appréhension vis-à-vis du sexe et de l’autre. Presque tous les hommes veulent faire jouir la femme, comme si c’était une fin en soi. Sauf que moi, je n’y arrive pas. Hormis que c’est très frustrant pour moi, ça l’est aussi pour l’autre. Alors, je culpabilise et je crains aussi qu’ils me disent que j’ai un problème ou une autre réaction agressive de ce type.
J’ai connu peu d’hommes finalement mais ceux à l’aise avec le sexe et avec lesquels c’était vraiment sympa ne considéraient pas l’orgasme comme une finalité. D’ailleurs ni l’orgasme féminin, ni l orgasme masculin. Certains se sont « contentés » de préliminaires (m’enfin, j’ai du mal aussi avec ce terme parce que, qu’est-ce qu’on considère comme des préliminaires ? Et ça veut dire que le sexe est mécanique, qu’il y a un ordre à suivre ? Que le vrai sexe, c’est la pénétration ?). Ah, et quand je dis que le moment était sympa, ça ne veut même pas dire que j’ai pris du plaisir. C’était des hommes vus qu’une fois, on ne connaît pas le corps de l’autre. Mais il n’y avait pas de performance, simplement un moment d’intimité partagé.

Je pense que tu devrais dépasser les propos de ton ex. Il y a tellement de facteurs qui entrent en compte dans son choix de dire ce qu’elle a dit. Être irresponsable et ne pas vouloir assumer ses actes et décisions, comme déjà citée. Vouloir impressionner les autres en disant qu’elle avait eu des amants formidables (c’était peut-être faux ou au moins exagéré). Te faire porter la responsabilité de son plaisir alors qu’elle pouvait déjà savoir qu’elle était la première responsable. Bref, ces mots n’ont pas d’intérêts sans contexte.

Si toi tu as voulu en parler mais pas elle, c’est carrément elle la fautive ! Enfin bon, j’hallucine vraiment. Je te souhaite de rencontrer quelqu’un qui voudra réellement partager avec toi. Qu’elle ouvre la parole quand il y a un problème plutôt que de le fuir et te faire culpabiliser. (C’est d’ailleurs aussi ce que je me souhaite ).

En tout cas, elle t’a chamboulé au point de te dire que tu avais besoin de voir un professionnel de santé sur le sexe alors que d’après ce que tu dis, tu ne sembles pas avoir de problème. Non pas que t7 ne devrais pas en voir, on a toujours des trucs à apprendre. Mais qu’elle en est été le déclencheur, c’est fou.

Je voulais seulement ajouter que partout sur le forum on lit l’angoisse du « qu’en pensera l’autre quand je lui dirai (que je suis VT, que je sais pas jouir, que j’aime si ou ça…) ». Dans les faits, finalement, les autres sont aussi angoissés que nous et on passe notre temps à rassurer l’autre haha ! Alors la VT, c’est particulier, on est d’accord. Je ne l’ai moi-même pas dit au premier homme connu, mais finalement, c’est beaucoup moins important que ce que l’on croit. Quant à ton ex qui disait qu’elle aurait refusé d’être avec toi si tu avais été VT à 25 ans , ça montre combien elle est superficielle. Entre dire à ses copines qu’elle a eu des amants extraordinaires et refuser les VT, madame vit pour les caméras. Bon, je ne l’ai jamais rencontrée, elle a des qualités, tout ça. Mais elle parait typiquement être le genre de personne que nous, petits cœurs fragiles de VT devrions fuir comme la peste.

[Mellow]

Mais il y avait une sorte de pensée malsaine qui me faisait rester avec elle : j'avais tellement galéré à réussir à intéresser une fille que je me disais que si je restais pas avec elle j'allais jamais retrouver quelqu'un. Et d'ailleurs, après 2 an de célibat je n'ai pas l'ombre d'une prétendante 

Mais elle parait typiquement être le genre de personne que nous, petits cœurs fragiles de VT devrions fuir comme la peste.

Et c'est là que j'ajouterais quelque chose (en guise de conclusion ?) : ne pas laisser la peur de la solitude (ni la frustration sexuelle) nous aveugler et nous diriger vers des personnes pas bienveillantes.
Mais je partage globalement ton point de vue.