- 15 juil. 2023, 13:09
#252321
Après, du point de vue de mon petit nombril en quête de relation, je vois un nouvel obstacle s'ajouter à une pile déjà bien haute d'insécurités et de barrières ; " hypothèse n°897419 d'une fille qui me dit non : parce qu'elle se met en retrait ".
Et pourquoi le font-elles ? Parce que d'autres mecs que moi ont fait de la m*rde. D'où le paiement pour les pots non cassés (je pourrais donner des exemples vécus, mais j'essaye de rester concis).
L'époque me donne le sentiment d'avoir débarqué dans une guerre que je n'ai ni voulue, ni déclenchée (le patriarcat, etc.), avec un fossé qui se creuse et où la méfiance et le repli sur soi sont les maîtres mots. Bonne chance pour aller vers l'autre... Et gare à toi si tu fais preuve de maladresse ! Ca te transforme vite en suspect voire en coupable dans certains milieux.
Je n'ai pas eu de place sentimentale dans " l'ancien système " (petit-geek-sans-alcool-etc.-etc.)... et je ne suis pas sûr d'en avoir une dans celui qui se construit. J'ai l'impression qu'on va dans la même direction que le Japon, où chacun reste dans son couloir. Sans oublier par ailleurs les reculs des droits des femmes dans le monde (l'IVG aux US, le retour des Talibans, Iran, etc.).
On ne meurt pas physiquement d'absence de sexe et d'affection. Mais on en meurt mentalement.
Je n'arrive plus à retrouver où, mais il me semble avoir lu deux vagues lignes sur les exclu-e-s du " marché de la ba*se ". Mais hormis cela, on reste surtout sur le discours de personnes qui ont accès aux rapports sexuels et ont pu vivre leur jeunesse (certes, de manière imparfaite à plusieurs égards), bref, ont eu une certaine prise sur leur parcours. Avoir le choix de " se mettre en retrait " est un luxe que tout le monde n'a pas.
La VT semblant encore un aspect négligé dans le discours, c'est là que je m'y sens étranger.
Alexandra a écrit :Bah oui, c'est vrai que je me demande parfois ce que ça fait d'être un homme blanc occidental tout en ayant une conscience sociale et environnementale... Parce que déjà être une femme au 3/4 blanche occidentale, ce n'est pas toujours confortable intellectuellement parlant...En ce qui me concerne, ça fait que je culpabilise très, très facilement, et très souvent, coincé entre les problèmes du monde, avec mon sentiment d'impuissance, et ma volonté de vouloir vivre ma vie. Ajoute quelques trucs comme le poids de l'histoire familiale et la culpabilisation mal placée subie par le passé (je pense à la fois à mes parents et à la société quand je galérais pour trouver mes premiers boulots), et tu comprendras aisément qu'il y a des jours où je ne sais plus où me mettre tellement on a vite fait de se retrouver taxé de ceci ou de cela.
Mellow a écrit :Euh… je comprends pas ce qui te déprime là-dedans ? T’as toujours galéré (et je compatis) donc pourquoi le fait que certaines femmes arrêtent d’avoir des relations sexuelles (temporairement il me semble ?) par manque d’envie te déprimerait…? Ça revient un peu au même, à mon avis. Et de quels pots cassés tu parles ? Ces femmes dont il était question dans ce podcast n’accusaient pas les hommes… elles recherchent simplement un mieux-être en solo ou en couple et ça implique d’aborder la mise en couple et le rapport au sexe dans le couple autrement, oui être un peu sélective et s’écouter. Ce qui les rendra moins aigries ou moins complexées le jour où tu te mettras en couple avec l’une d’elles… à long terme tout le monde y gagne (rapports plus excitants car réellement voulus, pas de jugement sur la performance masculine, plus d’ouverture d’esprit envers elle-même et également envers son partenaire sur la façon de faire l’amour, etc). Je ne dis pas ça pour t’attaquer, j’ai vraiment apprécié ce podcast (merci pour le lien !) même s’ils ont un peu survolé les questions… et je sais que pas mal de gens ici galèrent dans ce domaine.Entendons-nous bien : cet acte de " retrait " d'Ovidie et d'autres femmes est légitime et logique, je comprends qu'elles ont leurs bonnes raisons pour cela.
Après, du point de vue de mon petit nombril en quête de relation, je vois un nouvel obstacle s'ajouter à une pile déjà bien haute d'insécurités et de barrières ; " hypothèse n°897419 d'une fille qui me dit non : parce qu'elle se met en retrait ".
Et pourquoi le font-elles ? Parce que d'autres mecs que moi ont fait de la m*rde. D'où le paiement pour les pots non cassés (je pourrais donner des exemples vécus, mais j'essaye de rester concis).
L'époque me donne le sentiment d'avoir débarqué dans une guerre que je n'ai ni voulue, ni déclenchée (le patriarcat, etc.), avec un fossé qui se creuse et où la méfiance et le repli sur soi sont les maîtres mots. Bonne chance pour aller vers l'autre... Et gare à toi si tu fais preuve de maladresse ! Ca te transforme vite en suspect voire en coupable dans certains milieux.
Je n'ai pas eu de place sentimentale dans " l'ancien système " (petit-geek-sans-alcool-etc.-etc.)... et je ne suis pas sûr d'en avoir une dans celui qui se construit. J'ai l'impression qu'on va dans la même direction que le Japon, où chacun reste dans son couloir. Sans oublier par ailleurs les reculs des droits des femmes dans le monde (l'IVG aux US, le retour des Talibans, Iran, etc.).
On ne meurt pas physiquement d'absence de sexe et d'affection. Mais on en meurt mentalement.
Je n'arrive plus à retrouver où, mais il me semble avoir lu deux vagues lignes sur les exclu-e-s du " marché de la ba*se ". Mais hormis cela, on reste surtout sur le discours de personnes qui ont accès aux rapports sexuels et ont pu vivre leur jeunesse (certes, de manière imparfaite à plusieurs égards), bref, ont eu une certaine prise sur leur parcours. Avoir le choix de " se mettre en retrait " est un luxe que tout le monde n'a pas.
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" - She is different. - On what way ? - On every way. " - The girl with the dragon tattoo
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