- 17 févr. 2009, 19:59
#10901
Bonsoir à tous,
En lisant Le Deuxième Sexe de Simone De BEAUVOIR. Je suis tombée sur la notion intéressante du complexe d'Electre. Et comme je ne savais pas ce que c'était, j'ai cherché sur Internet et voici ce que j'ai trouvé :
" Avez-vous le complexe d'Électre?
Elle doute de tout, mais surtout d’elle-même. Il tente tous les exploits pour la rassurer, mais en vain. Se référant à la mythologie grecque, Freud a identifié ce qui brouille parfois les relations amoureuses des femmes: le complexe d’Électre. C’est le pendant féminin du complexe d’OEdipe. Mais d’où vient ce déséquilibre émotif?
Josée, une professionnelle dans la jeune quarantaine, a tout pour elle. Sauf des relations amoureuses équilibrées. Comme tant d’autres femmes, elle n’est jamais satisfaite de sa vie de couple. Ayant sans cesse besoin d’être rassurée, elle demande inlassablement à son conjoint du moment: «M’aimes-tu? Suis-je belle? Tu es sûr que je ne suis pas trop grosse?»
Les uns après les autres, ses compagnons finissent par la quitter, tant la responsabilité de la sécuriser continuellement devient un poids. Josée est comme un puits sans fond. Elle exige d’avoir en permanence le regard approbateur des hommes qui partagent sa vie. Elle cherche à se valoriser, à nourrir son estime de soi, à construire sa confiance en soi, autant de lacunes qui n’ont pas été comblées durant son enfance. Et Josée n’est pas la seule à vivre ce mal-être qu’est le complexe d’Électre.
Une fille et son père
Amoureux de sa maman, le garçon se laisse dorloter, admirer, embrasser par la femme de sa vie; son rival − son père − est généralement absent de la maison. Par la suite, il fait d’autres conquêtes, fort de ses succès remportés à trois ans!
La petite fille n’a pas cette chance. Du haut de ses trois ou quatre ans, elle se rend compte que son prince charmant est beaucoup moins là que sa mère, qui est son opposante. Pour plaire à son papa qui rentre du travail, elle crée même des jeux de séduction: elle cherche à se blottir dans ses bras, à le couvrir de baisers, à lui faire dire qu’elle est jolie dans sa robe neuve... Elle espère un compliment, un sourire, un mot d’approbation: elle attend l’amour de cet homme.
Une présence paternelle significative dans la vie de la fillette peut résoudre le complexe d’Électre. Or, cela n’était pas aussi simple il y a 30 ou 40 ans, alors que les pères, seuls pourvoyeurs au foyer, passaient de longues heures au travail. Elles sont nombreuses, les Josée adultes, à chercher dans leur conjoint la figure paternelle.
Apprendre à s’aimer
Une des conséquences d’un complexe d’Électre non résolu est la dépendance affective. La psychologue Suzanne Vallières explique: «Si, plus jeune, on a manqué d’attention ou de reconnaissance, on peut vouloir plaire à tout prix pour lutter contre la crainte d’être abandonnée. Quand on est dépendante, on en vient à compter de manière excessive sur son conjoint pour assurer son bonheur et combler son besoin d’être reconnue et appréciée.»
Afin de se libérer de sa dépendance affective, Josée devra apprendre à s’aimer, car elle ne peut pas «retricoter» son passé. «Un travail ardu qui prend du temps, ajoute Mme Vallières. Pour y arriver, il faut savoir se faire plaisir. Au fur et à mesure qu’on prend soin de soi et qu’on est à l’écoute de ses besoins, on se valorise et on finit par s’aimer. Et l’estime de soi augmente en conséquence.» "
Je me reconnais dans cette description. J'ai ce déséquilibre émotif et affectif, d'où ma virginité tardive. Je dépends de ce regard de l'homme. Je veux constamment qu'il soit positif.
En lisant Le Deuxième Sexe de Simone De BEAUVOIR. Je suis tombée sur la notion intéressante du complexe d'Electre. Et comme je ne savais pas ce que c'était, j'ai cherché sur Internet et voici ce que j'ai trouvé :
" Avez-vous le complexe d'Électre?
Elle doute de tout, mais surtout d’elle-même. Il tente tous les exploits pour la rassurer, mais en vain. Se référant à la mythologie grecque, Freud a identifié ce qui brouille parfois les relations amoureuses des femmes: le complexe d’Électre. C’est le pendant féminin du complexe d’OEdipe. Mais d’où vient ce déséquilibre émotif?
Josée, une professionnelle dans la jeune quarantaine, a tout pour elle. Sauf des relations amoureuses équilibrées. Comme tant d’autres femmes, elle n’est jamais satisfaite de sa vie de couple. Ayant sans cesse besoin d’être rassurée, elle demande inlassablement à son conjoint du moment: «M’aimes-tu? Suis-je belle? Tu es sûr que je ne suis pas trop grosse?»
Les uns après les autres, ses compagnons finissent par la quitter, tant la responsabilité de la sécuriser continuellement devient un poids. Josée est comme un puits sans fond. Elle exige d’avoir en permanence le regard approbateur des hommes qui partagent sa vie. Elle cherche à se valoriser, à nourrir son estime de soi, à construire sa confiance en soi, autant de lacunes qui n’ont pas été comblées durant son enfance. Et Josée n’est pas la seule à vivre ce mal-être qu’est le complexe d’Électre.
Une fille et son père
Amoureux de sa maman, le garçon se laisse dorloter, admirer, embrasser par la femme de sa vie; son rival − son père − est généralement absent de la maison. Par la suite, il fait d’autres conquêtes, fort de ses succès remportés à trois ans!
La petite fille n’a pas cette chance. Du haut de ses trois ou quatre ans, elle se rend compte que son prince charmant est beaucoup moins là que sa mère, qui est son opposante. Pour plaire à son papa qui rentre du travail, elle crée même des jeux de séduction: elle cherche à se blottir dans ses bras, à le couvrir de baisers, à lui faire dire qu’elle est jolie dans sa robe neuve... Elle espère un compliment, un sourire, un mot d’approbation: elle attend l’amour de cet homme.
Une présence paternelle significative dans la vie de la fillette peut résoudre le complexe d’Électre. Or, cela n’était pas aussi simple il y a 30 ou 40 ans, alors que les pères, seuls pourvoyeurs au foyer, passaient de longues heures au travail. Elles sont nombreuses, les Josée adultes, à chercher dans leur conjoint la figure paternelle.
Apprendre à s’aimer
Une des conséquences d’un complexe d’Électre non résolu est la dépendance affective. La psychologue Suzanne Vallières explique: «Si, plus jeune, on a manqué d’attention ou de reconnaissance, on peut vouloir plaire à tout prix pour lutter contre la crainte d’être abandonnée. Quand on est dépendante, on en vient à compter de manière excessive sur son conjoint pour assurer son bonheur et combler son besoin d’être reconnue et appréciée.»
Afin de se libérer de sa dépendance affective, Josée devra apprendre à s’aimer, car elle ne peut pas «retricoter» son passé. «Un travail ardu qui prend du temps, ajoute Mme Vallières. Pour y arriver, il faut savoir se faire plaisir. Au fur et à mesure qu’on prend soin de soi et qu’on est à l’écoute de ses besoins, on se valorise et on finit par s’aimer. Et l’estime de soi augmente en conséquence.» "
Je me reconnais dans cette description. J'ai ce déséquilibre émotif et affectif, d'où ma virginité tardive. Je dépends de ce regard de l'homme. Je veux constamment qu'il soit positif.