Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par ReMoi
Femme de 36 ans non vierge
#253302
Je ne suis donc plus VT depuis quelques mois, et j’enchaîne les relations d’un soir. Pourtant très souvent je me surprends à avoir les mêmes pensées qu’avant quand je m’imagine avec un homme, quand je croise quelqu’un qui me plait, etc.. Vous voyez, certaines qui sont de l’ordre de l’abattement, telle que « Arrête de rêver, on n’a jamais voulu de toi alors lui qui est si mignon, hein ». D’autres plutôt de l’ordre de l’angoisse, comme « Mais il va me rire au nez si je lui dis que je suis vierge ! ». Pourtant, j’ai expérimenté suffisamment de situations maintenant pour savoir que c’est à la fois débile et à la fois plus le sujet.

Je voulez savoir, pour les ex-VT, ces pensées disparaissent ? Parce qu’elles font souffrir et j’avais espéré qu’elles cesseraient après avoir couché avec des hommes. Ou alors on reste VT toute notre vie, même si on a finalement trouvé une ou des personnes avec qui coucher/faire l’amour ?
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#253305
J'ai eu des nanas pas si vieux sans que ça aille jusque-là, longtemps avant qu'on finisse au lit avec une, ça empêche une partie des doutes de se former ou s'éterniser.

Et pour le reste, c'est un peu bête mais avec une nouvelle partenaire, je me demande si je trouverai aussi facilement l'entrée, je crois que ça devait être mon petit sujet d'anxiété, l'idée que je pourrais ne pas trouver l'entrée direct et la mettre n'importe où (bon pas dans l'oeil quand même), que je pourrais la mettre n'importe où, et la dame de se dire éberluée : "mais qu'est-ce que tu fais?!" :sweat_smile: Bon vu que j'y vois pas si bien sans lunettes, ça pourrait m'arriver facile en fait.


On n'est sûrement pas égaux devant la vitesse du changement, mais quelques mois, c'est pas grand-chose à côté d'une situation qui a duré plus de 30 ans, a mon avis, il faut le temps que le cerveau enregistre profondément, que les vieux réflexes de pensée cèdent du terrain, que la mise à jour s'imprime bien dans la psyché.
par Oliv72
Homme de 53 ans non vierge
#253306
J'ai perdu ma virginité très tardivement (à la cinquantaine) et je crois que c'est terminé entre ma copine et moi. Bien qu'ayant passé ce cap, je me sens toujours dépourvu face aux femmes et avec la drague. Je ne pense pas être capable de draguer une femme comme j'ai été dragué. J'ai toujours l'impression que les femmes recherchent inconsciemment un "mâle alpha", un "gorille au dos argenté" dans la perspective de la reproduction. D'ailleurs, si je ne renoue pas avec mon ex, je crois que je vais me tourner vers les femmes ménopausées (donc dans mes âges) pour éviter cet écueil.
par Jean
Homme de 33 ans non vierge
#253402
Au risque de décevoir les VT, j'ai l'impression qu'on accumule un retard d'expérience qui est ensuite très difficile à combler :neutral_face:
Oliv72 a écrit : 23 août 2023, 02:28 J'ai perdu ma virginité très tardivement (à la cinquantaine) et je crois que c'est terminé entre ma copine et moi. Bien qu'ayant passé ce cap, je me sens toujours dépourvu face aux femmes et avec la drague. Je ne pense pas être capable de draguer une femme comme j'ai été dragué. J'ai toujours l'impression que les femmes recherchent inconsciemment un "mâle alpha", un "gorille au dos argenté" dans la perspective de la reproduction. D'ailleurs, si je ne renoue pas avec mon ex, je crois que je vais me tourner vers les femmes ménopausées (donc dans mes âges) pour éviter cet écueil.
J'ai un peu les mêmes schémas de pensée :grin: , sauf que je n'ai jamais encore envisagé les femmes ménopausées :sweat_smile:
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par Karolina
Femme de 36 ans non vierge
#253490
De ma maigre expérience et du souvenir de membres plus expérimentés, je crois que cette sensation de VT reste extrêmement longtemps (il semble que y a des membres qui en parlait toujours 10 ans après)
Faudrait que je te retrouve des sujets là dessus.
Bref désolée mais va falloir faire avec :grimacing:
LucienArp aime ça
par ReMoi
Femme de 36 ans non vierge
#253494
On s’est tellement construit avec et autour que j’ai peur que les mauvaises sensations ne nous quittent jamais. Quand je rencontre quelqu’un qui a commencé sa vie sexuelle et intime à un âge plus conventionnel, je me rends compte de tout ce qui me « manque ». Et je me retrouve honteuse. Il y a des choses positives dans le fait d’être VT et ex-VT, je l’ai déjà dit ailleurs. M’enfin, j’aimerais que les mauvais sentiments s’éloignent. Comme le fait de faire fuir parce que je suis enthousiaste et que je dois donc le cacher. Désolée les gens « normaux » de ne pas être blasée !
LucienArp, Alexandra aime ça
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#253679
ReMoi a écrit : 04 sept. 2023, 11:34 On s’est tellement construit avec et autour que j’ai peur que les mauvaises sensations ne nous quittent jamais. Quand je rencontre quelqu’un qui a commencé sa vie sexuelle et intime à un âge plus conventionnel, je me rends compte de tout ce qui me « manque ». Et je me retrouve honteuse. Il y a des choses positives dans le fait d’être VT et ex-VT, je l’ai déjà dit ailleurs. M’enfin, j’aimerais que les mauvais sentiments s’éloignent. Comme le fait de faire fuir parce que je suis enthousiaste et que je dois donc le cacher. Désolée les gens « normaux » de ne pas être blasée !
Je me demandais en te lisant si le problème n'était pas inverse. Est-ce que la situation de VT ne vient pas d'un certains nombres de caractéristiques personnelles qui en fait n'ont aucun raison de disparaître parce qu'on aura eu des relations intimes avec quelqu'un ? N'est-ce pas l'expression de nos tempéraments un peu anxieux et insécures qui vont de toute manière trouver à s'exprimer sur les choses pour lesquelles nous nous sentons moins bons, à la marge?

J'ai un besoin constant de réassurance et un sentiment permanent d'insuffisance, du coup je pense tout le tps que je ne suis pas assez (je n'oublie pas de mots, juste pas assez tout) pour qu'on s'intéresse à moi. Dans le cadre pro ça s'exprime tout le temps et pourtant on me rassure, hiérarchie et collaboratrices, ms il n'empêche que j'ai tjs ce sentiment. Très douloureux. A l'école et à la fac, j'adorais les notes parce qu'au moins je savais si c'était assez ou pas. J'ai fini première de mon M2 mais seulement à 14 de moyenne et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que ce n'était pas assez.

Je suis certaine que si, par une espèce de miracle, je rencontrais qqun et qu'on couchait ensemble, je serais soulagée pendant quelques jours et après je serais dévorée de questionnements voire j'en aurais qui n'existaient pas tant que j'étais tranquillement VT.

Pour moi, ce sont moins des pensées de VT que l'expression de complexes et les complexes je ne sais pas si ça peut disparaitre ou si on peut juste apprendre à les gérer et à ne pas agir en fonction d'eux. Genre, se dire, ce n'est pas la vérité mais l'expression de mon angoisse alors je ne vais pas m'écouter là-dessus.
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#253680
Alexandra a écrit :A l'école et à la fac, j'adorais les notes parce qu'au moins je savais si c'était assez ou pas. J'ai fini première de mon M2 mais seulement à 14 de moyenne et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que ce n'était pas assez.
Jusqu'au lycée inclus il a pu m'arriver de pleurer (en public...) pour une sale note, et après c'est resté un souci constant, avec de savants calculs à la fac pour grapiller le maximum et faire qu'au final ça passe pour décrocher l'année (avec le DEUG qui avait ce système vache de double moyenne, à savoir atteindre 10 / 20 en général ET sur les unités dites fondamentales).

Aujourd'hui je suis très critique du système de note, que je trouve réducteur et violent. Nous sommes plus que des chiffres et volonté de bien faire, intérêt pour une matière et résultats obtenu ne vont pas forcément de pair.
par ReMoi
Femme de 36 ans non vierge
#253682
Alexandra a écrit : 14 sept. 2023, 09:38 Je suis certaine que si, par une espèce de miracle, je rencontrais qqun et qu'on couchait ensemble, je serais soulagée pendant quelques jours et après je serais dévorée de questionnements voire j'en aurais qui n'existaient pas tant que j'étais tranquillement VT.
Ce dont je parle se rapproche plus de ce qu’on ressent quand un groupe d’amis parlent sexe alors qu’on n’a rien connu. On a l’impression de ne comprendre que 20% du propos, on se sent à côté de la plaque.

Pour le coup, je suis moins du genre aujourd’hui à me poser mille questions APRÈS coup. J’analyse parce que c’est ma nature mais je vis vraiment beaucoup plus dans le présent. Alors oui, etre beaucoup, voire trop, dans l’analyse est probablement une caractéristique partagée par les VT, mais ce n’est pas ce dont je parlais.