Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#253684
ReMoi a écrit : 14 sept. 2023, 17:36
Alexandra a écrit : 14 sept. 2023, 09:38 Je suis certaine que si, par une espèce de miracle, je rencontrais qqun et qu'on couchait ensemble, je serais soulagée pendant quelques jours et après je serais dévorée de questionnements voire j'en aurais qui n'existaient pas tant que j'étais tranquillement VT.
Ce dont je parle se rapproche plus de ce qu’on ressent quand un groupe d’amis parlent sexe alors qu’on n’a rien connu. On a l’impression de ne comprendre que 20% du propos, on se sent à côté de la plaque.

Pour le coup, je suis moins du genre aujourd’hui à me poser mille questions APRÈS coup. J’analyse parce que c’est ma nature mais je vis vraiment beaucoup plus dans le présent. Alors oui, etre beaucoup, voire trop, dans l’analyse est probablement une caractéristique partagée par les VT, mais ce n’est pas ce dont je parlais.
D'accord. Et tu posais la question de toute manière à des gens ayant déjà vécu ce que tu vis.

Mais je parle beaucoup de sexualité avec mes amies et je connais pour certaines bien leur vie sexuelle et elles en parlent toutes différemment, ont toutes des vécus très différents (faciles ou difficiles) et ça ne me donne jamais l'impression que celle qui n'a eu qu'un seul amour et qu'un seul amant dans sa vie a un vécu moins complet que celle qui a enchaîné les aventures et comptent ses amants par dizaines. Comme pour tout, chacun a un parcours différent et intéressant et qui lui ressemble. Et pour le coup, elles peuvent ou pas exprimer un problème avec leur sexualité qu'elle voudrait ou pas être différente.

Du coup, j'essaie de comprendre ton point de vue et pourquoi ça te fait souffrir. Sentiment d'être à la marge, sentiment de regretter ne pas avoir sauté le pas plus tôt parce que finalement ce n'était pas si compliqué ?
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par Eno
Homme de 41 ans non vierge
#255317
J'ai perdu ma virginité à 26 ans, soit il y a 15 ans.... et je n'ai pourtant jamais dépassé le stade de la VT dans ma tête.

Mais je n'ai jamais connu de sexualité épanouie, et je suis extrêmement mal à l'aise dans mon corps. Donc ceci explique probablement cela.

Je suis toujours un ado de 16 ans mentalement parlant, rien que de toucher un sein ça me parait être un truc de fou complètement irréel ! Alors qu'à une époque c'était la routine. Mais c'est trop loin, trop enfoui, trop douloureux. Ça ne veut plus rien dire aujourd'hui. Maintenant je suis complètement bloqué sexuellement parlant, en fait même plus que quand j'étais vierge... C'est paradoxal voire limite absurde, mais c'est pourtant la réalité.

Je pense qu'on ne peut se détacher de ses démons que lorsqu'on a trouvé un épanouissement dans sa sexualité. Juste « le faire » ne change pas la donne si ça se mélange à d'autres troubles qu'on n'a pas dépassés. Il faut y trouver du plaisir, du bien-être et du sens. Faire la paix avec le miroir. Évoluer et mûrir, à son rythme, au travers de ses expériences charnelles. Sinon on reste bloqué, comme moi, et la VT continue de coller à la peau comme une composante profonde de la personnalité.
Alexandra, Jean aime ça
par Jean
Homme de 33 ans non vierge
#255344
Eno a écrit : 05 déc. 2023, 16:39 J'ai perdu ma virginité à 26 ans, soit il y a 15 ans.... et je n'ai pourtant jamais dépassé le stade de la VT dans ma tête.

Mais je n'ai jamais connu de sexualité épanouie, et je suis extrêmement mal à l'aise dans mon corps. Donc ceci explique probablement cela.

Je suis toujours un ado de 16 ans mentalement parlant, rien que de toucher un sein ça me parait être un truc de fou complètement irréel ! Alors qu'à une époque c'était la routine. Mais c'est trop loin, trop enfoui, trop douloureux. Ça ne veut plus rien dire aujourd'hui. Maintenant je suis complètement bloqué sexuellement parlant, en fait même plus que quand j'étais vierge... C'est paradoxal voire limite absurde, mais c'est pourtant la réalité.

Je pense qu'on ne peut se détacher de ses démons que lorsqu'on a trouvé un épanouissement dans sa sexualité. Juste « le faire » ne change pas la donne si ça se mélange à d'autres troubles qu'on n'a pas dépassés. Il faut y trouver du plaisir, du bien-être et du sens. Faire la paix avec le miroir. Évoluer et mûrir, à son rythme, au travers de ses expériences charnelles. Sinon on reste bloqué, comme moi, et la VT continue de coller à la peau comme une composante profonde de la personnalité.
C'est amusant, moi aussi je l'ai perdue à 26 ans, et pour moi aussi aujourd'hui toucher des seins me parait utopique :sweat_smile:
En fait j'ai l'impression que gouter à la sexualité m'a fait me rendre compté que c'était bien plus complexe que ce que j'imaginais, et ça m'a mis encore plus de barrière psychologiques :tired_face:
Eno aime ça
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par Eno
Homme de 41 ans non vierge
#255348
Merci pour ta réponse Jean !

Tu veux qu'on monte un club de ceux qui rêvent de toucher des seins ? :sweat_smile:

Oui c'est ça, tu as très bien résumé le truc dans ta deuxième phrase.
Moi aussi je suis perclus de blocages psychologiques, qui m'empêchent d'aborder sereinement le sujet.
Faire l'amour m'a finalement apporté plus de questionnements que de réponses.

Alors bien sûr, à 40 ans, on commence à comprendre des choses, de mieux en mieux, même sans pratiquer.
On mûrit dans sa réflexion, on aborde mieux les enjeux, on analyse mieux ses besoins.
Mais ça reste tout de même très complexe que de sortir de cette spirale mentale instaurée par la VT.