- 29 janv. 2024, 21:53
#256523
Bon, je ne suis pas psychologue, mais je pense que c'est possible et personnellement, je crois aux bénéfices de la thérapie (quand elle est bien réalisée évidemment).
Pour ce qui est du débat "peut-on accepter que les autres nous aiment lorsque nous ne nous aimons pas nous-même", je pense qu'il s'agit d'un vaste sujet et que les réponses peuvent être variables suivant les individus et leurs traumatismes.
Donc je ne souhaiterais pas invalider le ressenti de qui que ce soit, je pense que c'est au fond assez personnel ...
Je suis ravie que certains arrivent à faire la part des choses, perso, ce n'est pas mon cas.
Du fait de ma piètre estime de moi, j'ai laissé passer des choses durant ma relation que d'autres auraient été beaucoup plus prompts à relever.
J'étais dans l'incompréhension totale quant aux sentiments qu'ils prétendait avoir pour moi et lorsque nous étions intimes physiquement (ce n'est pas allé très loin), j'étais parasitée par la peur qu'il se rende compte que je n'étais pas à la hauteur et/ou qu'il cesse d'être attiré par moi. Du coup, je ne profitais pas du tout de l'instant présent et j'était tétanisée quand on s'embrassait.
Bref, accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.
Un contre-exemple, sûrement, l'une de mes amies n'a pas confiance en elle et se nourrit de la validation d'autrui, en particulier masculine.
Du coup, elle rayonne lorsqu'elle est en couple et je suppose que ça lui procure un "boost" dans son estime d'elle-même, quand bien même ce serait temporaire ?
Je suis bien consciente que cela ne pansera pas ses blessure profondes cela dit.
Oui, plein de gens qui ne s'aiment pas sont en couple. Mais comme l'a dit Azrael, ce sont aussi des gens qui vivent des choses toxiques.Je suis vraiment navrée d'apprendre tout ça. J'espère sincèrement que tu parviendras à construire des relations saines (ce que tu mérites absolument) avec les autres.
J'en parle encore une fois d'autant mieux que ça m'est arrivé. Quasi toutes mes histoires d'amour étaient toxiques, parce que j'ai accepté ce que je n'aurais jamais dû accepter, mais à chaque fois je me disais : "c'est mieux que rien", "déjà il s'intéresse à moi, alors je ne vais quand même pas le faire fuir en exigeant qu'il me respecte". Et c'est comme ça que j'ai accepté qu'on me trompe, qu'on me traite mal, qu'on m'insulte, qu'on soit violent envers moi. J'ai fait des choses sexuelles dont je n'avais aucune envie, pour plaire, pour être aimée.
Ca n'a jamais rien réglé, soit dit en passant. Je ne m'aime toujours pas alors qu'on m'a aimée, qu'on m'a désirée. Je n'arrive pas à construire des relations saines avec les autres, et ce n'est pas mes expériences amoureuses qui auraient changé la donne.
Bon, je ne suis pas psychologue, mais je pense que c'est possible et personnellement, je crois aux bénéfices de la thérapie (quand elle est bien réalisée évidemment).
Pour ce qui est du débat "peut-on accepter que les autres nous aiment lorsque nous ne nous aimons pas nous-même", je pense qu'il s'agit d'un vaste sujet et que les réponses peuvent être variables suivant les individus et leurs traumatismes.
Donc je ne souhaiterais pas invalider le ressenti de qui que ce soit, je pense que c'est au fond assez personnel ...
Je suis ravie que certains arrivent à faire la part des choses, perso, ce n'est pas mon cas.
Du fait de ma piètre estime de moi, j'ai laissé passer des choses durant ma relation que d'autres auraient été beaucoup plus prompts à relever.
J'étais dans l'incompréhension totale quant aux sentiments qu'ils prétendait avoir pour moi et lorsque nous étions intimes physiquement (ce n'est pas allé très loin), j'étais parasitée par la peur qu'il se rende compte que je n'étais pas à la hauteur et/ou qu'il cesse d'être attiré par moi. Du coup, je ne profitais pas du tout de l'instant présent et j'était tétanisée quand on s'embrassait.
Bref, accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.
Un contre-exemple, sûrement, l'une de mes amies n'a pas confiance en elle et se nourrit de la validation d'autrui, en particulier masculine.
Du coup, elle rayonne lorsqu'elle est en couple et je suppose que ça lui procure un "boost" dans son estime d'elle-même, quand bien même ce serait temporaire ?
Je suis bien consciente que cela ne pansera pas ses blessure profondes cela dit.
Je suis un peu comme ça mais j'écoute aussi mes émotions. Alors 2 choses :
- ce qui est rédhibitoire pour toi est légitime (avoir des critères est sain et permet d'accéder à une relation plus épanouie)
- une fois ce tri fait, que ressens-tu pour les hommes qui restent ? En général, tu ressens quoi, tu te sens bien ou stressée ?
Je pense qu'une combinaison entre tes émotions et ton opinion raisonnée serait peut-être une façon plus équilibrée de faire tes choix. Pour ce faire, j'ai vu une vidéo d'une femme (fin vingtaine, début trentaine ?) qui était sur les appli de rencontres et disait qu'elle faisait un tableau + enregistrements vocaux (d'elle-même) pour se rappeler des mauvais signes, de ses premières impressions et de ses propres réflexions au fur et à mesure. Ça lui permettait aussi de faire un comparatif entre ses rdv et d'éviter de refaire les mêmes erreurs. J'avoue avoir été surprise par sa méthode puis intriguée, maintenant ça me paraît intéressant. Étant jolie, je pense qu'elle a dû avoir beaucoup de rdv donc pourquoi pas./quote]
Mellow, mercy pour ta réponse ! Ca me rassure
Hmm, alors déjà il ne reste pas beaucoup d'hommes une fois le tri fait
En fait, ça va paraitre bête et sans doute niais, mais j'aimerais vraiment que le gars en question soit foncièrement gentil. J'ai passé ma vie à côtoyer des personnes (ma mère, mon ex, mon ancienne meilleure amie ... ) qui se disaient "franches" mais qui étaient en fait affreusement blessantes et j'aimerais éviter ça.
Pour en revenir à la gentillesse, sans vouloir être cynique, je ne trouve pas que cela soit une qualité répandue dans la population générale.
Et si je rajoute cela à mes autres critères, eh bien cela fait assez peu de monde
Sans parler du fait que je dois aussi coller à leurs critères à eux !
Pardon je divague. Pour répondre à ta question, j'ai rencontré un garçon parfait sur le papier mais il ne me plait pas physiquement, à mon grand désespoir, du coup, nous sommes devenus amis et je me sens très bien avec lui :) pas stressée du tout
Non, la définition de l'amour que j'ai récemment trouvée est la suivante ("À propos d'amour"): "la volonté de s'étendre soi-même dans le but de nourrir sa propre croissance spirituelle ou celle d'autrui." bell hooks dit aussi "La négligence et la maltraitance ne peuvent pas co-exister avec l'amour."J'aime beaucoup Bell Hooks :)
Je ne connaissais pas cette quote, c'est intéressant merci !
Élitiste ? La masse des travailleurs fait partie de l'élite ? Etre chauffeur de bus c'est faire partie de l'élite ? Savoir réguler ses émotions et faire preuve d'intégrité c'est faire partie de l'élite ? Je ne suis pas énervée, hein ^^En fait, je souhaiterais juste qu'il soit indépendant financièrement.
C'est juste que sur l'échiquier politique (je ne sais pas si on peut aborder ça sur ce forum ?), je me positionne à gauche. Je suis pour la redistribution des richesses, je dénonce le classisme etc ...
Et voilà que dans mes recherches de partenaire, j'ai des critères discriminatoires ...
Mais c'est aussi parce que je sais que j'ai un côté bonne poire, et que j'ai peur d'être exploitée ...
Mes amies sont dans des relations de couple, sans enfants. Pour l'instant, il s'agit de relations à moyen-terme (quelques mois à quelques années).
Et oui, il me semble qu'elles sont plutôt heureuses comme ça.
Après, elles tombent amoureuses beaucoup plus facilement que moi.
Alors je ne cherche pas du tout à ce que le gars partage mes hobbies, au contraire.
Je n'ai pas de critères précis sur le physique non plus. Je dirais que je suis surtout attirée par des valeurs et une personnalité
Alexandra aime ça