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par Mystique
Femme de 30 ans vierge
#256523
Oui, plein de gens qui ne s'aiment pas sont en couple. Mais comme l'a dit Azrael, ce sont aussi des gens qui vivent des choses toxiques.
J'en parle encore une fois d'autant mieux que ça m'est arrivé. Quasi toutes mes histoires d'amour étaient toxiques, parce que j'ai accepté ce que je n'aurais jamais dû accepter, mais à chaque fois je me disais : "c'est mieux que rien", "déjà il s'intéresse à moi, alors je ne vais quand même pas le faire fuir en exigeant qu'il me respecte". Et c'est comme ça que j'ai accepté qu'on me trompe, qu'on me traite mal, qu'on m'insulte, qu'on soit violent envers moi. J'ai fait des choses sexuelles dont je n'avais aucune envie, pour plaire, pour être aimée.
Ca n'a jamais rien réglé, soit dit en passant. Je ne m'aime toujours pas alors qu'on m'a aimée, qu'on m'a désirée. Je n'arrive pas à construire des relations saines avec les autres, et ce n'est pas mes expériences amoureuses qui auraient changé la donne.
Je suis vraiment navrée d'apprendre tout ça. J'espère sincèrement que tu parviendras à construire des relations saines (ce que tu mérites absolument) avec les autres.
Bon, je ne suis pas psychologue, mais je pense que c'est possible et personnellement, je crois aux bénéfices de la thérapie (quand elle est bien réalisée évidemment).

Pour ce qui est du débat "peut-on accepter que les autres nous aiment lorsque nous ne nous aimons pas nous-même", je pense qu'il s'agit d'un vaste sujet et que les réponses peuvent être variables suivant les individus et leurs traumatismes.
Donc je ne souhaiterais pas invalider le ressenti de qui que ce soit, je pense que c'est au fond assez personnel ...

Je suis ravie que certains arrivent à faire la part des choses, perso, ce n'est pas mon cas.
Du fait de ma piètre estime de moi, j'ai laissé passer des choses durant ma relation que d'autres auraient été beaucoup plus prompts à relever.
J'étais dans l'incompréhension totale quant aux sentiments qu'ils prétendait avoir pour moi et lorsque nous étions intimes physiquement (ce n'est pas allé très loin), j'étais parasitée par la peur qu'il se rende compte que je n'étais pas à la hauteur et/ou qu'il cesse d'être attiré par moi. Du coup, je ne profitais pas du tout de l'instant présent et j'était tétanisée quand on s'embrassait.

Bref, accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.

Un contre-exemple, sûrement, l'une de mes amies n'a pas confiance en elle et se nourrit de la validation d'autrui, en particulier masculine.
Du coup, elle rayonne lorsqu'elle est en couple et je suppose que ça lui procure un "boost" dans son estime d'elle-même, quand bien même ce serait temporaire ?
Je suis bien consciente que cela ne pansera pas ses blessure profondes cela dit.
Je suis un peu comme ça mais j'écoute aussi mes émotions. Alors 2 choses :
- ce qui est rédhibitoire pour toi est légitime (avoir des critères est sain et permet d'accéder à une relation plus épanouie)
- une fois ce tri fait, que ressens-tu pour les hommes qui restent ? En général, tu ressens quoi, tu te sens bien ou stressée ?
Je pense qu'une combinaison entre tes émotions et ton opinion raisonnée serait peut-être une façon plus équilibrée de faire tes choix. Pour ce faire, j'ai vu une vidéo d'une femme (fin vingtaine, début trentaine ?) qui était sur les appli de rencontres et disait qu'elle faisait un tableau + enregistrements vocaux (d'elle-même) pour se rappeler des mauvais signes, de ses premières impressions et de ses propres réflexions au fur et à mesure. Ça lui permettait aussi de faire un comparatif entre ses rdv et d'éviter de refaire les mêmes erreurs. J'avoue avoir été surprise par sa méthode puis intriguée, maintenant ça me paraît intéressant. Étant jolie, je pense qu'elle a dû avoir beaucoup de rdv donc pourquoi pas./quote]

Mellow, mercy pour ta réponse ! Ca me rassure

Hmm, alors déjà il ne reste pas beaucoup d'hommes une fois le tri fait :joy:

En fait, ça va paraitre bête et sans doute niais, mais j'aimerais vraiment que le gars en question soit foncièrement gentil. J'ai passé ma vie à côtoyer des personnes (ma mère, mon ex, mon ancienne meilleure amie ... ) qui se disaient "franches" mais qui étaient en fait affreusement blessantes et j'aimerais éviter ça.
Pour en revenir à la gentillesse, sans vouloir être cynique, je ne trouve pas que cela soit une qualité répandue dans la population générale.
Et si je rajoute cela à mes autres critères, eh bien cela fait assez peu de monde :joy:
Sans parler du fait que je dois aussi coller à leurs critères à eux !

Pardon je divague. Pour répondre à ta question, j'ai rencontré un garçon parfait sur le papier mais il ne me plait pas physiquement, à mon grand désespoir, du coup, nous sommes devenus amis et je me sens très bien avec lui :) pas stressée du tout
Non, la définition de l'amour que j'ai récemment trouvée est la suivante ("À propos d'amour"): "la volonté de s'étendre soi-même dans le but de nourrir sa propre croissance spirituelle ou celle d'autrui." bell hooks dit aussi "La négligence et la maltraitance ne peuvent pas co-exister avec l'amour."
J'aime beaucoup Bell Hooks :)
Je ne connaissais pas cette quote, c'est intéressant merci !
Élitiste ? La masse des travailleurs fait partie de l'élite ? Etre chauffeur de bus c'est faire partie de l'élite ? Savoir réguler ses émotions et faire preuve d'intégrité c'est faire partie de l'élite ? Je ne suis pas énervée, hein ^^
En fait, je souhaiterais juste qu'il soit indépendant financièrement.
C'est juste que sur l'échiquier politique (je ne sais pas si on peut aborder ça sur ce forum ?), je me positionne à gauche. Je suis pour la redistribution des richesses, je dénonce le classisme etc ...
Et voilà que dans mes recherches de partenaire, j'ai des critères discriminatoires ... :unamused:

Mais c'est aussi parce que je sais que j'ai un côté bonne poire, et que j'ai peur d'être exploitée ...

Mes amies sont dans des relations de couple, sans enfants. Pour l'instant, il s'agit de relations à moyen-terme (quelques mois à quelques années).
Et oui, il me semble qu'elles sont plutôt heureuses comme ça.
Après, elles tombent amoureuses beaucoup plus facilement que moi.


Alors je ne cherche pas du tout à ce que le gars partage mes hobbies, au contraire.
Je n'ai pas de critères précis sur le physique non plus. Je dirais que je suis surtout attirée par des valeurs et une personnalité
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#256542
Accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.
Je plussoie... peut-être aussi que selon l'exemple que l'on a pu avoir de nos parents, en positif ou en négatif, ça nous a forgé une image plus ou moins idéaliser de l'amour.
Du coup, elle rayonne lorsqu'elle est en couple et je suppose que ça lui procure un "boost" dans son estime d'elle-même, quand bien même ce serait temporaire ?
Je suis bien consciente que cela ne pansera pas ses blessure profondes cela dit.
Le contraire m'aurait étonné ! être en couple et tombé sur une relation qui nous fait du bien ça doit être un bon booster niveau confiance en soi, de plus, il y a tout l'aspect chimique du cerveau qui joue quand on tombe amoureux. On est en plein trip :laughing: tout est merveilleux.

Il y a du positif à se retrouver en couple :grinning:

Pour revenir au sujet, Sacralisation, c'est vrai que c'est un terme qui paraît fort, c'est un mot qui je trouve sonne presque religieux. Pour ma part, je ne banalise pas la venue d'une potentielle relation sexuelle, mais je ne la sacralise pas non plus, ça reste un acte intime, ce serait dommage de le faire avec une personne que l'on n'apprécie pas un minimum, sans même parler de tomber amoureux, mais rien que de tomber sur une personne avec qui on s'entend bien et en qui nous avons confiance ça change la donne.
par Mystique
Femme de 30 ans vierge
#256546
Amaz a écrit : 30 janv. 2024, 15:13
Accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.
Je plussoie... peut-être aussi que selon l'exemple que l'on a pu avoir de nos parents, en positif ou en négatif, ça nous a forgé une image plus ou moins idéaliser de l'amour.
Du coup, elle rayonne lorsqu'elle est en couple et je suppose que ça lui procure un "boost" dans son estime d'elle-même, quand bien même ce serait temporaire ?
Je suis bien consciente que cela ne pansera pas ses blessure profondes cela dit.
Le contraire m'aurait étonné ! être en couple et tombé sur une relation qui nous fait du bien ça doit être un bon booster niveau confiance en soi, de plus, il y a tout l'aspect chimique du cerveau qui joue quand on tombe amoureux. On est en plein trip :laughing: tout est merveilleux.

Il y a du positif à se retrouver en couple :grinning:

Pour revenir au sujet, Sacralisation, c'est vrai que c'est un terme qui paraît fort, c'est un mot qui je trouve sonne presque religieux. Pour ma part, je ne banalise pas la venue d'une potentielle relation sexuelle, mais je ne la sacralise pas non plus, ça reste un acte intime, ce serait dommage de le faire avec une personne que l'on n'apprécie pas un minimum, sans même parler de tomber amoureux, mais rien que de tomber sur une personne avec qui on s'entend bien et en qui nous avons confiance ça change la donne.

Tout à fait. Après, sans vouloir jouer les rabats-joie, ce coup de boost est temporaire. Le cocktail d'hormones qui nous fait voir la vie en rose finit finit par être remplacé par d'autres hormones et on redevient plus lucide.
Cela ne veut pas du tout dire que l'on aime plus, mais disons que la phase où "tout est magnifique" ne peut pas durer éternellement.

En plus de ça, j'ai découvert il y a pas longtemps le concept d'adaptation hédonique selon lequel on tendrait vers un état de bonheur prédéterminé malgré des évènements ayant un effet positif (marriage, promotion, déménagement ...) et négatifs (deuil, divorce).
Autrement dit, on finirait par s'adapter à ces dits évènements et au bout d'un certain temps, il n'y aurait pas un grand delta entre notre état de bonheur avant et après l'évènement.

D'un côté, c'est plutôt une bonne nouvelle je trouve parce que ça signifie que l'on aurait une résilience intrinsèque (je généralise grossièrement bien sûr). Perso, ça me rends optimiste parce que j'ai tendance à surévaluer l'impact d'évènements négatifs et ça me paralyse parfois dans mes choix. Par ex, peur de me mettre en couple avec la "mauvaise personne" par peur de vivre une rupture destructrice etc ...

Bref, l'exception dans le cas du mariage et des relations, c'est le cas où la personne célibataire souffrirait d'une vie sociale pauvre. Dans ce cas là, et c'est plutôt intuitif, une relation de couple viendrait élever le niveau de bonheur sur du long terme.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cela intéressant ?
Je peux vous envoyer les études si vous le souhaitez !

Mais en conclusion, ce que je voulais dire c'est qu'en tout cas dans mon cas, une relation ne peut pas parvenir à réparer l'estime que j'ai de moi-même. Il en va de ma responsabilité ce qui est triste et rassurant à la fois.

Et je n'idéalise pas trop les relations : peut-être que dans la phase initiale, vivre une relation amoureuse me rendrait super heureuse.
Mais une relation, comme beaucoup d'évènements dans la vie, ce n'est pas tout rose non plus. Et au long cours, je pense que mon cerveau "s'adapterait" et que j'aurais un niveau de bonheur comparable à celui que j'ai maintenant.

A chaque fois que je me suis dit que tel ou tel événement allait définitivement me rendre heureuse (l'obtention d'un diplôme, un déménagement ...), la vie m'a montré que c'était plutôt faux.
Enfin tout dépend comment on définit le bonheur
(je n'extrapolerai pas mon vécu à tout le monde parce qu'encore une fois, la question est très complexe)

Après concernant la sacralisation, la trentaine approche à grand pas. Et même si je fais tout pour que ça m'affecte le moins possible, le fait de n'avoir jamais connu de relation épanouissante m'angoisse pas mal :grin:
Je n'arrive pas très bien à savoir si cela est de ma faute (trop de critères, peur de l'intimité ...) et donc si cela n'est pas prêt de changer tant que je ne fais pas de travail sur moi, ou s'il s'agit "juste" d'un manque de "chance".

Le souci c'est que j'aimerais bien être physique avec quelqu'un à moyen-terme, j'ai envie de découvrir tout ça, mais j'ai besoin d'avoir des sentiments et d'avoir confiance en cette personne ... chose qui n'arrive quasi jamais en fait :sweat_smile:


Je n'aime pas trop parler de chance mais je trouve qu'il en existe effectivement une petite part : toutes choses étant égales par ailleurs (niveau d'attirance physique extraversion, sociabilité, assurance, nombre d'opportunités ...) peut-être que quelqu'un trouvera chaussure à son pied au bout d'un mois alors qu'il faudra à un autre , exactement dans le même cas, 10 mois ou 10 ans :sweat_smile:
On ne contrôle pas tout.

Enfin, je ne sais pas. Vous pensez que je caricature ?
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#256561
Mystique a écrit :Pour ce qui est du débat "peut-on accepter que les autres nous aiment lorsque nous ne nous aimons pas nous-même", je pense qu'il s'agit d'un vaste sujet et que les réponses peuvent être variables suivant les individus et leurs traumatismes.
C'est vrai que c'est un vaste sujet, et il me semble qu'il a déjà été évoqué d'ailleurs de manière éparse sur le forum. Mais je crois que l'on pourrait ouvrir un topic dédié sur le sujet pour ne pas polluer davantage celui-ci.

Mais pour moi, aimer quelqu'un alors que l'on ne s'aime pas soi-même, c'est quelque chose d'incompatible. Tant que l'on est pas en paix avec soi même en règle générale, envisager que quelqu'un puisse nous aimer est très compliqué, voire irréaliste. Et au final, cela se rapproche un peu de ta pensée :
Mystique a écrit :Bref, accepter l'amour de quelqu'un alors que j'ai du mal à m'aimer moi-même, c'est un challenge.
Enfin bon, comme je le disais, je pense que cela peut faire l'objet d'un topic dédié pour ne pas polluer davantage celui-ci.

Après pour en revenir au topic autant il y a 10 ans je pouvais sacraliser et idéaliser énormément le sexe (et même une relation amoureuse tout court), autant aujourd'hui - moi aussi à l'approche de la trentaine - je n'en ai plus rien à cirer. Et je considère même limite que cela peu être un fardeau parfois, l'exemple que tu as donné est très révélateur je trouve :
Mystique a écrit :Après, sans vouloir jouer les rabats-joie, ce coup de boost est temporaire. Le cocktail d'hormones qui nous fait voir la vie en rose finit finit par être remplacé par d'autres hormones et on redevient plus lucide. Cela ne veut pas du tout dire que l'on aime plus, mais disons que la phase où "tout est magnifique" ne peut pas durer éternellement.
Oh oui, l'amour "passion" (ou des débuts) n'est jamais éternel et finit par s'estomper avec le temps c'est comme ca. Quand je vois mes parents qui sont capables de se disputer et se prendre le bec régulièrement (voire quasiment tous les jours) parfois pour des broutilles insignifiantes, c'est là que je me dis que cela ne me donne absolument pas envie de vivre une relation de couple : je n'ai pas envie de me prendre la tête et de m'embarrasser pour des bêtises ou des futilités.

De même, j'ai l'impression de tellement m'être habitué à mon état que je considèrerais une vie de couple comme une "violation" de mon espace personnel ... C'est peut être extrême dit comme ca, mais c'est un peu mon état d'esprit. Après si un jour cela doit m'arriver, je l'accueillerai sans problème, mais pour le moment je considère que c'est plus un fardeau qu'autre chose.

Zazie chantait bien en 1996 : Je te jure que l'amour en vaut la peine. Personnellement, je pense qu'il y a plus de problèmes que d'avantages... Et c'est pour cela que je ne sacralise plus du tout le sexe ou l'amour.

Ajouté 7 minutes 51 secondes après :
Mystique a écrit :Je n'aime pas trop parler de chance mais je trouve qu'il en existe effectivement une petite part : toutes choses étant égales par ailleurs (niveau d'attirance physique extraversion, sociabilité, assurance, nombre d'opportunités ...) peut-être que quelqu'un trouvera chaussure à son pied au bout d'un mois alors qu'il faudra à un autre , exactement dans le même cas, 10 mois ou 10 ans
On ne contrôle pas tout. Enfin, je ne sais pas. Vous pensez que je caricature ?
Non je ne pense pas que tu caricatures la chose. Après tout ce sont des probabilités, mais ces probabilités sont très variables selon chaque personne. Et surtout, plus que le facteur chance, c'est le facteur de développement personnel qui joue en grande partie là dedans.

Mais dans ces probabilités, il ne faut pas oublier qu'il y en aura forcément qui seront laissés sur le carreau et qui ne connaitront jamais la moindre relation de toute leur vie : Peut être 2 % , peut-être 0,5 % ... . Le chiffre peut varier, mais c'est une certitude qu'il y aura (ou qu'il y a) des personnes qui ne connaitront jamais la moindre relation : Peut-être moi, peut-être quelqu'un d'autre ... Et je me fais aussi à cette éventualité, cela me permet de relativiser.
Alexandra aime ça
par Mystique
Femme de 30 ans vierge
#256562
C'est vrai que c'est un vaste sujet, et il me semble qu'il a déjà été évoqué d'ailleurs de manière éparse sur le forum. Mais je crois que l'on pourrait ouvrir un topic dédié sur le sujet pour ne pas polluer davantage celui-ci.

Mais pour moi, aimer quelqu'un alors que l'on ne s'aime pas soi-même, c'est quelque chose d'incompatible. Tant que l'on est pas en paix avec soi même en règle générale, envisager que quelqu'un puisse nous aimer est très compliqué, voire irréaliste.
Pardon, j'arrête d'aborder le sujet alors :wink:
Après pour en revenir au topic autant il y a 10 ans je pouvais sacraliser et idéaliser énormément le sexe (et même une relation amoureuse tout court), autant aujourd'hui - moi aussi à l'approche de la trentaine - je n'en ai plus rien à cirer. Et je considère même limite que cela peu être un fardeau parfois, l'exemple que tu as donné est très révélateur je trouve :
C'est-à-dire ?
Le fait que l'amour-passion s'estompe te conduit à considérer l'amour comme un fardeau ou bien j'ai mal compris ?

C'est cocasse parce que j'ai toujours été le genre de personne à crier sur tous les toits que je me suffisais à moi-même, que je n'avais besoin de personne pour être complète ni pour me sentir heureuse.
Comme toi, j'envisageais le couple comme une entrave à ma liberté et comme un ensemble de contraintes !

C'est toujours quelque chose auquel je crois profondément mais l'approche de la trentaine et la quasi disparition de mon amie, complètement absorbée par son couple naissant, à suffit à ébranler un peu tout ça ...

Je ne la vois presque plus et je ne la contacte que très peu puisque je préfère lui laisser de l'espace.

Mais je mentirais si je disais si tout ça ne m'avait pas porté un coup au moral : l'isolement, la voir complètement exaltée et entendre ses projets de week-end romantique avec ce gars là, ben ça me renvoit à mes échecs et au vide intersidéral qu'est ma vie amoureuse (j'exagère un peu).

Au fond, je pense que c'est aussi parce que c'est l'amie qui me ressemble le plus et qui recherchait à nourrir à peu près le même genre de relation que moi.
La voir y parvenir me fait me demander si quelque chose ne cloche pas chez moi :sweat:

Au fond, je crois que j'ai juste peur que toutes mes amies finissent par se mettre dans des relations sérieuses et finissent par négliger notre amitié, ce qui me conduirait inlassablement à chercher de nouvelles amies, potentiellement célibataires, pour combler ce vide :(

Je trouve dommage qu'on érige la relation de couple et l'amour romantique comme la relation suprême primant sur les autres modes de relation (platoniques).
Mais bon, toute la société est bâtie autour de cela alors je ne vais pas changer le monde ...

Pardon, je crois que ça avait besoin de sortir.

Je comprends tout à fait ce que tu dis lorsque tu exprimes que les relations n'ont pas que des avantages ! Je suis entièrement d'accord et c'est d'ailleurs pour cela, que je ne pense pas qu'être en couple me rendrait nécessairement plus heureuse.
Car le couple amène des compromis, des concessions en tout genre, des sacrifices également ...

Je suis désolée pour tes parents. Les miens forment aussi un très mauvais couple et auraient dû divorcer il y a longtemps déjà, donc je comprends ton point de vue.

Après, peut-être faut-il garder à l'esprit qu'il existe peut-être des relations plus saines et équilibrées que celles de nos parents ? (je ne connais pas les tiens, donc bien sûr je peux dire une bêtise !)

Est-ce que ce changement de mentalité s'est fait progressivement pour toi ?

Ajouté 8 minutes 38 secondes après :
Mais dans ces probabilités, il ne faut pas oublier qu'il y en aura forcément qui seront laissés sur le carreau et qui ne connaitront jamais la moindre relation de toute leur vie : Peut être 2 % , peut-être 0,5 % ... . Le chiffre peut varier, mais c'est une certitude qu'il y aura (ou qu'il y a) des personnes qui ne connaitront jamais la moindre relation : Peut-être moi, peut-être quelqu'un d'autre ... Et je me fais aussi à cette éventualité, cela me permet de relativiser.
Effectivement, ça parait concevable que certaines personnes n'aient soit aucune relation satisfaisante soit aucune relation tout court au cours de leur vie.
On ne peut pas tout contrôler.
Et dans une certaine mesure et si être en couple importe vraiment , je me dis qu'on peut déployer des efforts allant dans ce sens là en sachant que ce n'est pas une garantie.
Trouver l'amour n'est pas un dû, je suppose.

Mais au moins, on peut ne pas avoir de regrets :)
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#256565
Moins que le couple c'est la vie de famille, je trouve, qui pendant quelques années prend beaucoup de temps à nos amies et cela devient compliqué de rester proches parce que les rythmes se décalent. Du coup, en ce qui me concerne j'ai toujours fait en sorte de garder des amies célibataires aussi.
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#256585
Mystique a écrit : 29 janv. 2024, 21:53
J'étais dans l'incompréhension totale quant aux sentiments qu'ils prétendait avoir pour moi et lorsque nous étions intimes physiquement (ce n'est pas allé très loin), j'étais parasitée par la peur qu'il se rende compte que je n'étais pas à la hauteur et/ou qu'il cesse d'être attiré par moi. Du coup, je ne profitais pas du tout de l'instant présent et j'était tétanisée quand on s'embrassait.
Ce n'était probablement pas la bonne personne pour toi vu que tu avais si peur d'être jugée et de sa réaction en général. Pouvoir se sentir à l'aise et libre d'être soi-même est primordial.


[quote =Mystique]En fait, ça va paraitre bête et sans doute niais, mais j'aimerais vraiment que le gars en question soit foncièrement gentil. J'ai passé ma vie à côtoyer des personnes (ma mère, mon ex, mon ancienne meilleure amie ... ) qui se disaient "franches" mais qui étaient en fait affreusement blessantes et j'aimerais éviter ça.
Pour en revenir à la gentillesse, sans vouloir être cynique, je ne trouve pas que cela soit une qualité répandue dans la population générale.
Et si je rajoute cela à mes autres critères, eh bien cela fait assez peu de monde  :joy: 
Sans parler du fait que je dois aussi coller à leurs critères à eux !
Oui la gentillesse n'est pas très répandue :/
Que tu trouves assez peu de personnes n'est pas un gros problème, à mon avis. Parfois je me dis qu'on risque de se perdre quand on a l'embarras du choix mais bon, on est tous différents. je n'ai simplement pas la patience ni l'énergie. Mais je comprends que ça complique tes recherches. Moi je suis en paix avec l'idée de ne pas trouver.

Pardon je divague. Pour répondre à ta question, j'ai rencontré un garçon parfait sur le papier mais il ne me plait pas physiquement, à mon grand désespoir, du coup, nous sommes devenus amis et je me sens très bien avec lui :) pas stressée du tout
Ma question sur ton ressenti allait plutôt dans le sens suivant : comment ton bon sens se traduit en émotions après ton processus de sélection ?

J'aime beaucoup Bell Hooks :)
Je ne connaissais pas cette quote, c'est intéressant merci !
De rien ! Moi je n'ai pas encore fini ce livre-là, je connais peu cette autrice mais j'ai beaucoup entendu parler d'elle 😊

Mystique a écrit :
Mellow a écrit :Élitiste ? La masse des travailleurs fait partie de l'élite ? Etre chauffeur de bus c'est faire partie de l'élite ? Savoir réguler ses émotions et faire preuve d'intégrité c'est faire partie de l'élite ? Je ne suis pas énervée, hein ^^
En fait, je souhaiterais juste qu'il soit indépendant financièrement.
C'est juste que sur l'échiquier politique (je ne sais pas si on peut aborder ça sur ce forum ?), je me positionne à gauche. Je suis pour la redistribution des richesses, je dénonce le classisme etc ...
Et voilà que dans mes recherches de partenaire, j'ai des critères discriminatoires ...  :unamused:

Mais c'est aussi parce que je sais que j'ai un côté bonne poire, et que j'ai peur d'être exploitée ...
L'argent est un motif récurrent de discorde au sein du couple (qu'on ait un boulot ou pas, d'ailleurs).
Se mettre en couple ce n'est pas accepter toute la diversité du monde. C'est ce que j'essayais d'expliquer. Et quand bien même tu te positionnerais à gauche, cela ne veut pas forcément dire que tu adhères à l'intégralité des politiques et opinions de toutes les personnalités politiques de gauche, si ? Tu fais forcément un tri dans ce qui te correspond et ce qui ne te correspond pas. Ainsi, ce n'est pas parce que tu es à gauche que tu dois sortir avec des personnes qui sont instables financièrement. Et puis franchement, at the end of the day on reste humain... avec nos dissonances dans tous les domaines. Oui, on entend souvent maintenant : le couple est politique, le sexe est politique. Bon... je suis très mal placée pour en discuter, je pense effectivement qu'il y a une part de vrai et qu'une réflexion est utile mais j'ai pas envie de me prendre la tête avec ça lol Vis ta vie and be happy ! Maintenant, si tu veux essayer car tu culpabilises ou tu trouves que c'est discriminatoire et injustifié, c'est toi qui vois si tu veux tester et ça te permettra d'ailleurs de te faire ta propre expérience sur ce sujet.

Mes amies sont dans des relations de couple, sans enfants. Pour l'instant, il s'agit de relations à moyen-terme (quelques mois à quelques années).
Et oui, il me semble qu'elles sont plutôt heureuses comme ça.
Après, elles tombent amoureuses beaucoup plus facilement que moi.
Ok, si l'instabilité dont elles parlent est légère. Tout dépend du degré. Chacun sa personnalité, si elles sont bien comme ça, tant mieux. J'espère juste qu'elles ne sont pas dans le déni ou ne refusent pas de se confier par fierté.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#256588
Mystique a écrit :Pardon, j'arrête d'aborder le sujet alors
Mais ne t'excuse pas, tu peux tout à fait aborder ce sujet très interressant :wink: . Mais je pense juste que tu pourrais créer un topic dédié là dessus pour éviter d'avoir à davantage "polluer" celui-là.
Mystique a écrit :C'est-à-dire ?
Le fait que l'amour-passion s'estompe te conduit à considérer l'amour comme un fardeau ou bien j'ai mal compris ?
Non pas du tout : je parlais d'une manière générale (pas uniquement du fait que l'amour passion finisse par s'étioler). Je considère en règle générale que c'est plus un fardeau qu'autre chose.

Le fait d'avoir des "comptes à rendre" à une autre personne, le fait parfois de trop se "torturer" l'esprit pour une autre personne, le fait qu'il y ait des désaccords, le fait qu'on ne puisse plus faire un truc sans être obligé de ramener son (ou sa partenaire), le fait qu'il y ait des disputes, le fait de devoir supporter la belle famille ... . Pourquoi au final s'infliger tout ca quand on peut être beaucoup plus tranquille en étant seul ? J'avais parlé de l'exemple de mes parents qui se disputent les 3/4 du temps pour rien, pourquoi s'infliger ca ?

Et sans oublier au début (lors de la période "amour passion") les amis qui te délaissent pour passer leur temps uniquement avec leurs partenaires, qui deviennent complètement mielleux et sombrent parfois dans la mièvrerie ou tout ce qui est bien guimauve. Quand je vois ca c'est là que je me dis que l'amour ca rend vraiment idiot parfois, et que j'ai vraiment de la chance de ne pas avoir été comme ca (ou du moins, de ne jamais avoir été dans cet état).

Bref je parle bien en règle générale du fait que l'amour puisse parfois être un fardeau. C'est peut-être un constat un peu triste et "sévère" venant d'un VT 100 % pur jus, mais c'est ce à quoi je pense maintenant.

Après ma mère m'a dit une fois que si je pensais ainsi, c'est parce que je n'avais encore rien connu, et que mon état d'esprit changerait le jour où je rencontrerais quelqu'un. Mouais, je pense que non ... de toutes manières j'ai plus de "chances" de me casser un bras que de rencontrer quelqu'un à l'avenir.

Je reconnais que mon raisonnement est un peu sombre, mais c'est ce à quoi je pense.
Mystique a écrit :Mais je mentirais si je disais si tout ça ne m'avait pas porté un coup au moral : l'isolement, la voir complètement exaltée et entendre ses projets de week-end romantique avec ce gars là, ben ça me renvoit à mes échecs et au vide intersidéral qu'est ma vie amoureuse (j'exagère un peu).
Cette amie te parle de ses week-ends romantiques ... mais elle ne te parle sûrement pas du fait que son Jules à préféré visiter un endroit différent et pas elle, de la n-ième dispute pour le choix du restaurant ou d'une photo mal faite ... .
Je pars du principe que mes proches "enjolivent" un peu les choses, car on sait tous qu'il y a toujours quelques petits désaccords en couple : Voyager seul ou faire une activité seul c'est ce qu'il y a de mieux :sweat_smile: .
Mystique a écrit :Au fond, je crois que j'ai juste peur que toutes mes amies finissent par se mettre dans des relations sérieuses et finissent par négliger notre amitié, ce qui me conduirait inlassablement à chercher de nouvelles amies, potentiellement célibataires, pour combler ce vide :(
Je comprends tout à fait ton ressenti et ce que tu veux dire. Après perso, j'ai fini par m'habituer à ma vie solitaire : on finit par s'y faire, et cela ne nous donne plus trop envie d'essayer de rencontrer quelqu'un.
Mais si ce sont de très bonnes amies à toi, je pense qu'elles chercheront forcément à garder le contact avec toi, ou à t'inviter à faire une activité :wink: .
Mystique a écrit :Après, peut-être faut-il garder à l'esprit qu'il existe peut-être des relations plus saines et équilibrées que celles de nos parents ?
Il doit forcément y en avoir. Mais perso, je n'ai connu pour la plupart que des couples qui s'engueulaient tout le temps ou qui étaient un peu trop mielleux.
Mystique a écrit :Est-ce que ce changement de mentalité s'est fait progressivement pour toi ?
Ca c'est fait effectivement progressivement au cours de ma vingtaine : Surtout en voyant mes parents se disputer parfois pour des broutilles. Et quand je voyais certains couples d'amis me raconter leurs soucis et leurs tracas, cela m'a petit à petit fait complètement désacraliser l'amour et les relations sexuelles.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#256597
Mystique a écrit : 31 janv. 2024, 00:17 C'est toujours quelque chose auquel je crois profondément mais l'approche de la trentaine et la quasi disparition de mon amie, complètement absorbée par son couple naissant, à suffit à ébranler un peu tout ça ...

Je ne la vois presque plus et je ne la contacte que très peu puisque je préfère lui laisser de l'espace.

Mais je mentirais si je disais si tout ça ne m'avait pas porté un coup au moral : l'isolement, la voir complètement exaltée et entendre ses projets de week-end romantique avec ce gars là, ben ça me renvoit à mes échecs et au vide intersidéral qu'est ma vie amoureuse (j'exagère un peu).

Au fond, je pense que c'est aussi parce que c'est l'amie qui me ressemble le plus et qui recherchait à nourrir à peu près le même genre de relation que moi.
La voir y parvenir me fait me demander si quelque chose ne cloche pas chez moi :sweat:

Au fond, je crois que j'ai juste peur que toutes mes amies finissent par se mettre dans des relations sérieuses et finissent par négliger notre amitié, ce qui me conduirait inlassablement à chercher de nouvelles amies, potentiellement célibataires, pour combler ce vide :(

Je trouve dommage qu'on érige la relation de couple et l'amour romantique comme la relation suprême primant sur les autres modes de relation (platoniques).
Mais bon, toute la société est bâtie autour de cela alors je ne vais pas changer le monde ...

Pardon, je crois que ça avait besoin de sortir.
Ne t'excuse pas ! Ce que tu dis est extrêmement valable.
Quand je suis sortie de l'adolescence, pour moi, ça a été un déchirement. Un déchirement tel que j'en suis arrivée à couper les ponts avec certaines amies, car je ne supportais pas ça, cette façon de se dire : non, mais tu passeras toujours en dernier alors même qu'on a grandi ensemble, qu'on a tout vécu ensemble.
La dernière en date, c'était ma meilleure amie depuis le collège. A chaque fois qu'elle a été en couple, je me suis pris le mur. Quand elle a quitté son ex avec qui elle avait un bébé, j'ai été là pour elle, je lui ai trouvé un logement de secours, je l'ai amenée avec moi en sortie, etc. Sauf qu'en fait, elle avait déjà flashé sur un de ses collègues et au bout de 3 mois, paf, même punition. Il a fallu en plus que je sois sa témoin, que j'achète une robe de demoiselle d'honneur de la couleur et de la forme qu'elle voulait, que j'aille parler à l'église : bref tout ce qui ne me ressemble pas du tout.
J'ai fini par lâcher l'affaire. Cette sous relation ne m'apporte rien. Et j'en connais, des gens en couple qui ne se comportent pas comme ça. Tant pis pour elle — peut-être tant pis pour moi un peu aussi.
Et je déteste que beaucoup de films ou séries ou livres aient pour conclusion ça : il faut grandir, laisser tomber l'amitié adolescente, pour aller vers l'amour et la famille. Comme si l'amitié était puérile, moins importante.
Bref, ça m'amène à ce texte de Geoffroy de Lagasnerie que je n'ai pas lu, mais qui pourrait te parler je pense :
"Avec Édouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s'est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à dîner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l'espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l'intégralité de notre vécu. Plus qu'une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d'émotions et d'expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel - et même au monde social en général. Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d'une réflexion sur les modes de vie, la force de l'amitié notamment dans son opposition au familialisme, et ce que l'on pourrait appeler la politique de l'existence. À l'heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l'aspiration utopique à une vie autre."
https://www.babelio.com/livres/Lagasner ... rs/1502787
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#256600
Je suis de ceux qui ont un intérêt pour l'amitié plus ou moins réduit, et bien plus faible que pour le grand A, je crois que même jeune c'était déjà assez secondaire, que j'étais content de passer du temps avec X régulièrement mais qu'à forte dose, cette présence m'aurait plus vite ennuyé que le commun des mortels. Et maintenant la différence, c'est que je ne m'ennuie plus lorsque je suis seul, au contraire je me sens débordé par tout ce que j'aurais envie de faire, il reste qu'il faut voir des gens sinon quand même c'est déprimant ou tu deviens fou. C'est pas que je n'en veux pas des amis si l'occasion se présente, mais je n'éprouve pas le besoin impérieux d'en avoir non plus, ni de les voir si souvent en général, quand l'un se fait la malle par exemple je ne vais pas courir après quelqu'un d'autre. Et du coup, je ne me suis pas moins senti saoulé par le diktat que justement "il en faut des amis, si tu veux séduire et garder un(e) partenaire près de toi". J'ai déjà vu un mec se faire larguer à mon avis en grande partie pour ça, c'était un +/- solitaire qui se souciait peu d'en avoir des amis. Bref malgré le "désormais vous aurez moins de temps pour les potos", c'est ce que j'entends à l'âge adulte de mon côté, un mix de "maintenant il faut à tout prix une femme/il faut à tout prix des amis, encore".

Après, je pense que j'ai relativisé, en me disant que du moment que je sors, que j'ai des relations quelque part entre connaissance et amitié, ça ne devrait pas poser de problème du moins à quelqu'un de pas trop bête. D'ailleurs une nana m'avait posé la question l'autre jour, si j'avais des amis, je m'attendais à un gros cliché du genre "je suis sûr que t'en as pas parce que Y", mais non, c'était pour me dire qu'elle-même n'en avait pas mais bien plutôt des connaissances, et qu'elle était très bien comme ça. J'étais content de voir quelqu'un hors mode "pas d'amis = foutu/lépreux", d'autant qu'elle-même était très sociale et ne devait pas faire fuir les mecs malgré ce petit désintérêt.

Bon désolé ça a dû partir en HS, c'est des trucs qui me titillent et que je n'avais jamais exprimé certainement :sweat_smile:

Mais c'est sûr que les amis c'est pas censé être des bouche-trous, célibataire ou pas j'essaye de les solliciter à peu près pareillement, si t'es collé quand t'es célibataire c'est déjà en soi prendre le risque de la déception. Parfois il y a des amies femmes qui veulent que je m'occupe d'elles tout le temps, mais quand je leur dis : "attends quand tu auras un mec, tu feras en sorte qu'on reste aussi proches et qu'on passe autant de temps ensemble?" Pas de réponse, mais c'est une réponse en soi ^^'
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