Présentation - à la recherche de conseils (mensonge virginité)
Publié : 22 avr. 2024, 20:18
Bonjour à toutes et à tous,
Je poste sur ce forum en désespoir de cause, ne sachant pas vers qui me tourner. Je m'excuse par avance pour la longueur de mon pavé, qui est proportionnelle à la difficulté de ma situation.
Je suis une jeune femme de 25 ans, et avant de rencontrer le garçon que je fréquente depuis quelques mois, je n'avais eu qu'une seule expérience sexuelle (aux alentours de 18 ans, avec un garçon qui était plus ou moins mon copain de l'époque). Je n'ai en tout et pour tout embrassé que 2 personnes dans ma vie, et je n'ai eu que 2 baisers (1 par garçon).
Pour éclairer ma situation, je dois peut-être préciser que je suis autiste. Je l'ai appris récemment, et ce diagnostic a bouleversé ma vie (dans le sens positif) en me permettant de mieux comprendre qui je suis. Comme beaucoup de personnes autistes, j'ai eu un début de vie assez compliqué socialement (harcèlement, mise à l'écart, solitude, dépression...) mais j'ai malgré tout eu des petits flirts dans ma vie, dont 1 vrai copain officiel au lycée, puis quelques amourettes sans réelle importance, mais avec des sentiments réciproques.
Malgré tout, j'ai réussi au fil des années à me construire une image sociale positive ; j'ai toujours su nouer des amitiés fortes et intenses, et j'arrive assez facilement à me faire apprécier par les autres (c'est assez simple quand on observe les gens pendant de longues années pour comprendre comment ils fonctionnent, et ceux qu'ils attendent).
Pour le monde extérieur, je suis une fille grande gueule et drôle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui n'a pas envie de s'embêter avec des relations amoureuses. Je n'aborde que très rarement le sujet en société, et je fais toujours en sorte de dévier les questions lorsqu'on m'en pose, ou bien à mentir (cela m'est souvent arrivé malheureusement, comme je pense beaucoup de gens ici) en inventant des histoires amoureuses.
Etant autiste, j'ai toujours eu du mal avec le contact physique (bisous, câlins) et le sexe me faisait donc très peur. A 18 ans, amoureuse de ce garçon, j'ai réussi à passer le pas et j'ai eu donc mon premier et seul rapport sexuel jusqu'à récemment et ma rencontre avec ce jeune homme que je fréquente désormais, dont je parlais au début de mon post. Ce premier rapport n'était pas une réussite (les premiers le sont rarement après tout), et je n'ai pas souhaité retenter l'expérience ensuite. Pas par manque d'envie ou d'opportunité, mais plutôt à cause d'une sorte de blocage inexpliqué, et je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me mette suffisamment en confiance pour dépasser mes angoisses.
Je suis allée de surprise en surprise avec ce garçon : je ne pensais pas lui plaire, puis je ne pensais pas que j'arriverais à faire l'amour avec lui. Le problème, c'est que je me suis engluée dans mon mensonge, raison pour laquelle je sollicite votre aide dans ce post. Il est très beau, très attirant, très séducteur, et il a eu plusieurs conquêtes. Il est aussi un très bon communicant et m'a posé dès le départ de nombreuses questions au sujet du sexe (ce que j'aimais, ce que je n'aimais pas...) et notamment mes expériences passées.
Par habitude, et par peur de le dégoûter, je ne lui ai rien dit de mon manque d'expérience sexuelle. J'ai au contraire menti en mentant par omission ou en mentant carrément. Je n'ai rien inventé de rocambolesque (je pense que ça se serait vu) mais j'ai clairement plus qu'enjolivé la réalité. En fait, je pense que je voulais oublier cette fille d'avant qui avait peur du sexe, qui se sentait dégoûtée par tout cela, alors que ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui. J'ai tenté d'effacer ce passé pour ne pas qu'elle plombe mon présent et mon futur, étant donné que je considère que cette fille n'est plus tout à fait moi car j'ai beaucoup changé (je suis beaucoup plus à l'aise avec moi-même, mon corps, et le contact physique).
Il m'a mise en confiance et continue de le faire, je me sens extrêmement bien avec lui, mais je me suis embourbée dans mes mensonges. Nous avons parlé de contraception, et il ne comprenait pas pourquoi je n'en avais pas : je n'ai pas osé lui dire que la question ne s'est jamais posée pour moi, car je m'étais presque résignée à ne jamais avoir de rapport sexuel, ou du moins je n'étais pas prête à avoir une vie sexuelle active !
Mais aujourd'hui je réalise que je ne peux plus tenir ces mensonges. Je sais que j'ai déjà brisé sa confiance en lui mentant, mais j'espère qu'il comprendra que j'ai menti à cause de la honte, étant donné que la VT est comme on le sait malheureusement très mal vue par la société. Je n'avais pas prévu de rencontrer quelqu'un qui me plaise autant, avec qui j'ai envie de construire quelque chose, et j'ai peur d'avoir tout gâché.
On ne peut pas réparer un mensonge, je le sais, mais on peut essayer de faire amende honorable et d'en parler le plus tôt possible. Le problème, c'est que je ne sais pas comment débuter la conversation, et que je redoute énormément sa réaction. Et si il se mettait tellement en colère qu'il refusait de me parler ? De me voir ? Qu'il mette fin à la relation ? D'un autre côté, je sais que je ne peux pas continuer comme ça. Le truc, c'est que je n'ai pas honte en soi de ma VT, mais du regard des autres, et en particulier du sien car il compte beaucoup pour moi.
Je me dis aussi qu'il a dû comprendre que je n'avais pas beaucoup d'expérience, même si je n'étais pas complètement perdue ou ridicule, enfin c'est ce que je me dis pour me rassurer... Je lui ai dit que j'étais autiste, il le sait, mais nous n'avons pas encore eu l'occasion d'en reparler. Je pense que je peux faire le lien facilement avec le diagnostic, qui explique beaucoup de choses.
J'ai énormément du mal à parler de moi aux autres, et imaginer aborder ce sujet avec lui me gêne beaucoup. Mais je sais que je dois le faire.
Qu'en pensez-vous ? Pensez-vous qu'on puisse vous repousser à cause d'un tel mensonge ?
Merci par avance pour vos réponses et vos conseils, qui seront très précieux pour moi.
Bonne soirée
Je poste sur ce forum en désespoir de cause, ne sachant pas vers qui me tourner. Je m'excuse par avance pour la longueur de mon pavé, qui est proportionnelle à la difficulté de ma situation.
Je suis une jeune femme de 25 ans, et avant de rencontrer le garçon que je fréquente depuis quelques mois, je n'avais eu qu'une seule expérience sexuelle (aux alentours de 18 ans, avec un garçon qui était plus ou moins mon copain de l'époque). Je n'ai en tout et pour tout embrassé que 2 personnes dans ma vie, et je n'ai eu que 2 baisers (1 par garçon).
Pour éclairer ma situation, je dois peut-être préciser que je suis autiste. Je l'ai appris récemment, et ce diagnostic a bouleversé ma vie (dans le sens positif) en me permettant de mieux comprendre qui je suis. Comme beaucoup de personnes autistes, j'ai eu un début de vie assez compliqué socialement (harcèlement, mise à l'écart, solitude, dépression...) mais j'ai malgré tout eu des petits flirts dans ma vie, dont 1 vrai copain officiel au lycée, puis quelques amourettes sans réelle importance, mais avec des sentiments réciproques.
Malgré tout, j'ai réussi au fil des années à me construire une image sociale positive ; j'ai toujours su nouer des amitiés fortes et intenses, et j'arrive assez facilement à me faire apprécier par les autres (c'est assez simple quand on observe les gens pendant de longues années pour comprendre comment ils fonctionnent, et ceux qu'ils attendent).
Pour le monde extérieur, je suis une fille grande gueule et drôle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui n'a pas envie de s'embêter avec des relations amoureuses. Je n'aborde que très rarement le sujet en société, et je fais toujours en sorte de dévier les questions lorsqu'on m'en pose, ou bien à mentir (cela m'est souvent arrivé malheureusement, comme je pense beaucoup de gens ici) en inventant des histoires amoureuses.
Etant autiste, j'ai toujours eu du mal avec le contact physique (bisous, câlins) et le sexe me faisait donc très peur. A 18 ans, amoureuse de ce garçon, j'ai réussi à passer le pas et j'ai eu donc mon premier et seul rapport sexuel jusqu'à récemment et ma rencontre avec ce jeune homme que je fréquente désormais, dont je parlais au début de mon post. Ce premier rapport n'était pas une réussite (les premiers le sont rarement après tout), et je n'ai pas souhaité retenter l'expérience ensuite. Pas par manque d'envie ou d'opportunité, mais plutôt à cause d'une sorte de blocage inexpliqué, et je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me mette suffisamment en confiance pour dépasser mes angoisses.
Je suis allée de surprise en surprise avec ce garçon : je ne pensais pas lui plaire, puis je ne pensais pas que j'arriverais à faire l'amour avec lui. Le problème, c'est que je me suis engluée dans mon mensonge, raison pour laquelle je sollicite votre aide dans ce post. Il est très beau, très attirant, très séducteur, et il a eu plusieurs conquêtes. Il est aussi un très bon communicant et m'a posé dès le départ de nombreuses questions au sujet du sexe (ce que j'aimais, ce que je n'aimais pas...) et notamment mes expériences passées.
Par habitude, et par peur de le dégoûter, je ne lui ai rien dit de mon manque d'expérience sexuelle. J'ai au contraire menti en mentant par omission ou en mentant carrément. Je n'ai rien inventé de rocambolesque (je pense que ça se serait vu) mais j'ai clairement plus qu'enjolivé la réalité. En fait, je pense que je voulais oublier cette fille d'avant qui avait peur du sexe, qui se sentait dégoûtée par tout cela, alors que ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui. J'ai tenté d'effacer ce passé pour ne pas qu'elle plombe mon présent et mon futur, étant donné que je considère que cette fille n'est plus tout à fait moi car j'ai beaucoup changé (je suis beaucoup plus à l'aise avec moi-même, mon corps, et le contact physique).
Il m'a mise en confiance et continue de le faire, je me sens extrêmement bien avec lui, mais je me suis embourbée dans mes mensonges. Nous avons parlé de contraception, et il ne comprenait pas pourquoi je n'en avais pas : je n'ai pas osé lui dire que la question ne s'est jamais posée pour moi, car je m'étais presque résignée à ne jamais avoir de rapport sexuel, ou du moins je n'étais pas prête à avoir une vie sexuelle active !
Mais aujourd'hui je réalise que je ne peux plus tenir ces mensonges. Je sais que j'ai déjà brisé sa confiance en lui mentant, mais j'espère qu'il comprendra que j'ai menti à cause de la honte, étant donné que la VT est comme on le sait malheureusement très mal vue par la société. Je n'avais pas prévu de rencontrer quelqu'un qui me plaise autant, avec qui j'ai envie de construire quelque chose, et j'ai peur d'avoir tout gâché.
On ne peut pas réparer un mensonge, je le sais, mais on peut essayer de faire amende honorable et d'en parler le plus tôt possible. Le problème, c'est que je ne sais pas comment débuter la conversation, et que je redoute énormément sa réaction. Et si il se mettait tellement en colère qu'il refusait de me parler ? De me voir ? Qu'il mette fin à la relation ? D'un autre côté, je sais que je ne peux pas continuer comme ça. Le truc, c'est que je n'ai pas honte en soi de ma VT, mais du regard des autres, et en particulier du sien car il compte beaucoup pour moi.
Je me dis aussi qu'il a dû comprendre que je n'avais pas beaucoup d'expérience, même si je n'étais pas complètement perdue ou ridicule, enfin c'est ce que je me dis pour me rassurer... Je lui ai dit que j'étais autiste, il le sait, mais nous n'avons pas encore eu l'occasion d'en reparler. Je pense que je peux faire le lien facilement avec le diagnostic, qui explique beaucoup de choses.
J'ai énormément du mal à parler de moi aux autres, et imaginer aborder ce sujet avec lui me gêne beaucoup. Mais je sais que je dois le faire.
Qu'en pensez-vous ? Pensez-vous qu'on puisse vous repousser à cause d'un tel mensonge ?
Merci par avance pour vos réponses et vos conseils, qui seront très précieux pour moi.
Bonne soirée