- 05 juil. 2013, 22:43
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Je souffre aussi d'acné. Pour être claire : j'ai une peau dégueu. J'en ai sur le visage, mais aussi un peu le cou, énormément dans tout le dos (avec les bretelles de soutien-gorge, c'est chouette) et depuis quelques mois, le torse (des bien-voyants, limites ils sont fluorescents). J'en ai même sur les lobes d'oreilles parfois. Sur les lobes, b**del !
Et puis, pas les petits boutons mignons que seule la personne concernée détecte laborieusement. Non, non, le bouton bien rouge, et bien gros. Voire, douloureux. Voire blanc.
Bon, quand je marche dans la rue, je vois des personnes qui souffrent d'acné plus sévère. Et avec les années, ça commence à se calmer (il était temps ! J'ai passé plus d'années boutonneuse qu'avec une peau de bébé).
Eh bien, au lycée, la dermato m'avait mise sous Roaccutane (ou son générique, peu importe). D'abord, le fait de signer un papier comme quoi je m'engageais à ne pas tomber enceinte m'avait choquée (et fait rire jaune, certes). Ensuite, devoir faire une prise de sang tous les mois m'inquiétait. D'ailleurs, mon taux de triglycérides montait dangereusement (du à la prise de la pilule pour ne pas tomber enceinte justement - gros lol ?) Au bout de deux mois, j'ai arrêté le traitement (quand les boutons commencent à tous ressortir d'un coup, donc). Parce que je considère que je n'ai pas à mettre en danger ma vie ou celle de ma descendance (j'y crois encore). On nous fait avaler un médicament dont on ne connait absolument rien pour un problème esthétique. Certes, psychologiquement c'est dur (j'en ai des souvenirs d'écoles sacrément douloureux, et encore aujourd'hui, ce n'est pas évident). Mais quand même.
Faut que j'arrête les parenthèses intempestives.
Mon prof de chimie organique à la fac nous disait qu'on ne connaissait pas encore les effets à longs termes de l'aspirine. Tous les jours, on recycle des médicaments pour les utiliser à d'autres fins. On découvre en effet qu'ils ne se contentent pas simplement par exemple d'être anxiolytiques mais possèdent également des propriétés antihistaminiques. La plupart des "nouveaux" médicaments sont des molécules qu'on connait déjà mais qu'on utilise d'une façon différente. Ça montre bien qu'on ne sait absolument rien de ce qu'on avale.
Et ça me révolte ceux qui disent "ils me dégoutent les autres avec leurs chtars. Ça existent les médicaments contre ça, ils n'ont qu'à se prendre en main". A ceux-là (même si je me doute qu'il doit y en avoir très peu ici...), je leur répond que je ne risquerais pas ma vie pour épargner leur vue.
Oui, je m'énerve. En fait, bien plus à l'écrit que je ne le suis derrière mon écran.
Ah oui, je ne suis pas du tout contre les médicaments. Seulement, ce sont pas des bonbecs. Après, vous êtes totalement libres de choisir d'en prendre (quoique... mais je vais éviter le débat), il faudrait seulement que vous soyez plus informés.
"Désolée pour le pavé."
Autant le mettre en signature, je gagnerai du temps et des caractères.