- 15 oct. 2018, 23:50
#215281
Je remonte ce sujet, car je m'intéresse ces temps-ci à la psychologie humaine et je trouve cela à la fois fascinant et inquiétant, en effet, comment peut-on dans une même société avoir des hypersensible et des sociopathes qui cohabitent. N'est ce pas fascinant ? Nous avons (Je m'autorise à catégoriser, histoire de schématiser.) D'un coté, l'hypersensible, qui est en proie à une grande empathie et à une grande sensibilité aux stimuli et de l'autre, le sociopathe, pour qui l'empathie subsiste, mais elle est que peu développer et à l'instar des pervers narcissiques, ils sont tendances à voir leur victime comme des vulgaires objets et non des êtres humain, je grossis le trait pour schématiser ;).
Je m'y intéresse à la psychologie, car j'ai du mal à me comprendre moi-même. Je me retrouve à la fois dans les caractéristiques du trouble de la personnalité évitante, mais également dans l'hypersensibilité et par le passé, je me retrouvais aussi dans l'anxiété sociale, mais grâce en partie à ma récente formation professionnelle, j'ai pu quelque peu dépasser mes peurs, donc de ce côté-là, il y a clairement du mieux. Mais il réside en moi, une grande sensibilité à la critique (peut-être dû à une blessure narcissique après tout) et aussi, un sentiment quasiment persistent de ne pas être à la hauteur des neurotypiques lorsqu'il s'agit d'interagir avec autrui. Par-exemple, la caractéristique que je considère comme étant singulière et flagrante de mon mode fonctionnement est le suivant. C'est que je marche beaucoup à l'instinct, si lors d'une rencontre le courant ne passe pas, si l'instinct me dicte que je n'ai pas face à moi une personne qui m'intéresse et si même elle s'intéresse à moi, je ne parviendrais pas à me forcer histoire de suivre des règles de société tacite. J'éviterais avec cette personne tout contact jusqu'à nouvel ordre. Et aussi, là ou beaucoup de gens ont peur du silence, celui-ci ne me dérange pas. Je pourrais rester silencieux des heures durant au coté d'une personne. Sans que cela chez moi ne me mette mal à l'aise. C'est sur que dit comme ça, certaines personnes me trouve un peu particulier, bizarre... À vrai dire, ils n'ont pas tord. Il m'arrive moi-même de me trouver étrange et de me dire que ce serait bien de changer, mais chasse le naturel, il revient aussitôt au galop.
C'est vrai que je ne comprends pas trop ce mode de fonctionnement, parce que je n'ai rien contre les gens, je ne me considère pas asocial, peut-être un brin narcissique certes, mais autrement, les gens disent de moi que je suis sympa ou au choix, que je suis hautain et certain même trouve regrettable le fait que je ne parle pas beaucoup, mais je n'y peux pas grand chose, j'imagine, c'est plus fort que moi, même si je n'en veux à personne, les relations interpersonnelle sont délicate à construire. Il me faut du temps, de la compassion, et une confiance réciproque pour ensuite m'ouvrir et me sentir alaise en société mais si même j'en arrive à ce stade-là, je préférais toujours, un tête-à-tête, à une discutions de groupe, toujours !
C'est d'ailleurs sans doute une des causses de ma VT.