Oulà ! Je vais tenter de m'expliquer
Lux a écrit : Balance ton porc, ça a deux ans. On entend la complainte des hommes contre les féministes depuis des dizaines d'années, il faudrait savoir.
Alors je ne savais pas que "balance ton porc" avait déjà 2 ans (quoique c'est récent). Et ensuite je ne me plaignais pas du tout. En plus, je ne connaissais pas le terme féminisme avant ces évènements. Désolé pour l'ignorance.
Lux a écrit : Je rappelle, à toutes fins utiles, que le mouvement en question condamne le harcèlement de rue et les agressions sexuelles, pas la drague. On en a déjà parlé pas mal sur ce forum, mais si ton idée de la drague c'est un truc répété dans l'espace public qui met mal à l'aise les meufs, alors oui, tu vas avoir un problème avec les féministes — mais il faut peut-être t'interroger sur ta vision de la drague, en fait (...) Personnellement, je suis une personne qui a des tas de désirs sexuels, parfois même en matant un mec dans la rue ; pour autant, je n'estime pas avoir le droit pour autant de le mettre mal à l'aise en le matant de façon salace, ou en faisant une remarque, ou en essayant de le tripoter sans lui demander son avis — tu n'en as peut-être pas conscience mais ça, c'est la réalité de la grosse majorité des femmes qui vivent dans des milieux urbains et qui doivent se déplacer dans l'espace public.
Mes propos un sûrement mal été interprétés. En fait, ce dont je voulais parler, c'est le paradoxe qu'il existe dans notre contexte actuel : entre d'un côté l’hyper sexualisation, et de l'autre côté la sale réputation que l'on peut se faire en cas de dérive, en prenant l'exemple des féministes. C'est tout.
Après, en AUCUN CAS, je ne cautionne les actes de harcèlement sexuel (et même de harcèlement tout court. Ayant été victime moi-même). Je sais aussi faire la différence entre harcèlement et drague : Jamais je n'ai insisté lorsqu'une femme me disait NON. Jamais je n'ai interprété un sourire féminin comme une "invitation". Et d'ailleurs, je n'ai jamais "maté" non plus les femmes avec un regard lubrique tel un mort de faim, tout en la sifflant ou lui faisant des compliments graveleux. D'ailleurs, je sais que ça me mettrait mal à l'aise si on me le faisait aussi. Mes parents m'ont toujours dit : "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse". J'ai bien retenu la leçon. Donc, oui, j'ai conscience de ce que peuvent ressentir la grosse majorité des femmes dans les lieux publics.
Après, oui on peut ressentir du désir, mais on est humais avant tout. Et notre nature, c'est aussi de savoir se tenir.
Lux a écrit : Le "mouvement féministe" n'existe pas. Il y a des courants de pensée féministes, qui sont très divers, mais qui globalement défendent à peu près tous l'idée que la femme doit être considérée comme l'égale de l'homme.
Les femmes ont très longtemps été représentées et considérées comme des objets. Il n'y a strictement rien d'hallucinant à ce que les féministes demandent aujourd'hui à ce que les femmes soient enfin considérées comme des sujets, c'est-à-dire des individus qu'on doit respecter, qu'on peut évidemment désirer mais dont on doit respecter le désir. Dans toute notre culture, il n'y a que le désir masculin qui soit mis en avant — et quand on commence à dire : hey, les mecs, vos désirs vous regardent, et on aimerait bien que vous nous fichiez un peu la paix avec eux, on se fait taxer de "puritaine". LOL (...) Je t'invite à t'informer sur ce qu'est le féminisme, au lieu de tout englober dans le mouvement MeToo, qui est une petite ligne dans l'histoire du féminisme, qui ne le représente en aucune façon, mais qui en fait effectivement partie et a fait un bien fou à des tas de femmes.
Alors, pour tout ce qui est du féminisme, je ne savais pas. En fait, disons qu'il y avait pour moi "féminisme" et "féminisme". C'est à dire d'un côté le féminisme aux pensées "violentes" et réactionnaires, et les autres, qui doivent représenter 80 % des cas.
Pas de souci, j'irai m'informer davantage sur le féminisme. C'est vrai que j'avais tendance à l'associer à tous ces mouvements genre MeToo. Mais c'est simplement par ignorance.
Pour ce qui est de l'égalité homme/femme ça tombe sous le sens. Je suis totalement d'accord. C'est aberrant de penser que pendant longtemps, les femmes avaient moins de droits et qu'on se fichait de leurs désirs simplement à cause de leur sexe. Alors que les femmes sont tous simplement comme nous. Malheureusement, il y aura toujours des c**** pour penser que "la place des femmes est aux fourneaux et elle n'à qu'à se taire". Et c'est à eux qu'il faudrait clouer le bec.
Lux a écrit :Si pour toi la possibilité que les femmes s'expriment sur ce qu'elles peuvent subir au quotidien est du "puritanisme", alors je pense qu'il y a effectivement un gros problème dans ta vision de la gent féminine.
Bon, j'avoue qu'avoir utilisé le mot "puritanisme" c'est un peu fort de ma part, et je m'en excuse. Mais là encore, si je l'ai dit c'est parce-qu'au départ je parlais de ce paradoxe entre hyper-sexualisation et réveil féministe. Finalement, je l'ai dit de manière plutôt maladroite, et avec quelque peu d'ignorance sur le sujet.
Après sur le fait que soit disant ce soit du puritanisme que les femmes s'expriment sur ce qu'elles subissent au quotidien, alors là c'est totalement faux. JAMAIS je n'ai pensé à une chose pareille. Ça ne m'a même pas effleuré l'esprit une seule fois. Je vais redire ce que j'ai dit tout à l'heure : ce n'est pas parce-qu'une femme te sourit que c'est une invitation à la bai**** . Ce n'est pas parce-qu'une femme se fait belle qu'elle le fait pour se faire b*** . Ce n'est pas parce-qu'elle porte un décolleté ou une jupe courte que ça fait d'elle une p**** . L'amalgame est si vite arrivé.
Donc, si mon message a mal été interprété sachez que je suis désolé. J'ai peut-être fait preuve de maladresse et d'ignorance, mais JAMAIS je n'ai considéré une seule fois les femmes comme de simples "objets sexuels". Et je ne cautionne aucune forme de harcèlement que ce soit : que ce soit sexuel, physique ou moral. Puisque moi-même, j'en ai été victime pendant mon adolescence, et que j'arrive à me mettre à la place de ces personnes.
On va dire que c'était un simple quiproquo
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