[velib]

Tout à fait MathSo, je pense que OSER c'est le maître mot. Les opportunités de trouver une fille qui nous plaît, on les a si on sort un minimum. Le vrai problème c'est oser aborder la fille.

Quand j'étais à la fac, il y avait une fille qui me plaisait et qui était dans une autre promo que la mienne . Un jour, je déjeunais au resto U avec un gars qui était dans la même promo qu'elle. La fille arrive seule à la cantine et mon camarade l'invite à se joindre à notre table. Voilà une opportunité bienvenue. Mais malheureusement, le c0nnard que j'étais n'a pas été foutu de lui dire un seul mot. Pas même un "au fait c'est quoi ton prénom ?".
Voici un exemple parmi tant d'autres mais qui illustre bien ce qu'a été ma jeunesse.

[Agnos]

Le "imbécile" que tu étais avais probablement autre chose en tête à l'époque et devait faire face à une autre situation qui n'est pas celle que tu as aujourd'hui.
C'est toujours plus simple de se dire après coup qu'on aurait du faire si ou ça, mais on a tendance à oublier tout les aspects négatif et les pressions du moment qui nous on poussés dans ce choix.

Quand j'étais à l'université, je me souviens que je devais lutter pour apprendre et suivre les cours; j'avais 3h00 de transport tout les jours, pas le temps pour me poser, une vie familiale nul et un stress permanent. Une fille se serait présenter devant moi en me faisant une déclaration et en me filant son numéro, je l'aurais probablement refusé.

C'est d’ailleurs ce qui s'est quasiment passé: une fille en module de sport que je ne connaissais absolument pas était venu m'aborder pour me dire qu'elle prenait le RER B et me demander si j'allais dans la même direction. Je n'avais même pas capté à l'époque que c'était une tentative de drague .
Je lui ai répondu que non, désolé, je prenais le A dans l'autre sens.
Elle a bloqué, elle est resté un moment et elle est parti.
Quand j'étais VT sur ce forum je m'en suis voulu de ne pas avoir saisit l'occasion.

Maintenant, avec le recule, je trouve ça ridicule.
Je n'étais clairement pas disponible et franchement ... les filles: on est pas fourni avec le décodeur intégré.
Si vous voulez dire à un homme qu'il vous plait, dites le de manière simple et claire.

J'ai des regrets sur mon orientation professionnelle, sur mes études, mes hobbits, ma famille ... mais plus vraiment sur ma vie sentimentale ou sexuelle (si on exclu ma première fois).

[velib]

Merci Agnos pour cette échange d'expérience.

Le "imbécile" que tu étais avais probablement autre chose en tête à l'époque et devait faire face à une autre situation qui n'est pas celle que tu as aujourd'hui.

Dans mon cas, je pense que c'est plus une question d'état d'esprit qu'une histoire d'être pris par d'autres problèmes.
Mon cursus universitaire n'était pas un long fleuve tranquille, j'ai dû batailler pour obtenir mes diplômes mais je pense honnêtement que cela n'explique pas mon inaction sur le plan sentimental/sexuel à cette époque.

Lors de mes années d'étudiant, je n'avais clairement pas l'état d'esprit pour entreprendre quoi que ce soit avec les filles qui me plaisaient. Je me suis en quelque sorte interdit de jouer au jeu de la drague. Je n'avais pas la force mentale pour oser aborder les filles.

Plus tard, lors de ma première expérience dans le monde du travail, j'avais des tas d'ennuis au niveau professionnel. Mais cela ne m'avait pas empêché d'aborder une fille rencontrée au taf. Je lui ai même fait part de mes sentiments pour elle. A cette époque j'étais suivi psychologiquement et j’avais pu me libérer sur certaines choses. J’étais dans un tout autre état d'esprit que lors de mes années fac. Malheureusement cela reste à ce jour ma seule tentative avec une fille.