- 13 juin 2023, 20:59
#251479
Bonjour,
Je suis française, installée à Paris depuis 2010. J'aime énormément cette ville.
Je suis au chômage après avoir enchaîné les contrat précaires dans le secteur culturel. C'est très angoissant.
L'an dernier, j'ai terminé un doctorat auquel j'ai consacré 7 ans de ma vie. Ce furent des années cauchemardesques, très solitaires. J'ai fait une dépression. Je suis toujours suivie et je prends des médicaments.
Avant cela, je m'épanouissais dans mes études. J'avais d'excellentes notes et je me suis fait des amis, enfin, surtout des amiEs car ma filière attire 90% de filles. Je suis toujours en contact avec plusieurs d'entre elles.
Encore avant, au lycée, j'étais dépressive et anorexique. Je n'étais pas suivie à l'époque.
Et avant cela, j'ai eu une enfance normale.
Mon problème vient du fait que je suis TRÈS heureuse d'être célibataire et de vivre seule, mais que je suis frustrée sexuellement depuis des années et des années.
Je suis jolie, grande, mince, les cheveux très longs, un tout petit peu d'acné, pas de lunettes (opérée avec succès de ma myopie), je m'habille "bien" (très classique)... mais je suis aussi assez réservée/timide et je ne vais pas facilement vers les gens que je ne connais pas.
Et surtout, j'ai pris très jeune l'habitude de faire des fixations de plusieurs années sur des garçons puis hommes qui n'en avaient rien à faire de moi. Je dis des fixations, parce qu'on ne peut pas parler d'amour, c'est de l'obsession, des fantasmes. ç'a commencé quand j'avais 7 ou 8 ans. La dernière fixation en date a duré pas loin de 7 ans. Je précise que plusieurs de ces hommes étaient au courant de mes sentiments non déclarés, mais qu'ils ont choisi de faire semblant de ne rien voir.
Je compte sur les doigts d'une main les hommes qui se sont intéressés à moi. Je ne m'intéressais pas à eux, ils ont compris et sont passés à autre chose.
A l'âge de 26 ans, j'ai embrassé un homme de mon âge dans un contexte un peu particulier : c'était mon colocataire de 2 jours dans un appartement de tourisme à l'étranger. On s'était un peu raconté nos vies et puis il m'a demandé s'il voulait qu'on embrasse pour que je voie comment c'était. Finalement, on a fait plus que s'embrasser, mais le courant ne passait pas physiquement, je ne ressentais rien et je m'ennuyais un peu, alors on n'est pas allés "jusqu'au bout". Je ne regrette rien.
Je rationalise comme je peux. Je me dis qu'avec un vibro, j'évite les viols, les IST/MST, les dépistages (phobique des aiguilles), les effets secondaires des contraceptifs, les grossesses et avortements (je ne veux pas d'enfant)... et que j'évite de briser le cœur d'un partenaire sexuel qui tomberait amoureux de moi par inadvertance. Et le mien, sait-on jamais !
Et comme je suis très cérébrale, je dévore les livres qui ont un rapport de près ou de loin avec ma situation.
Mais je me suis pas satisfaite de cet état des choses. J'ai même été voir une sexologue 2 fois ces derniers mois, c'était instructif, mais je n'ai pas les moyens de payer davantage de séances. Et je pense qu'on finirait par tourner en rond.
Voilà ce qui m'amène ici.
Je suis française, installée à Paris depuis 2010. J'aime énormément cette ville.
Je suis au chômage après avoir enchaîné les contrat précaires dans le secteur culturel. C'est très angoissant.
L'an dernier, j'ai terminé un doctorat auquel j'ai consacré 7 ans de ma vie. Ce furent des années cauchemardesques, très solitaires. J'ai fait une dépression. Je suis toujours suivie et je prends des médicaments.
Avant cela, je m'épanouissais dans mes études. J'avais d'excellentes notes et je me suis fait des amis, enfin, surtout des amiEs car ma filière attire 90% de filles. Je suis toujours en contact avec plusieurs d'entre elles.
Encore avant, au lycée, j'étais dépressive et anorexique. Je n'étais pas suivie à l'époque.
Et avant cela, j'ai eu une enfance normale.
Mon problème vient du fait que je suis TRÈS heureuse d'être célibataire et de vivre seule, mais que je suis frustrée sexuellement depuis des années et des années.
Je suis jolie, grande, mince, les cheveux très longs, un tout petit peu d'acné, pas de lunettes (opérée avec succès de ma myopie), je m'habille "bien" (très classique)... mais je suis aussi assez réservée/timide et je ne vais pas facilement vers les gens que je ne connais pas.
Et surtout, j'ai pris très jeune l'habitude de faire des fixations de plusieurs années sur des garçons puis hommes qui n'en avaient rien à faire de moi. Je dis des fixations, parce qu'on ne peut pas parler d'amour, c'est de l'obsession, des fantasmes. ç'a commencé quand j'avais 7 ou 8 ans. La dernière fixation en date a duré pas loin de 7 ans. Je précise que plusieurs de ces hommes étaient au courant de mes sentiments non déclarés, mais qu'ils ont choisi de faire semblant de ne rien voir.
Je compte sur les doigts d'une main les hommes qui se sont intéressés à moi. Je ne m'intéressais pas à eux, ils ont compris et sont passés à autre chose.
A l'âge de 26 ans, j'ai embrassé un homme de mon âge dans un contexte un peu particulier : c'était mon colocataire de 2 jours dans un appartement de tourisme à l'étranger. On s'était un peu raconté nos vies et puis il m'a demandé s'il voulait qu'on embrasse pour que je voie comment c'était. Finalement, on a fait plus que s'embrasser, mais le courant ne passait pas physiquement, je ne ressentais rien et je m'ennuyais un peu, alors on n'est pas allés "jusqu'au bout". Je ne regrette rien.
Je rationalise comme je peux. Je me dis qu'avec un vibro, j'évite les viols, les IST/MST, les dépistages (phobique des aiguilles), les effets secondaires des contraceptifs, les grossesses et avortements (je ne veux pas d'enfant)... et que j'évite de briser le cœur d'un partenaire sexuel qui tomberait amoureux de moi par inadvertance. Et le mien, sait-on jamais !
Et comme je suis très cérébrale, je dévore les livres qui ont un rapport de près ou de loin avec ma situation.
Mais je me suis pas satisfaite de cet état des choses. J'ai même été voir une sexologue 2 fois ces derniers mois, c'était instructif, mais je n'ai pas les moyens de payer davantage de séances. Et je pense qu'on finirait par tourner en rond.
Voilà ce qui m'amène ici.
mais on est tous différent là dessus. Reste la solitude affective qui est le gros sujet auquel nous sommes tous confrontés ici, où chacun avance en tâtonnant. N’hésites pas à participer aux discussions pour t'aider à avancer où si tu as juste besoin de parler.
