[Oliv72]

Je passe juste pour dire que la semaine dernière, j'ai regardé un bout du documentaire "Vous saurez tout sur le pénis" de et avec Maïa Mazurette sur TMC.
C'était intéressant d'entendre le témoignage d'hommes "traumatisés" par des souvenirs d'adolescence dans les vestiaires au moment de prendre la douche collective. On se jauge entre mecs pour savoir si notre pénis a une taille normale. Certains s'amusent à "faire l'hélicoptère" pour faire rire les copains,...
Personnellement, après les cours d'EPS, je ne prenais pas de douche (oui, je sais, c'est dégueulasse !). Je ne faisais pas non plus de sport en dehors de l'école.
Par contre, je me souviens que vers 10 ans, des petits "copains" m'avaient fait une "mise à l'air" : ils m'avaient baissé le pantalon et le slip de force, puis s'étaient écriés en rigolant "il a rien, il a rien". J'avais parlé de cette mauvaise expérience à un psychologue et il avait été outré. Cette première mise en doute de ma virilité au moment de la puberté a peut-être joué sur ma virginité tardive.

[Oliv72]

Je voulais rebondir sur ce thème de la nudité en public.
Je crois que dans les pays nordiques, il y a une autre mentalité que dans les pays latins comme le nôtre. Par exemple, j'ai lu qu'en Hollande et en Allemagne, les adolescents des deux sexes prenaient la douche ensemble après les cours d'EPS. Je ne sais pas s'il y a moins de VT qu'en France pour autant. En tout cas, je n'ai jamais entendu dire qu'il y avait là-bas plus de détraqués sexuels que chez nous non plus. De même, dans l'Antiquité, à Sparte par exemple, les adolescents des deux sexes étaient endurcis par l'athlétisme qui était pratiqué dans un état de nudité. Cela n'a pas empêché les Grecs d'être à l'origine d'une des plus brillantes civilisations que la Terre ait connu, avec des oeuvres d'art qui glorifiaient le corps humain (Venus de Milo, Aphrodite de Cnide,...). Je crois que la mentalité judéo-chrétienne a bien imprégné nos petits cerveaux et a changé la donne, aboutissant à des complexes qui n'auraient pas lieu d'être.

Il y a une dizaine d'années, quand j'étais encore VT, j'ai osé aller sur la plage naturiste d'Erdeven dans le Morbihan, juste pour voir si cela pouvait "décoincer" des choses dans ma tête. Me baigner nu a été une expérience agréable. Par contre, une fois sur la plage, mes complexes sont revenus au grand galop. Et mon regard était attiré vers le bas-ventre de ces dames. Du coup, je trouvais mon attitude pas vraiment saine, ni digne d'un naturiste. De plus, il y avait de hommes qui se dirigeaient "dangereusement" vers moi. J'ai su par la suite, qu'une plage dans ce côté-là (du côté de Quiberon) était surnommée Tata-Beach du fait qu'elle était surtout fréquentée par des homosexuels. Bref, je n'ai pas réitéré l'expérience.
Là-encore, les peuples nordiques et scandinaves ont une mentalité plus saine que la nôtre.

Encore une chose, par rapport aux cours d'EPS (je ne sais pas si ça s'appelle toujours comme ça). C'est hors-sujet par rapport au topic.
Je me souviens qu'au moment de former les équipes de sport-co, j'étais systématiquement choisi en dernier pour rejoindre une des deux équipes. Et, il se trouve qu'en feuilletant un jour le magazine Têtu dans un point-presse, j'ai lu des témoignages analogues. A partir de là, je me suis demandé si je n'étais pas un homosexuel refoulé. J'aurais voulu savoir si parmi vous, il y avait des garçons qui avaient connu cette expérience déstabilisante d'être "tiré" en dernier.
Remarque : une fois, mon prof d'EPS m'avait choisi comme capitaine d'équipe, et c'est moi qui avait dû faire la sélection. C'était bien vu au niveau psychologique de la part du prof.

[Tanky]

Je voulais rebondir sur ce thème de la nudité en public.
Je crois que dans les pays nordiques, il y a une autre mentalité que dans les pays latins comme le nôtre. Par exemple, j'ai lu qu'en Hollande et en Allemagne, les adolescents des deux sexes prenaient la douche ensemble après les cours d'EPS. Je ne sais pas s'il y a moins de VT qu'en France pour autant. En tout cas, je n'ai jamais entendu dire qu'il y avait là-bas plus de détraqués sexuels que chez nous non plus. De même, dans l'Antiquité, à Sparte par exemple, les adolescents des deux sexes étaient endurcis par l'athlétisme qui était pratiqué dans un état de nudité. Cela n'a pas empêché les Grecs d'être à l'origine d'une des plus brillantes civilisations que la Terre ait connu, avec des oeuvres d'art qui glorifiaient le corps humain (Venus de Milo, Aphrodite de Cnide,...). Je crois que la mentalité judéo-chrétienne a bien imprégné nos petits cerveaux et a changé la donne, aboutissant à des complexes qui n'auraient pas lieu d'être.

Je me rappelle que dans les saunas allemands ou nordiques, la nuditité est banal, car les vêtements sont interdits, notamment pour des raisons hygiéniques, en france, à bord dans les saunas libertins, tu dois avoir ton maillot de bain obligatoire. Il y a eu beaucoup de catho-coincé qui nous ont fait prendre conscience de la honte d'être nue et du corps (les femmes avaient l'interdiction de montrer leurs jambes et leurs poignets pendant des siècles) et puis la France a beaucoup de mal à avoir des endroits safes pour les deux sexes, et notre société moderne a perpétué pas mal aussi ces bienséances obligatoires qui s'effondrent à petites miettes depuis quelques années seulement.

Il y a une dizaine d'années, quand j'étais encore VT, j'ai osé aller sur la plage naturiste d'Erdeven dans le Morbihan, juste pour voir si cela pouvait "décoincer" des choses dans ma tête. Me baigner nu a été une expérience agréable. Par contre, une fois sur la plage, mes complexes sont revenus au grand galop. Et mon regard était attiré vers le bas-ventre de ces dames. Du coup, je trouvais mon attitude pas vraiment saine, ni digne d'un naturiste. De plus, il y avait de hommes qui se dirigeaient "dangereusement" vers moi. J'ai su par la suite, qu'une plage dans ce côté-là (du côté de Quiberon) était surnommée Tata-Beach du fait qu'elle était surtout fréquentée par des homosexuels. Bref, je n'ai pas réitéré l'expérience.
Là-encore, les peuples nordiques et scandinaves ont une mentalité plus saine que la nôtre.

Le souci des plages naturistes, c'est qu'il faut trouver la bonne et partir en étant nous-mêmes à l'aise avec le concept. Après, je pense qu'on est tous humain, avec le fait que la nudité appartient à la sphère intime, quand on voit quelqu'un de nu.e, surtout quand c'est la première fois, on va regarder entre les jambes. C'est un peu comme quand on était enfant et que si on voyait un autre nu.e, on était curieux de savoir s'il était fait comme nous.
Après, je dirai qu'il y a une différence entre regarder, et mater l'autre comme un jambon. Ou pire, ma soeur et mon beau-frère ont été à une plage naturiste, et il y avait un homme qui se masturbait au-dessus d'une femme qui bronzait...
Il faut se renseigner, je ne pense qu'il n'est pas compliqué de trouver ces petits "villes" naturistes où tout est surveillé ou des plages surveillés, où ici là, les gens font fi d'être en tenue d'Eve ou d'Adam, et donc tout est sein (après être nue dans le sable, ça peut causer des mycoses chez les femmes donc faut prévoir sa serviette Chez les hommes, ça peut gratter aussi )

Encore une chose, par rapport aux cours d'EPS (je ne sais pas si ça s'appelle toujours comme ça). C'est hors-sujet par rapport au topic.
Je me souviens qu'au moment de former les équipes de sport-co, j'étais systématiquement choisi en dernier pour rejoindre une des deux équipes. Et, il se trouve qu'en feuilletant un jour le magazine Têtu dans un point-presse, j'ai lu des témoignages analogues. A partir de là, je me suis demandé si je n'étais pas un homosexuel refoulé. J'aurais voulu savoir si parmi vous, il y avait des garçons qui avaient connu cette expérience déstabilisante d'être "tiré" en dernier.
Remarque : une fois, mon prof d'EPS m'avait choisi comme capitaine d'équipe, et c'est moi qui avait dû faire la sélection. C'était bien vu au niveau psychologique de la part du prof.

Alors, je ne pense que tu dois liés cette expérience à une homosexualité refoulé (et encore, tu peux être bisexuel, chacun est libre de nos jours) parce que j'étais choisi la dernière en EPS aussi (vive la Fac qui m'a libéré du sport obligatoire) et c'était juste parce que personne ne m'aimait dans la classe, et ma meilleure amie avec une dispense permanente, et je n'étais pas doué pour des sports en équipe comme le foot, rugby ou basket. Je souffrais de harcèlement à l'école, je n'avais pas le physique des jolies minettes et mignonnes adolescentes. On avait des mecs qui prenaient les douches mais les filles ne le faisaient pas, de façon, quand j'étais rien qu'en culotte, je me sentais en état de faiblesse.
En EPS, au collègue ou au lycée, ce sont toujours les plus beaux et les plus doués qu'on veut en premier. Si on est choisi en dernier, on souffre plus d'être le boulet, le moche, l'incapable, le mal aimé...

Je ne sais pas ce que tu as lu dans le magasine pour en venir à cette conclusion, si tu n'as aucune attirance pour les hommes, c'est que tu n'es pas attiré vers eux. Après, il ne faut te dire que tu n'étais pas choisi parce qu'on soupçonnait que tu étais gay ou autre, même encore si c'était le cas, ça relève de l'homophobie et de la bêtise adolescente.
Et même encore tu le serais, si as une attirance envers les femmes, tu peux être aussi Bi ou Pan, ou peu importe

[Oliv72]

Je suis désolé Tanky que tu aies subi ce harcèlement scolaire. Est-ce que ton prof d'EPS t'a quelquefois choisie comme capitaine pour contrer cet état de fait ?
Il y aurait beaucoup à dire sur le sport à l'école.
Pour les garçons, je trouve cela important, car cela renvoit à la virilité et au fait "d'en avoir une grosse" !
Un psychologue m'avait dit, par exemple, que le football avait une symbolique forte pour un homme : la cage de but peut symboliser le vagin, et le ballon symbolise le phallus. Enfin, quelque chose de cet ordre. Mais, c'est un peu capillotracté (tiré par les cheveux), non ?

[Amelie]

On devrait créer un topic à part - les perles des psys (et des professionnels de santé en général).

[Tanky]

Je suis désolé Tanky que tu aies subi ce harcèlement scolaire. Est-ce que ton prof d'EPS t'a quelquefois choisie comme capitaine pour contrer cet état de fait ?

Il y aurait beaucoup à dire sur le sport à l'école.
Pour les garçons, je trouve cela important, car cela renvoit à la virilité et au fait "d'en avoir une grosse" !
Un psychologue m'avait dit, par exemple, que le football avait une symbolique forte pour un homme : la cage de but peut symboliser le vagin, et le ballon symbolise le phallus. Enfin, quelque chose de cet ordre. Mais, c'est un peu capillotracté (tiré par les cheveux), non ?

J'avoue la perle du psy... probablement un grand lecteur de Freud car c'est la métaphore la plus perchée que j'ai lu de la part d'un psy
Du coup, quand tu fais du basket, le panier c'est de la vagin et le ballon l'ovule ?

Effectivement, c'est un peu tiré par les cheveux, par contre, la question de la virilité chez les hommes en est une autre, rien que l'histoire des douches est un sujet qui revient souvent quand il est question de l'adolescence masculine parce que les plus machos ont déjà quelques poils d'homme viril entre les jambes.
On aurait beaucoup à dire sur le sport à l'école en effet, dans la période de l'adolescence, elle n'est guère une joie pour tous, je pense que c'est parce que vu qu'on doit se déshabiller pour mettre sa tenue de sport, on est complexé parce qu'on montre son corps à nu pour la première fois. C'est se montrer dans un état de fragilité (on est sans vêtements sous la douche ou en sous-vêtement à l'extérieur) et c'est exposé nos faiblesses, les frustrations, nos défauts...

Après, je n'irai à joindre la virilité au choix des équipes, ça, c'est plus une question social, même si ça ramène au corps parce qu'il peut y avoir de la discrimination physique, mais c'est surtout de la marginalisation, on ne veut pas de quelqu'un qui n'est pas doué, rare sont les adolescents qui vont aider le plus faible à s'entrainer, ils préfèrent l'éjecter, c'est plus facile de laisser mourir le plus faible que de l'endurcir.


Et au sujet de mon prof de sport, j'en ai pas vraiment le souvenir, eux-mêmes étaient agacé par moi et mes pleurs, et même si c'est possiblement arrivé, le bonheur ne devait durer un temps, car du côté des filles, celles qui me poussaient à la choisir étaient mes amies pour un temps, donc au final, je revenais au même point.